Iran : nouvelle série d’attaques contre l’Institut bahá’í d’enseignement supérieur

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Communiqué des bahá’ís de France

Paris, publié le 23 mai 2011 – Une série coordonnée d’attaques menées samedi 21 mai sur une trentaine de maisons de bahá’ís iraniens à Téhéran, Karaj, Ispahan et Chiraz a conduit à l’arrestation de près de 14 personnes. Toutes les cibles visées étaient des maisons de personnes étroitement impliquées dans les actions de l’Institut bahá’í d’enseignement supérieur (IBES).

« Les autorités iraniennes cherchent cruellement à faire obstacle aux efforts des bahá’ís pour fournir un enseignement universitaire aux jeunes de la communauté. Les actions du gouvernement sont totalement injustifiables », déclare Diane Ala’i, la représentante de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations unies à Genève.

L’Institut bahá’í d’enseignement supérieur (IBES) a été créé en 1987 comme une initiative communautaire pour répondre aux besoins éducatifs des jeunes bahá’ís à qui a été systématiquement refusé l’accès à l’enseignement supérieur par le gouvernement iranien.
L’Institut bahá’í d’enseignement supérieur (IBES) a été créé en 1987 comme une initiative communautaire pour répondre aux besoins éducatifs des jeunes bahá’ís à qui a été systématiquement refusé l’accès à l’enseignement supérieur par le gouvernement iranien.
L’Institut bahá’í d’enseignement supérieur (IBES), créé en 1987, est une initiative communautaire pour répondre aux besoins éducatifs des jeunes bahá’ís à qui l’accès à l’enseignement supérieur – uniquement en raison de leurs croyances religieuses – a été systématiquement refusé par le gouvernement iranien. L’IBES s’est développé avec beaucoup de créativité. Le New York Times le décrit comme « une action élaborée d’auto-préservation communautaire ».

En 1998 également, 36 membres du corps professoral de l’IBES et du personnel avaient été arrêté, et une grande partie de son équipement et de ses dossiers – placée dans plus de 500 maisons – a été confisquée. D’autres actions contre le fonctionnement de l’IBES ont eu lieu en 2001 et en 2002.

«Ces derniers raids semblent être une autre tentative concertée pour attaquer l’IBES, ce que les autorités ont longtemps cherché à faire, précise Diane Ala’i. Nous appelons les gouvernements et les organisations d’éducation à travers le monde à exprimer auprès du gouvernement d’Iran leur forte désapprobation concernant ses efforts systématiques et continus de refuser aux jeunes bahá’ís leur droit fondamental d’accéder à l’enseignement supérieur. »

Rappel réactions internationales

Ces attaques ont suscité, entre autres, la ferme condamnation de gouvernements, d’universitaires, d’agences des Nations unies, d’organisations de la société civile, entre autres.

Parmi les nombreuses actions entreprises, des professeurs d’université et des aumôniers du monde entier ont envoyé des lettres de protestation au secrétaire général des Nations unies et aux dirigeants d’Iran.

En 2006, le président de l’université de Princeton aux États-Unis a soulevé la question avec le représentant iranien à l’ONU ; la Chambre des députés d’Espagne a adopté une résolution en termes vigoureux sur la situation ; le Wolfson College d’Oxford a également voté une résolution en novembre 2007, tout comme l’université de Winnipeg au Canada.

Contact presse : Sophie Ménard / 06 63 55 49 14 / sophie.menard@bahai.fr

Plus d’informations :

•Pour de plus amples informations sur la situation des bahá’ís en Iran, vous pouvez consulter le dossier Iran en anglais sur le site bahá’í officiel international à la page suivante : http://news.bahai.org/human-rights/iran/iran-update/
•Pour des informations en français, vous pouvez consulter le dossier Iran sur ce site officiel des bahá’ís de France.

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