Des universitaires slovaques invitent l’Iran à libérer les enseignants bahá’ís

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BRATISLAVA, Slovaquie, publié le 22 septembre 2012 – Plus de 80 universitaires réputés appellent le gouvernement iranien à cesser sa persécution des enseignants et des étudiants bahá’ís.

L’ancien Premier ministre slovaque, le professeur Iveta Radičová, et un ancien ministre de l’Éducation, le professeur Ján Pišút, figurent parmi les 84 personnalités qui ont signé une lettre ouverte, présentée lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à Bratislava, le lundi 17 septembre.
La lettre exprime leur « mécontentement à propos du traitement réservé aux étudiants et aux enseignants en Iran ».

« Ces personnes sont punies par l’administration de l’État en raison des efforts qu’ils déploient en vue de leur formation. »

M. Ivan Kraus – second à partir de la gauche – s’exprimant lors d’une conférence de presse présentant une lettre ouverte portant sa signature ainsi que celle de plus de 80 universitaires slovaques lançant un appel pour la fin de la persécution des enseignants et des étudiants bahá’ís en Iran.
M. Ivan Kraus – second à partir de la gauche – s’exprimant lors d’une conférence de presse présentant une lettre ouverte portant sa signature ainsi que celle de plus de 80 universitaires slovaques lançant un appel pour la fin de la persécution des enseignants et des étudiants bahá’ís en Iran.
Cette lettre a été rédigée en réponse à la politique de longue date du gouvernement iranien d’exclure les bahá’ís de l’enseignement supérieur ainsi qu’aux efforts systématiques pour contrer une initiative informelle de la communauté bahá’íe pour éduquer ses jeunes gens.

Les signataires appellent les autorités iraniennes à libérer un certain nombre d’enseignants bahá’ís qui purgent actuellement des peines de quatre ou cinq années de prison. Ils souhaitent également que les étudiants bahá’ís jouissent des mêmes droits à l’éducation que ceux accordés par les universités slovaques à chaque étudiant et à chaque enseignant « indépendamment de la tradition, de la religion ou du pays d’origine ».

À gauche, M. Grigorij Mesežnikov, président du Département des relations extérieures, interviewé lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée à Bratislava, le 17 septembre. Celle-ci présentait une lette ouverte rédigée par 84 universitaires slovaques lançant un appel pour la fin de la persécution des enseignants et des étudiants bahá’ís en Iran.
À gauche, M. Grigorij Mesežnikov, président du Département des relations extérieures, interviewé lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée à Bratislava, le 17 septembre. Celle-ci présentait une lette ouverte rédigée par 84 universitaires slovaques lançant un appel pour la fin de la persécution des enseignants et des étudiants bahá’ís en Iran.
La lettre ouverte a été préparée en concertation avec le président du département des Relations extérieures, M. Gregorij Mesežnikov. Lors de la conférence de presse, il a précisé qu’il trouvait inconcevable, pour n’importe quel gouvernement, de dénier des droits à tout un groupe de personnes, simplement à cause de leur appartenance à une certaine religion.

Saluant l’initiative, Jitka Spillerová, membre de la communauté bahá’íe slovaque, a indiqué que les universitaires « avaient envoyé un message au gouvernement iranien disant qu’il ne pouvait cacher les injustices commises envers les bahá’ís de leur pays et d’autres intellectuels – même pas à un public qui est géographiquement aussi éloigné ».

En janvier dernier, le département des Affaires étrangères du parlement slovaque avait rédigé une proclamation décrivant les incitations à la haine du gouvernement iranien, fondée sur la religion et la croyance [bahá’íes, NDRL], qualifiées d’« odieuses ». Il a également demandé la fin des « efforts exponentiels pour détruire la communauté bahá’íe iranienne ».

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