Le développement durable, thème central de la conférence de Rio

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RIO DE JANEIRO, publié le 19 juin 2012 – En 1992, le Sommet de la terre à Rio a été l’un des événements les plus importants jamais organisés par les Nations unies. À présent, les dirigeants du monde se préparent à revenir dans la ville en vue d’une consultation sur l’orientation mondiale du développement durable – une idée déjà largement évoquée ici, il y a deux décennies.

La couverture d’une brochure destinée à la conférence des Nations unies sur le développement durable. Le logo de Rio+20 montre les trois composants du développement durable : la justice sociale, la croissance économique et la protection de l’environnement, assemblés pour former la silhouette d’un globe.
La couverture d’une brochure destinée à la conférence des Nations unies sur le développement durable. Le logo de Rio+20 montre les trois composants du développement durable : la justice sociale, la croissance économique et la protection de l’environnement, assemblés pour former la silhouette d’un globe.
Des représentants de gouvernements, du secteur privé et de la société civile – y compris des membres de la Communauté internationale bahá’íe – participeront aux délibérations ayant pour objets la réduction de la pauvreté, l’avancement de la justice sociale et la protection environnementale.

Alors que la Conférence Rio+20, dénommée officiellement Conférence des Nations unies sur le développement durable, a débuté le 13 juin, près de 50 000 participants sont également attendus à une série d’évènements annexes.

Le délégué bahá’í, Peter Adriance, était présent au Sommet de la terre en 1992. « Depuis lors, nous avons fait des progrès substantiels dans certains domaines du développement durable, a-t-il expliqué. Aujourd’hui, le terme est plus largement compris et utilisé. De nombreuses communautés, entreprises et institutions ont adopté de nouvelles démarches innovantes dans leur manière d’aborder les défis de la durabilité. »

« Cependant, de nombreuses questions sont beaucoup plus urgentes qu’il y a 20 ans. Certains des mêmes défis persistent et, de surcroît, nous sommes plus préoccupés par des problèmes tels que le changement climatique et la crise économique mondiale. »
L’importance de l’éthique et de la spiritualité en tant que facteurs stimulants de la promotion du développement durable sera un trait majeur de la contribution bahá’íe à Rio+20.

« Un de nos principaux objectifs sera de nous entretenir avec les autres participants des principes moraux et éthiques qui sous-tendent les efforts pour éliminer les extrêmes de richesse et de pauvreté et pour préserver l’environnement de la planète pour les futures générations », a précisé Mary Akale qui, avec Daniel Perell, conduira la délégation, forte de 13 personnes, de la Communauté internationale bahá’íe à la conférence.

« Notre but est de discuter de certaines des questions les plus profondes liées au le développement durable, a ajouté M. Perell. Nous poserons des questions telles que : « Que signifie être membre de la famille humaine ? » et « En quoi cette appartenance influence-t-elle notre vie quotidienne ou les institutions de la gouvernance mondiale ? »

Pour prendre connaissance de la brochure en français des Nations unies consacrée à la conférence de Rio+20, veuillez cliquer ici http://www.un.org/fr/sustainablefuture/pdf/conf_brochure_fr.pdf

La contribution bahá’íe inclut :

•La présentation d’une déclaration officielle de la Communauté internationale bahá’íe.

•Le co-parrainage de deux événements parallèles, qui se sont déroulés le 13 juin, sur le site principal de la conférence des Nations unies, centrés sur les thèmes de « extremes of wealth and poverty in a green economy » (extrêmes de richesse et de pauvreté dans une économie verte) et « synergies between faith values and education for sustainable development » (synergies entre les valeurs de la foi et l’éducation au développement durable ).

• La participation à « Youth Blast » (Explosion de la jeunesse), une conférence parallèle pour les jeunes. Plus précisément, la Communauté internationale bahá’íe parrainera un atelier interactif sur le thème de « trusteeship in the context of sustainable development » (La responsabilité réciproque dans le contexte du développement durable).

• L’organisation de deux événements parallèles par la communauté bahá’íe brésilienne au Sommet des peuples, une conférence de la société civile qui s’est déroulée le vendredi 15 juin. Les sessions examineront les « spiritual principles for development » (les principes spirituels du développement) et le « social role of religions » (le rôle social des religions).

• La participation de membres du IEF ou Forum international de l’environnement (organisation d’inspiration bahá’íe) à plusieurs rencontres précédant la conférence, y compris le «Global Research Forum on Sustainable Consumption and Production» (Le Forum mondial de la recherche sur la consommation et la production durables) ainsi que le «Forum on Science, Technology and Innovation for Sustainable Development» (le Forum sur la science, la technologie et l’innovation pour le développement durable).

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