Au Maroc, un colloque étudie la religion, la spiritualité et l’éducation

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MARRAKECH, Maroc, publié le 14 mars 2012– Qu’est-ce que la spiritualité ? Comment une éducation religieuse peut-elle la conforter ? Et quel rôle jouent aussi bien la religion que la spiritualité pour favoriser le bien-être de l’être humain ?

Ces questions faisaient partie de celles qui ont été étudiées par des éducateurs, des universitaires et des théologiens, membres des religions mondiales – y compris la foi bahá’íe – au International Symposium on Religion, Spirituality, and Education for Human Flourishing (Colloque international sur la religion, la spiritualité et l’éducation favorisant l’épanouissement de l’être humain) qui s’est tenu du 24 au 26 février à Marrakech.

Les débats du International Symposium on Religion, Spirituality, and Education for Human Flourishing (Colloque international sur la religion, la spiritualité et l’éducation favorisant l’épanouissement de l’être humain) ont été centrés sur la manière dont les jeunes peuvent être mieux éduqués au sujet de la religion et de la spiritualité. La rencontre - organisée conjointement par la Fondation Guerrand-Hermès pour la paix (FPGH) et l’Alliance des civilisations des Nations unies – s’est tenue à Marrakech, au Maroc, du 24 au 26 février 2012.
Les débats du International Symposium on Religion, Spirituality, and Education for Human Flourishing (Colloque international sur la religion, la spiritualité et l’éducation favorisant l’épanouissement de l’être humain) ont été centrés sur la manière dont les jeunes peuvent être mieux éduqués au sujet de la religion et de la spiritualité. La rencontre – organisée conjointement par la Fondation Guerrand-Hermès pour la paix (FPGH) et l’Alliance des civilisations des Nations unies – s’est tenue à Marrakech, au Maroc, du 24 au 26 février 2012.
La rencontre – organisée conjointement par la Fondation Guerrand-Hermès pour la paix (FPGH) et l’Alliance des civilisations des Nations unies – a privilégié le débat sur le thème de l’amélioration de l’éducation des jeunes concernant la religion et la spiritualité, afin de répondre à des problèmes actuels tels que l’injustice économique et la dégradation de l’environnement.

« Le monde d’aujourd’hui est face à une série de défis sans précédent, a précisé Scherto Gill, secrétaire générale de la FPGH et présidente du colloque. En même temps, nous rencontrons également des opportunités exceptionnelles, permettant aux hommes de s’unir et de vivre ensemble dans une solidarité mondiale, au sein d’une communauté planétaire élargie travaillant pour le bien commun. »

« Afin de répondre à de tels défis et de tirer le meilleur parti de ces opportunités, a-t-elle ajouté, le monde a besoin de redéfinir le concept d’« épanouissement humain », loin du modèle de croissance purement économique, pour en développer un autre, incluant des notions de justice, de spiritualité et une compréhension de la communauté élargie. »

« Les concepts, les relations et les valeurs morales proviennent de la dimension spirituelle de l’être humain. Il y a donc un besoin urgent d’éducation en vue de développer une conscience plus profonde des dimensions spirituelles de nos vies. »

Les participants, membres des religions mondiales – y compris la foi bahá’íe – ayant assisté au International Symposium on Religion, Spirituality, and Education for Human Flourishing (Colloque international sur la religion, la spiritualité et l’éducation favorisant l’épanouissement de l’être humain) qui s’est tenu à Marrakech, du 24 au 26 février 2012.
Les participants, membres des religions mondiales – y compris la foi bahá’íe – ayant assisté au International Symposium on Religion, Spirituality, and Education for Human Flourishing (Colloque international sur la religion, la spiritualité et l’éducation favorisant l’épanouissement de l’être humain) qui s’est tenu à Marrakech, du 24 au 26 février 2012.
Les participants ont décrit le colloque comme étant intellectuellement stimulant et mobilisateur. Parmi eux, Jocelyn Armstrong – une enseignante venue de Nouvelle-Zélande – a expliqué qu’il l’avait aidée à comprendre l’importance d’adopter une conception holistique de l’éducation religieuse.

« Vous pouvez discuter en classe de sujets tels que l’honnêteté et l’intégrité, puis rechercher comment les religions encouragent ces vertus ou comment elles accordent de l’importance à l’environnement », a-t-elle précisé.

Diane Evans, aumônier du Hereford Sixth Form College au Royaume-Uni, a indiqué que la connaissance exacte des croyances religieuses est souvent absente. « Plus nous nous consulterons sur la manière d’améliorer la formation religieuse, plus nous pouvons espérer mettre en place des programmes qui éradiqueront beaucoup de tensions. »

Les délibérations s’inspiraient de 20 documents soumis par les participants, y compris un document de travail de la Communauté internationale bahá’íe (CIB) qui étudiait la manière de mieux intégrer, dans l’éducation, les concepts de religion et d’« épanouissement humain ». « Ce document a conduit à un débat sur la différence entre éducation religieuse et éducation spirituelle », a précisé Ming Hwee Chong, le représentant de la CIB.

« C’est seulement grâce à l’éducation que le potentiel latent de chaque être humain peut se développer, s’exprimer et, finalement, être utilisé au bénéfice de l’individu et de sa communauté », a-t-il précisé.

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