Les violations des droits de l’homme par l’Iran condamnées lors d’événements nationaux

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WASHINGTON D.C., Etats-Unis, publié le 2 mars 2012 – Des événements à l’échelle nationale ont eu lieu récemment aux États-Unis, en Bulgarie et au Canada. Ils reflètent le tollé mondial actuel face à la répression des bahá’ís par les autorités iraniennes.

Le député de New York, Michael Grimm, lors de sa prise de parole à l’audience du 15 février dans le bâtiment du Capitole des États-Unis, pour promouvoir l’adoption de deux résolutions condamnant les violations des droits de l’homme par l’Iran. « Nous devons faire savoir au gouvernement iranien que nous ne tolérons pas la persécution injuste des bahá’ís, ni d’aucune religion ni d’aucun citoyen iranien », a déclaré le député Grimm.
Le député de New York, Michael Grimm, lors de sa prise de parole à l’audience du 15 février dans le bâtiment du Capitole des États-Unis, pour promouvoir l’adoption de deux résolutions condamnant les violations des droits de l’homme par l’Iran. « Nous devons faire savoir au gouvernement iranien que nous ne tolérons pas la persécution injuste des bahá’ís, ni d’aucune religion ni d’aucun citoyen iranien », a déclaré le député Grimm.
« Une audience dans les bâtiments du Capitole américain a rassemblé, le 15 février, une centaine de membres du personnel du Congrès, de fonctionnaires de l’agence américaine, ainsi que des représentants des droits de l’homme et d’ONG religieuses.

Cette audience avait pour objet de promouvoir l’adoption de la résolution 134 de la Chambre des représentants et la résolution 80 du Sénat, qui condamnent l’emprisonnement pour 20 ans des sept responsables bahá’ís iraniens. Un appel a également été lancé pour des sanctions contre les fonctionnaires iraniens qui sont « directement responsables de violations flagrantes des droits de l’homme en Iran, y compris envers la communauté bahá’íe ».

Le 16 février, la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale a tenu une réunion avec des membres des familles des enseignants bahá’ís emprisonnés en Iran. Le président de la commission, Leonard Leo, a déclaré que celle-ci continuerait de suivre de près et d’attirer l’attention sur la détresse de la communauté bahá’íe.
Le 16 février, la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale a tenu une réunion avec des membres des familles des enseignants bahá’ís emprisonnés en Iran. Le président de la commission, Leonard Leo, a déclaré que celle-ci continuerait de suivre de près et d’attirer l’attention sur la détresse de la communauté bahá’íe.
Nous devons faire savoir au gouvernement iranien que nous ne tolérons pas la persécution injuste des bahá’ís ni d’aucune religion ni d’aucun citoyen iranien », a déclaré à l’audience le député de New York, Michael Grimm. « Il est temps pour nous de dire ce que nous pensons et d’éveiller les consciences. »

Le député de Californie, Howard Berman – un doyen du comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants – a dressé la liste des abus contre les bahá’ís iraniens et s’est indigné : « Quel genre de régime malsain traite ses citoyens de cette manière ? »

Lors d’une audience, le 15 février, dans les locaux du Capitole américain, Felice Gaer - commissaire à la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale – a abordé la diabolisation systématique des bahá’ís par l’Iran. « Il s’agit de personnes qui ont non seulement été emprisonnées, mais aussi systématiquement transformées en quelque chose d’inhumain », a déclaré Mme Gaer.
Lors d’une audience, le 15 février, dans les locaux du Capitole américain, Felice Gaer – commissaire à la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale – a abordé la diabolisation systématique des bahá’ís par l’Iran. « Il s’agit de personnes qui ont non seulement été emprisonnées, mais aussi systématiquement transformées en quelque chose d’inhumain », a déclaré Mme Gaer.
Felice Gaer, commissaire à la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, a abordé la diabolisation systématique des bahá’ís par l’Iran comme une partie d’une tentative pour « s’assurer qu’ils n’existent plus ».

« Il s’agit de personnes qui non seulement ont été emprisonnées, mais aussi systématiquement transformées en quelque chose d’inhumain, a déclaré Mme Gaer. Pourquoi et comment ? En leur déniant une existence, en les privant de leurs droits fondamentaux, en leur refusant le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit de se marier, le droit d’enterrer leurs morts, le droit de toucher un héritage, le droit d’être un humain et de vivre comme des êtres humains. »

Le 16 février, la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale a reçu la visite de plusieurs bahá’ís venus l’informer de l’évolution du statut de la communauté bahá’íe en Iran. La commission a pu entendre le témoignage de membres des familles des enseignants bahá’ís emprisonnés en Iran, ainsi que d’un ancien étudiant et d’un ancien enseignant de l’Institut bahá’í d’enseignement supérieur.
Le 16 février, la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale a reçu la visite de plusieurs bahá’ís venus l’informer de l’évolution du statut de la communauté bahá’íe en Iran. La commission a pu entendre le témoignage de membres des familles des enseignants bahá’ís emprisonnés en Iran, ainsi que d’un ancien étudiant et d’un ancien enseignant de l’Institut bahá’í d’enseignement supérieur.
Les remarques de Mme Gaer ont été prononcées deux jours après la réception, par le groupe d’étude sur la liberté religieuse de la Chambre des représentants américaine, d’un rapport récent de la Communauté internationale bahá’íe, intitulé « Incitation à la haine : la campagne médiatique de l’Iran pour diaboliser les bahá’ís ». Ce rapport analyse la manière dont le gouvernement iranien utilise systématiquement des médias contrôlés par l’État pour attiser la haine contre les bahá’ís.

