Au Bangladesh, de hauts magistrats louent une courageuse action symbolique en faveur de la coexistence interreligieuse

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BANGLADLESH, publié le 18 mai 2014 – Quatre juristes de premier plan du Bangladesh ont fait l’éloge de l’action d’un éminent chef religieux iranien qui a lancé un appel pour la coexistence de toutes les religions, y compris avec les bahá’ís.

L’avocat Md. Abdus Salam Mondal, procureur général adjoint du Bangladesh, a écrit que l’action de l’ayatollah Abdol-Hamid Masoumi-Tehrani « est une véritable expression de l’esprit et du message de l’islam qui croit en la coexistence, sur un pied d’égalité, des adeptes de toutes les religions ». Il a également déclaré que « les bahá’ís, comme les adeptes de toutes les autres confessions, ont le droit de professer leur religion sans entraves. »

Trois membres fondateurs de Bangladesh Minority Lawyers’ Association (Association des avocats pour les minorités du Bangladesh) – les avocats Nikhilesh Dutta, Cyril Sikdar et S.N. Goswami – ont fait des déclarations similaires.

L’avocat Nikhilesh Dutta, ancien procureur général adjoint et militant social, qui a exercé le droit à la Cour suprême du Bangladesh depuis 1978, a fait l’éloge de l’ayatollah Tehrani, « qui est à l’origine d’un message positif pour les adeptes de la religion bahá’íe à travers le noble cadeau de calligraphie qu’il leur a offert ». Il a en outre exprimé l’espoir que le peuple et le gouvernement d’Iran lui emboîteraient le pas. M. Dutta a été le premier ressortissant bangladais à être inscrit au barreau de son pays, en 1972. En 2007, en reconnaissance de ses services, Sa Majesté la reine Elizabeth II l’a anobli.

L’avocat Cyril Sikdar, ancien ambassadeur du Bangladesh au Népal, qui exerce le droit à la Cour suprême du Bangladesh depuis 1976, a assuré que la déclaration de l’ayatollah Tehrani est « une expression courageuse des vrais sentiments des musulmans sincères dans le monde entier ». M. Sikdar a également déclaré que l’appel de l’ayatollah Tehrani pour la tolérance religieuse est « en plein accord avec les croyances et les espoirs des musulmans du Bangladesh, qui croient fermement que les gens de toutes les religions devraient être autorisés à coexister et travailler pour le progrès de leur pays ».

L’avocat S. N. Goswami, qui, en plus d’être le co-fondateur de la Bangladesh Minority Lawyers’ Association, est également le fondateur-rédacteur en chef de la revue mensuelle Bangladesh Law Times, a noté que le don de la calligraphie de l’ayatollah Tehrani aux bahá’ís du monde – et particulièrement aux bahá’ís d’Iran – « est un acte méritoire en pleine conformité avec les enseignements du Coran ».

Ces quatre magistrats supérieurs se joignent à un nombre croissant de personnes dans les pays à travers le monde, y compris au sein de l’Iran lui-même, qui élèvent leurs voix en faveur de la position courageuse de l’ayatollah Tehrani pour la tolérance religieuse. L’appel retentissant pour l’arrêt de la persécution impitoyable, par leur gouvernement, des bahá’ís en Iran a apporté à la fois la consolation et le réconfort aux bahá’ís à travers tout le pays ; ceux-ci sont profondément reconnaissants pour les expressions de solidarité qu’ils reçoivent de la part de leurs concitoyens et d’autres sympathisants plus éloignés.

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