Au Chili, la construction de la maison d’adoration franchit une étape importante

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Un rendu réalisé par ordinateur de la maison d'adoration bahá'íe en cours de construction à Santiago, au Chili, propose une simulation de son apparence au crépuscule. Une fois terminée, elle sera le dernier temple bahá’í érigé dans l’objectif de servir tout un continent. Ces bâtiments uniques sont ouverts à toutes personnes souhaitant prier ou méditer, sans distinction de religion ou toute autre différence. Image © Hariri Pontarini Architectes.
Un rendu réalisé par ordinateur de la maison d’adoration bahá’íe en cours de construction à Santiago, au Chili, propose une simulation de son apparence au crépuscule. Une fois terminée, elle sera le dernier temple bahá’í érigé dans l’objectif de servir tout un continent. Ces bâtiments uniques sont ouverts à toutes personnes souhaitant prier ou méditer, sans distinction de religion ou toute autre différence. Image © Hariri Pontarini Architectes.
SANTIAGO, Chili, publié le 7 mars – Ici, une étape importante a été franchie dans la construction de la maison d’adoration bahá’íe avec la signature de contrats essentiels à la construction.

Le design innovant du temple comporte neuf éléments translucides qui s’élèvent – donnant l’impression de flotter sur un miroir d’eau – et se rejoignent au niveau d’un oculus central situé à 30 mètres au-dessus du sol.

La structure du bâtiment supportera 500 tonnes de revêtements intérieurs et extérieurs. La surface extérieure se compose de 3000 mètres carrés de panneaux réalisés par la méthode entièrement nouvelle de la coulée du verre. 2000 mètres carrés de marbre translucide, coupés et taillés sous le contrôle d’ordinateurs, vont permettre la création d’un plafond lumineux.

Après 10 mois d’appels d’offres et de négociations, le contrat pour la structure et le revêtement a été décerné le 16 février à l’entreprise Gartner Steel and Glass GmbH. Établie en Allemagne, elle est bien connue dans le domaine de la construction de structures tridimensionnelles complexes.

« Nous avons atteint un moment remarquable, déclare Siamak Hariri du bureau canadien Hariri Pontarini Architecs, l’accomplissement de huit années de recherche, de développement du design, d’ingénierie, de préparation du dossier complet d’appel d’offres en espagnol et en anglais, d’inventions dans le coulage du verre – tout cela conjointement à la recherche et l’achat d’un site exceptionnel et la préparation des demandes d’autorisations nécessaires. »

« Nous avons dû prouver, à nous-même et aux fabricants, que la construction de ce bâtiment était non seulement réalisable mais également possible sous les contraintes d’un design très complexe, de limitations budgétaires et de conditions sismiques sévères », assure M. Hariri.

« Nous avons utilisé une modélisation informatique et des méthodes d’analyse de pointe afin d’améliorer la résistance du temple aux graves tremblements de terre. »

« La géométrie et la courbure complexifient beaucoup le bâtiment, chaque élément agissant de concert, explique-t-il. Le verre et la pierre sont si fragiles et les tolérances sont tellement serrées. Tous les joints sont en retrait ce qui signifie que le système doit être très rigide et entièrement étanche. Et les fondations doivent faire résister à tout mouvement terrestre se succédant rapidement. »

Parallèlement au contrat concernant la structure et le revêtement, d’autres contrats importants ont également été signés récemment. Le 30 janvier, les travaux de fondation et tous les travaux de béton ont été confiés à l’entrepreneur chilien, Fernández Wood Constructora S.A. Le 17 février, les contrats de la firme parisienne GED-Projets ont été signés. Ils concernent la fourniture du revêtement intérieur.
« C’est vraiment une étape significative, déclare Saeid Samadi, directeur de projet. « Cela signifie que maintenant nous avons la programmation temporelle des entrepreneurs, ce qui nous permet de prévoir l’avancement des travaux et les dates d’achèvement. »

Les travaux de terrassement et de nivellement de la Maison d’adoration et de l’esplanade ont commencé en novembre 2010. Suite à la fin prématurée de cette étape, les travaux qui concernent le sous-sol, le tunnel de service, le niveau principal et la structure de la mezzanine ont débuté le 9 février.

« Deux éléments seront délicats a résoudre au cours de l’étape suivante, fait remarquer M. Samadi. Tout d’abord, lorsque nous aurons dressées les colonnes du sous-sol, nous installerons dix isolateurs de fondations réalisés dans la région de la Baie de San Francisco. Ceux-ci vont isoler le bâtiment lui-même des fondations en cas d’activité sismique. »

« Deuxièmement, lorsque nous effectuerons les ouvrages en béton, les pièces en acier, réalisées par les constructeurs de la structure, seront encastrées dans le béton. Ceci requiert une grande précision dans la mesure où la structure entière va reposer sur elles. »

La construction, sur le site, de toutes les installations importantes réservées à l’équipe de construction et aux ouvriers est une étape déjà terminée. D’autres phases prêtes à être engagées concernent la construction des infrastructures du temple et l’aménagement paysager du site – y compris les bassins réfléchissants, les sentiers, les escaliers, les clôtures et portails. Les plans d’ une route d’accès alternative de 1,1 km, d’une esplanade et du portique d’entrée sont également en cours.

Siamak Hariri attribue les progrès accomplis jusqu’à présent à « une équipe responsable du projet excellente et dynamique. »

« Il existe une entente remarquable entre nos ingénieurs, architectes, directeurs, juristes – qui collaborent tous ensemble, » affirme-t-il.

Saeid Samadi est d’accord. « S’il y a une chose qui distingue ce projet, c’est le dévouement affectueux des nombreuses personnes qui y travaillent. Nous essayons de transmettre cet esprit à tout ceux qui participe à la construction de cette structure extraordinaire. »

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