Une bahá’íe témoigne aux Nations Unies sur l’entente entre les religions

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Mitra Deliri, qui vit en Tanzanie, a témoigné devant les Nations Unies du pluralisme religieux existant dans son pays.
Mitra Deliri, qui vit en Tanzanie, a témoigné devant les Nations Unies du pluralisme religieux existant dans son pays.
New-York, Nations Unies, publié le 6 novembre 2007 – Une bahá’íe de Tanzanie, où différentes communautés religieuses vivent en paix, a témoigné devant l’Assemblée générale des Nations Unies sur les moyens de promouvoir l’entente religieuse.

Pendant une séance informelle sur le thème “Entente et coopération inter-religieuse et inter-culturelle pour la paix”, Mitra Deliri a dit que dans son pays : « d’importantes populations de chrétiens et de musulmans vivent côte à côte, se marient entre eux et célèbrent ensemble les fêtes religieuses. »

« C’est un exemple vivant de pluralisme religieux, dit-elle. Cette coexistence n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt le résultat de la vision et de l’action délibérée des dirigeants tanzaniens. Cette action remonte à la période du premier président du pays. »

Madame Deliri, qui représentait la Communauté internationale bahá’íe à cette conférence de deux jours, a souligné qu’il était important, pour les gouvernements de créer un climat où la liberté de religion ou de croyance soit clairement respectée par la loi et la pratique.

« Un tel climat doit être libre des incitations à la violence ou à l’hostilité au nom de la religion, ajoute-t-elle. Lorsque des opinions discutables sur les religions sont exprimées, il est de la responsabilité de l’état d’accorder un droit de réponse. La norme minimale est que les deux parties doivent être en mesure de répondre légalement et pacifiquement de façon à permettre au public d’arriver à ses propres conclusions. C’est dans ce climat que la compréhension et la coopération peuvent prendre racine. »

Elle a recommandé un certain nombre de stratégies pour promouvoir la compréhension inter-religieuse et inter-culturelle. Ces stratégies incluent une politique universelle et obligatoire d’instruction et un cursus relatif à la religion et à l’éducation. Elles comprennent également l’utilisation des nouveaux médias afin de promouvoir le respect, prévenir les conflits et obtenir l’accroissement de la cohésion sociale.

Madame Deliri faisait partie des deux douzaines de représentants d’organisations non-gouvernementales et religieuses du monde entier qui sont intervenus devant l’Assemblée générale.

Parmi les autres orateurs, on peut citer, par exemple, Paul Knitter du séminaire de l’Union théologique aux États-Unis, Gamal I. Serour du Centre islamique international pour la recherche et l’étude des populations du Centre Al Azhar en Egypte, Sohan Lal Gandhi de l’Organisation mondiale Anuyrat en Inde, Fatima Ahmed de Zenab pour le développement des femmes au Soudan et Steven Rockefeller de la Charte internationale pour la Terre aux Etats-Unis.

Il a été prévu que la session sur la compréhension inter-religieuse et inter-culturelle se poursuive par un dialogue à haut niveau entre les gouvernements.

La foi bahá’íe, avec sa croyance en l’unité de l’humanité et des religions, a depuis longtemps encouragé l’harmonie religieuse et soutenu l’activité et le dialogue inter-religieux.

« Fréquentez tous les hommes et les disciples de toutes les religions dans un esprit d’amitié et de concorde. » Bahá’u’lláh

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