Le centenaire du voyage de ?Abdu’l-Bahá est célébré en Amérique du Nord

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Des visiteurs rassemblés à la maison d’adoration bahá’íe à Wilmette, dans l’Illinois, pour un programme commémoratif spécial qui a eu lieu le 29 avril 2012, marquant le centenaire de la pose de la pierre angulaire par ‘Abdu’l-Bahá. Trois services comprenaient des prières lues en différentes langues par des enfants, des sélections d’écrits sacrés chantés par la chorale du temple et l’occasion rare pour les visiteurs d’entendre un enregistrement de la propre voix de ‘Abdu’l-Bahá.
Des visiteurs rassemblés à la maison d’adoration bahá’íe à Wilmette, dans l’Illinois, pour un programme commémoratif spécial qui a eu lieu le 29 avril 2012, marquant le centenaire de la pose de la pierre angulaire par ‘Abdu’l-Bahá. Trois services comprenaient des prières lues en différentes langues par des enfants, des sélections d’écrits sacrés chantés par la chorale du temple et l’occasion rare pour les visiteurs d’entendre un enregistrement de la propre voix de ‘Abdu’l-Bahá.
WILMETTE, IL., États-Unis, le 9 juillet — Des milliers de bahá’ís ainsi que leurs amis de tous les États-Unis ont célébré le centenaire du séjour de huit mois de ‘Abdu’l-Bahá dans leur pays.

Juste après la révolution des Jeunes-Turcs de 1908, ‘Abdu’l-Bahá, le fils aîné de Bahá’u’lláh et son successeur désigné à la tête de la foi bahá’íe, a été libéré après plus d’un demi-siècle d’exil et d’emprisonnement. Immédiatement, il a commencé à planifier la façon de présenter, en personne, les enseignements bahá’ís au monde au-delà du Moyen Orient.

Du 11 avril au 5 décembre 1912, ‘Abdu’l-Bahá a traversé le continent nord-américain, continuant un voyage extraordinaire qui l’avait déjà emmené en Égypte, en Angleterre, en France et en Suisse.

Les bahá’ís dans tous les États-Unis commémorent ce voyage en méditant sur la vie de ‘Abdu’l-Bahá et en examinant la façon dont son exemple peut, aujourd’hui, inspirer les services qu’ils rendent à leur communauté. En outre, de nombreuses activités commémoratives de grande envergure ont été programmées par l’Assemblée spirituelle nationale des États Unis – á Chicago, New York City, Washington D.C., ainsi qu’à la maison d’adoration bahá’íe à Wilmette.

Le 29 avril, la maison d’adoration a été le lieu de trois services spéciaux, étudiés pour fournir aux personnes une opportunité unique de se souvenir de ‘Abdu’l-Bahá, 100 ans après qu’il a creusé le sol et posé la pierre angulaire sur laquelle la maison d’adoration a été construite.

Le député de l’Illinois, Robert Dold, s’adressant à l’assistance au Chicago Theatre le 28 avril 2012, saluant les efforts des bahá’ís pour bâtir une société plus unifiée.
Le député de l’Illinois, Robert Dold, s’adressant à l’assistance au Chicago Theatre le 28 avril 2012, saluant les efforts des bahá’ís pour bâtir une société plus unifiée.
Parmi les orateurs présents à un événement qui s’est tenu à l’historique Chicago Theatre, ce même week-end, se trouvait le membre du congrès américain, le député Robert Dold qui a grandi près de la maison d’adoration. Il a appelé le bâtiment un « phare », décrivant ses « beaux jardins, sa magnifique structure » et son importance en tant que « lieu paisible d’adoration, un lieu qui est ouvert à tous sans exception ».

M. Dold a expliqué comment, au cours de ses voyages,‘Abdu’l-Bahá « a rencontré des gens d’origines diverses, aussi bien en privé qu’en public, donnant souvent des causeries devant des centaines de personnes. Et partout où il allait, il parlait de l’unité de l’humanité… »

« Les bahá’ís de cette région ont travaillé avec des personnes de toutes les religions et de toutes les origines afin de promouvoir la coopération et l’unité et ils se sont efforcés de bâtir un monde meilleur, a déclaré M. Dold. Je suis particulièrement fier de représenter les bahá’ís de la 10e circonscription du Congrès et je suis aussi très fier que la maison d’adoration à Wilmette fasse partie de notre communauté. »

Un témoignage d’unité raciale

L’harmonie raciale faisait partie des thèmes abordés par ‘Abdu’l-Bahá aux États-Unis, il y a 100 ans. Ce thème a été illustré à la commémoration de Chicago par la compagnie théâtrale pour enfants Unity in Music de Milwaukee, dans le Wisconsin. Les enfants ont présenté une reconstitution théâtrale de la visite de ‘Abdu’l-Bahá dans le quartier de la Bowery à Manhattan où il a accordé une attention particulière à un garçon afro-américain.

Après la célébration du centenaire, le 12 mai 2012, de la visite de ‘Abdu’l-Bahá à Washington D.C., les participants ont fait une visite libre dans les 41 endroits associés à son séjour et ils ont examiné des documents se rapportant à l’histoire de la foi bahá’íe dans cette ville.
Après la célébration du centenaire, le 12 mai 2012, de la visite de ‘Abdu’l-Bahá à Washington D.C., les participants ont fait une visite libre dans les 41 endroits associés à son séjour et ils ont examiné des documents se rapportant à l’histoire de la foi bahá’íe dans cette ville.
L’expérience, a expliqué Kathy Wurzer, la directrice de la compagnie, était très significative pour les enfants qui se sont produits, la majorité d’entre eux n’étant pas bahá’ís.

Les voir réagir aux histoires racontant ce que ‘Abdul’l-Bahá a fait pour rapprocher les races était « très touchant », a-t-elle expliqué. « Nous avons des enfants issus d’une grande variété de milieux qui participent. Lorsqu’ils ont vu le nombre de personnes qui sont venues assister à un spectacle de ce genre, ils ont commencé à réaliser l’importance de la visite de ‘Abdu’l-Bahá aux États-Unis ».

Le 28 avril 2012, des jeunes de la compagnie théâtrale de Milwaukee, Unity in Music, se sont produits à Chicago à la commémoration du centenaire des voyages de ‘Abdu’l-Bahá à travers les États-Unis en 1912.
Le 28 avril 2012, des jeunes de la compagnie théâtrale de Milwaukee, Unity in Music, se sont produits à Chicago à la commémoration du centenaire des voyages de ‘Abdu’l-Bahá à travers les États-Unis en 1912.
L’appel de ‘Abdu’l-Bahá pour que les races séparées des États-Unis se rassemblent en une seule famille, a aussi été étudié sous tous ses aspects à Washington D.C., le 12 mai. Au cours d’une représentation d’un de ses poèmes intitulé La Différence, Dona Denize, une enseignante qui a reçu un prix, a déclaré : « Il n’y a qu’une seule couleur et cette couleur est la couleur de la servitude. »

Tout au long des voyages de ‘Abdu’l-Bahá, a déclaré Valerie Dana, membre de l’Assemblée spirituelle nationale des Etats-Unis, il « a parlé de la transformation spirituelle, d’être au service de l’humanité, de voir en tout le visage de Dieu et de comprendre que le travail que nous faisons au service de l’humanité nous rapproche de Dieu ».

« Une commémoration si appropriée, a-t-elle précisé, devrait être le garant d’un modèle d’action qui reflète le but pour lequel il était venu. »

Un autre évènement à l’occasion du centenaire est prévu pour le 9 septembre à San Francisco.

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