Condamnation des violations de la liberté religieuse commises par l’Iran.

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WASHINGTON, D.C., Etats-Unis, publié le 29 mars 2012 – Selon un nouveau rapport, l’Iran demeure l’un des pires violateurs du droit à la liberté religieuse dans le monde.

Le rapport annuel de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, publié le 20 mars. Créée en 1998 par le Congrès américain, la Commission est chargée de contrôler la liberté religieuse à travers le monde et d’inciter les États-Unis à des prises de position politiques face aux violateurs. Elle a qualifié l’Iran et 15 autres nations de « pays particulièrement inquiétants » en raison de leurs piètres résultats l’année dernière concernant la promotion et la protection de la liberté religieuse.
Le rapport annuel de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, publié le 20 mars. Créée en 1998 par le Congrès américain, la Commission est chargée de contrôler la liberté religieuse à travers le monde et d’inciter les États-Unis à des prises de position politiques face aux violateurs. Elle a qualifié l’Iran et 15 autres nations de « pays particulièrement inquiétants » en raison de leurs piètres résultats l’année dernière concernant la promotion et la protection de la liberté religieuse.
La Commission américaine sur la liberté religieuse internationale a décrit la manière dont le « gouvernement d’Iran continue à se livrer à des violations systématiques, persistantes et flagrantes de la liberté religieuse, y compris la détention prolongée, la torture et des exécutions fondées principalement ou exclusivement sur la religion de l’accusé ».

Les conditions ont continué à se dégrader au cours de l’année dernière, particulièrement pour les bahá’ís, mais aussi pour les chrétiens et les musulmans soufis, a écrit la Commission dans son rapport annuel publié le 20 mars.

« Même les minorités religieuses non-musulmanes reconnues et protégées par la constitution d’Iran – les juifs, les chrétiens arméniens et assyriens et les zoroastriens – sont l’objet d’une discrimination croissante, d’arrestations et d’emprisonnements », a révélé le rapport.

Une section de deux pages consacrée à la situation des bahá’ís d’Iran met en évidence « des traitements de plus en plus impitoyables, y compris l’accroissement du nombre d’arrestations, de détentions et d’attaques violentes des domiciles privés et des propriétés personnelles ». Le rapport a également fait état d’attaques de commerces tenus par des bahá’ís, du refus au droit à l’éducation supérieure, de vandalisme de cimetières bahá’ís, de calomnie des bahá’ís dans les médias contrôlés par l’État et des efforts pour recueillir des informations sur les membres de la communauté bahá’íe et surveiller leurs activités.

•Le rapport a recommandé aux États-Unis de « continuer à dénoncer, publiquement et fréquemment aux plus hauts niveaux, les graves violations de la liberté religieuse en Iran et à attirer l’attention sur la nécessité, pour la communauté internationale, d’exiger des comptes des autorités iraniennes sur certains cas précis ». En particulier, il a demandé aux officiels américains d’exiger la libération des sept responsables bahá’ís)
et des enseignants bahá’ís emprisonnés, celle d’autres bahá’ís incarcérés en raison de leur religion, ainsi que l’abandon de toutes les charges retenues contre ces bahá’ís dont les procès sont en cours.

•Les officiels sont aussi instamment priés de demander à l’Iran « d’abroger immédiatement les lois qui permettent de tuer, en toute impunité, les membres de la foi bahá’íe, de permettre à la communauté bahá’íe de pratiquer sa religion en Iran, et de donner aux bahá’ís le plein accès aux universités publiques pour y étudier, sans discrimination ». Le rapport demande aussi la libération de tous les chrétiens détenus en prison en raison de leur religion ou de leur croyance ainsi que l’abandon de toutes les charges retenues contre les convertis chrétiens.

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