À New Delhi, un séminaire étudie comment mettre fin à la violence contre les enfants

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NEW DEHLI, Inde, publié le 3 janvier 2013 – Mettre fin à la maltraitance et aux abus à l’égard des jeunes enfants est un défi mondial qui doit être traité de toute urgence. Tel était l’un des principaux sujets d’un récent séminaire intitulé « Mettre fin à la violence contre les enfants » et organisé non loin de la Maison d’adoration à New Dehli.

« Protéger les enfants de la violence est une action prioritaire », a expliqué aux participants Dora Giusti, spécialiste de la protection de l’enfance à l’UNICEF en Inde. « Une approche multidisciplinaire est nécessaire pour construire un environnement protecteur pour les enfants. »

Les participants au séminaire « Mettre fin à la violence contre les enfants » qui s’est tenu à New Delhi, le 22 novembre, prenant part à une session interactive. Sur la photo (en partant de la gauche) : Farida Vahedi, du bureau bahá’í des Affaires publiques ; Dora Giusti, de l’UNICEF ; Jawed Naqvi, journaliste ; Shanta Sinha, de la Commission nationale pour la protection des droits de l’enfant ; et Nilakshi Rajkhowa, du bureau bahá’í des Affaires publiques indien.
Les participants au séminaire « Mettre fin à la violence contre les enfants » qui s’est tenu à New Delhi, le 22 novembre, prenant part à une session interactive. Sur la photo (en partant de la gauche) : Farida Vahedi, du bureau bahá’í des Affaires publiques ; Dora Giusti, de l’UNICEF ; Jawed Naqvi, journaliste ; Shanta Sinha, de la Commission nationale pour la protection des droits de l’enfant ; et Nilakshi Rajkhowa, du bureau bahá’í des Affaires publiques indien.
Le séminaire, qui a eu lieu le 22 novembre, était organisé à l’occasion de la National Communal Harmony Week (Semaine nationale d’harmonie communautaire), de la commémoration de 2012 de la Journée mondiale de prière et d’action pour les enfants, et de la célébration des 20 ans d’adhésion de l’Inde à la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations unies.

L’événement était parrainé par la communauté bahá’íe d’Inde associée à la National Foundation for Communal Harmony (Fondation nationale pour l’harmonie communautaire), la North India Chapter of the Global Network of Religions for Children (Section de l’Inde du Nord du réseau mondial des religions pour les enfants) et l’India Alliance for Child Rights (Alliance pour les droits de l’enfant).

Parmi les participants, on comptait des représentants du gouvernement, des organisations non-gouvernementales, des universitaires, des étudiants et des journalistes ainsi que des familles des régions du Gujarat et de l’Assam.

Les punitions corporelles, les politiques et les procédures pour la protection des enfants ainsi que les causes sous-jacentes de la violence dans la société d’aujourd’hui étaient quelques-uns des sujets traités.
Shanta Sinha, présidente de la National Commission for the Protection of Child Rights (Commission nationale pour la protection des droits de l’enfant), a insisté sur la nécessité de développer une culture de non-violence si l’on veut traiter le problème sur le long terme. Vinay Srivastava, professeur d’anthropologie à l’université de Delhi, a marqué son accord, ajoutant que, tandis que les parents les éducateurs et les soignants doivent remettre en question leurs attitudes et leurs comportements envers les enfants, des études devraient aussi être faites pour se pencher sur la culture de la violence dans la société et sur les structures qui nécessitent un changement.

« Un concept essentiel pour les progrès dans ce domaine est celui de la responsabilité », a expliqué Farida Vahedi, directrice du bureau bahá’í des Affaires publiques indien, « en étant conscient que chaque enfant né dans ce monde est sous la responsabilité de l’humanité tout entière. »

« C’est seulement lorsque sera assuré le droit des enfants à recevoir une éducation spirituelle, à être correctement nourris, soignés, abrités, et protégés ainsi qu’à vivre en sécurité, qu’ils pourront assumer leur responsabilité de travailler pour le progrès et le développement de l’humanité », a ajouté Mme Vahedi.

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