Conférence en Bulgarie

Le 9 février, à Sofia en Bulgarie, une conférence sur la tentative de l’Iran pour exclure les jeunes bahá’ís de l’éducation supérieure a bénéficié de la participation de hauts fonctionnaires du gouvernement, de diplomates, d’universitaires et de groupes de défense des droits de l’homme.

Une conférence s’est tenue le 9 février à Sofia en Bulgarie pour examiner la tentative de l’Iran pour exclure les jeunes bahá’ís de l’enseignement supérieur. Georgi Kalaydzhiev, du cabinet du Premier ministre de Bulgarie, à gauche sur la photo, a promis le soutien du Premier ministre dans la défense des bahá’ís iraniens.
Une conférence s’est tenue le 9 février à Sofia en Bulgarie pour examiner la tentative de l’Iran pour exclure les jeunes bahá’ís de l’enseignement supérieur. Georgi Kalaydzhiev, du cabinet du Premier ministre de Bulgarie, à gauche sur la photo, a promis le soutien du Premier ministre dans la défense des bahá’ís iraniens.
Georgi Kalaydzhiev, du cabinet du Premier ministre bulgare, a promis le soutien du Premier ministre pour prendre part à la défense les bahá’ís iraniens, déclarant : « Nous souhaitons vivement contribuer à cette cause pour le respect des droits de l’homme et pour la liberté de toutes les communautés religieuses. »

« Par le passé, nous nous sommes également trouvés dans une situation de répression et, à présent, nous en voyons le résultat, la nécessité de développement spirituel…, a déclaré M. Kalaydzhiev. C’est pourquoi nous éprouvons la plus sincère compassion pour les problèmes des bahá’ís en Iran. »

Audience au sénat canadien

Suite à une audience commencée à la fin de l’année dernière, un certain nombre de sénateurs canadiens se sont également exprimés ce mois-ci au sujet des prisonniers injustement détenus en Iran, y compris des avocats et des militants des droits de l’homme, ainsi que des journalistes et des bahá’ís.

Le 7 février, Salma Ataullahjan – une sénatrice de confession musulmane – a soulevé le cas d’un des sept responsables bahá’ís qui purge actuellement une peine de 20 ans de prison. « Je condamne la violation déplorable des droits de l’homme par le régime iranien et demande la libération immédiate de Behrouz Tavakkoli, illégalement retenu prisonnier », a déclaré la sénatrice Ataullahjan.

Le sénateur Romeo Dallaire, qui avait déclaré en décembre 2011 que le traitement des bahá’ís par l’Iran avait atteint « des conditions de pré-génocide », a également cité des exemples tirés du rapport « Incitation à la haine ».

« Associée à des images de diabolisation, cette propagande alimente l’intolérance dans les parties les plus intégristes de la société iranienne. L’extrémisme existe », a-t-il affirmé.

Couverture du Baha’i World News Service de la persécution des bahá’ís en Iran

•Le Baha’i World News Service a publié un dossier spécial qui comprend des articles supplémentaires et des informations sur la campagne de l’Iran visant à refuser l’éducation supérieure aux bahá’ís. Il comporte des nouvelles des derniers développements, un résumé de la situation, le profil des enseignants bahá’ís emprisonnés, des articles spécifiques, des études de cas, des témoignages d’étudiants, des références et des liens. Ce dossier spécial peut être consulté surhttp://news.bahai.org/human-rights/iran/yaran-special-report/ et en français sur ce site officiel des bahá’ís de France à la page Campagne du gouvernement iranien d’exclusion des étudiants bahá’ís de l’enseignement supérieur

•Pour des informations en français, vous pouvez consulter sur ce site officiel des bahá’ís de France le dossier Iran.

•Une autre page Special Report comprend des articles et des informations générales concernant les sept responsables bahá’ís iraniens – leur vie, leur emprisonnement, leur procès et leur condamnation, ainsi que les allégations portées à leur encontre. Il présente également d’autres sources d’informations au sujet de la persécution de la communauté bahá’íe d’Iran.

•La page International Reaction de Bahá’í World News Service est régulièrement mise à jour avec les réactions de gouvernements, d’organisations non-gouvernementales et de personnalités éminentes aux mesures prises contre les bahá’ís d’Iran.

•La page Media Reports présente un résumé de la couverture médiatique mondiale.

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