Pour l’anniversaire de la naissance de Bahá’u’lláh, un nouveau site de photos met en lumière sa vie

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Page d’accueil du nouveau site internet, consacré à Bahá’u’lláh, qui comprend pas moins de 120 photographies de son  pays natal, des villes où Il séjourna lors de son exil ainsi que des lieux et des reliques qui sont en rapport avec sa vie extraordinaire.
Page d’accueil du nouveau site internet, consacré à Bahá’u’lláh, qui comprend pas moins de 120 photographies de son pays natal, des villes où Il séjourna lors de son exil ainsi que des lieux et des reliques qui sont en rapport avec sa vie extraordinaire.
Haïfa, Israël, Paris, publié le 12 novembre 2007 – A travers toute la France, les bahá’ís ont célébré l’anniversaire de la naissance de Bahá’u’lláh.

Les célébrations ont leur caractère propre selon les personnes qui se sont chargé de l’organisation, mais chacune d’elle comprend néanmoins deux parties : un temps de recueillement et un temps de convivialité.

Les festivités peuvent se dérouler depuis le 11 novembre, après le coucher du soleil, jusqu’au 12 novembre avant le coucher du soleil. Elles sont ouvertes à toute personne, quelque que soit sa confession.

A cette occasion, la Communauté internationale bahá’íe a annoncé la mise en ligne d’un nouveau site internet – http://www.bahaullah.org (en anglais).

Le nouveau site présente de nombreuses photographies qui aideront l’internaute à comprendre la vie de Bahá’u’lláh. Quelques-unes d’entre elles sont totalement inédites et plusieurs autres n’ont eu qu’une diffusion restreinte.

Par exemple à Strasbourg, les bahá’ís ont célébré la Naissance de Bahá’u’lláh au centre bahá’í en débutant la commémoration par des prières et des textes
Par exemple à Strasbourg, les bahá’ís ont célébré la Naissance de Bahá’u’lláh au centre bahá’í en débutant la commémoration par des prières et des textes
« Le but de ce site est d’illustrer la vie de Bahá’u’lláh à travers des photographies de lieux, d’objets et de reliques qui lui sont directement associés » explique Douglas Moore, directeur du Bureau d’information publique de la Communauté internationale bahá’íe.

« Nous avons essayé de regrouper une collection unique de photos, dont beaucoup d’entre elles ne sont généralement pas disponibles, afin d’offrir une meilleure appréciation de la vie de Bahá’u’lláh et de l’époque pendant laquelle Il a vécu », poursuit Monsieur Moore.

Plutôt que de fournir une histoire détaillée ou une présentation littéraire de la foi bahá’íe, ce nouveau site sur la toile a pour but d’émouvoir ceux qui s’y connecteront.

« Il appelle davantage à la contemplation et au ressenti, ajoute encore Monsieur Moore. Il complète, par conséquent, d’autres sites sur le net qui offrent une description beaucoup plus complète de la religion bahá’íe. »

A Reims aussi la communauté s’est rassemblée pour célébrer ce jour saint dans la joie et la bonne humeur
A Reims aussi la communauté s’est rassemblée pour célébrer ce jour saint dans la joie et la bonne humeur
Bahá’u’lláh était un noble Persan, qui dans le courant du dix-neuvième siècle a revendiqué le statut de nouveau Messager de Dieu indépendant ; celui dont la venue avait été annoncée par tous les livres sacrés et les Messagers divins du passé incluant : Abraham, Krishna, Moïse, Zoroastre, Bouddha, Jésus et Mohammed.

Bahá’u’lláh, né en 1817, a été exilé de sa ville natale Téhéran et banni vers l’Empire Ottoman, de Baghdad à Constantinople (actuellement Istanbul), puis finalement à Saint-Jean d’Acre (actuellement Akka en Israël).

Selon Monsieur Moore, « Ce site s’adresse à une large audience, non seulement aux bahá’ís et à ceux qui ont un profond intérêt pour la foi, mais aussi à tous ceux qui, dans une perspective historique et académique, veulent découvrir la documentation photographique qui existe sur ce personnage unique que fût Bahá’u’lláh ».

Au centre national bahá’í à Paris, les participants à cette commémoration ont partagé un moment de convivialité à l’issue du temps de recueillement
Au centre national bahá’í à Paris, les participants à cette commémoration ont partagé un moment de convivialité à l’issue du temps de recueillement
Il fait néanmoins remarquer que ce site internet ne montre aucune photographie de Bahá’u’lláh. Une telle photographie existe, mais elle est traitée avec une extrême déférence et n’est exposée aux regards que dans des circonstances particulières. Elle n’est jamais publiée par les bahá’ís, ni reproduite par eux.

Les photographies de ce nouveau site, consacré à la vie de Bahá’u’lláh, proviennent des archives du Centre Mondial bahá’í à Haïfa.

Les pages qui introduisent les différentes sections sur ce site incluent des cartes de l’Orient afin de permettre aux internautes de se situer.

Voici deux extraits de ce nouveau site qui concernent l’enfance et la jeunesse de Bahá’u’lláh :

L’enfance de Bahá’u’lláh

La ville de Téhéran en Iran où Bahá’u’lláh est né.
La ville de Téhéran en Iran où Bahá’u’lláh est né.
Bahá’u’lláh, dont le titre signifie « La Gloire de Dieu » en langue arabe est né le 12 novembre 1817 à Téhéran, en Iran. Il était le fils de Mirza Buzurg-i-Nuri, un riche ministre membre du Gouvernement. Les ascendances de sa famille remontaient aux grandes dynasties de l’Iran impérial d’autrefois. Jeune homme mena une vie princière, recevant une éducation largement centralisée sur la calligraphie, l’équitation, la poésie classique et le maniement du sabre.

Son fils ‘Abdu’l-Bahá, disait à propos de Son enfance :
« … Bahá’u’lláh, appartenait à la noblesse persane. Dès sa plus tendre enfance, Il se distinguait déjà de ses camarades et amis…en sagesse, intelligence et comme un puits de connaissances nouvelles, Il était en avance par rapport à Son âge et se distinguait de Son entourage. Tous ceux qui Le connaissaient était étonné par Sa précocité. Il était usuel pour eux de dire « un tel enfant ne vivra pas, car la croyance était communément basée sur le fait qu’un tel enfant précoce ne pouvait atteindre l’âge de la maturité. »

La jeunesse de Bahá’u’lláh

La maison de Bahá’u’lláh à Takur dans la province de Mázindarán, a été détruite par le gouvernement iranien en 1981.
La maison de Bahá’u’lláh à Takur dans la province de Mázindarán, a été détruite par le gouvernement iranien en 1981.
La famille de Bahá’u’lláh possédait plusieurs maisons, dont une située à Takur dans la province de Mázindarán. Selon la coutume de cette époque, en tant que fils d’un membre influent du gouvernement, Bahá’u’lláh ne reçut pas d’éducation formelle. Pourtant lorsqu’il eût atteint l’âge de 14 ans, il devint célèbre en raison de Son savoir. Il pouvait en effet converser sur n’importe quel sujet et résoudre tous les problèmes qui lui étaient soumis. Dans les grandes assemblées, il discutait avec les Ulémas, (les dirigeants religieux dans l’Islam), et il avait l’art d’éclaircir des points religieux inextricables. Tous l’écoutaient avec le plus grand intérêt.

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