Des voix européennes se joignent à la communauté internationale pour condamner la persécution des bahá’ís yéménites

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CIB BRUXELLES, publié le 27 février 2018 – Plus de 100 membres du Parlement européen et des parlements nationaux à travers l’Europe ont signé une déclaration appelant à la libération immédiate de tous les prisonniers bahá’ís au Yémen, dont Hamid bin Haydara, condamné à mort par exécution publique au début de l’année. La lettre est adressée aux autorités houthistes qui contrôlent Sanaa, la capitale.

Le bâtiment du Parlement européen. Plus de 100 membres du Parlement européen et des parlements nationaux à travers l'Europe ont signé une déclaration appelant à la libération de tous les prisonniers bahá'ís yéménites. (Photo obtenue par Wikimedia Commons)
Le bâtiment du Parlement européen. Plus de 100 membres du Parlement européen et des parlements nationaux à travers l’Europe ont signé une déclaration appelant à la libération de tous les prisonniers bahá’ís yéménites. (Photo obtenue par Wikimedia Commons)

Dans le contexte d’une récente vague de persécutions visant la communauté bahá’íe de Sanaa, les 103 signataires de la lettre – dont l’Autriche, la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Espagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni – ont rejoint de nombreuses voix autour du monde condamnant les actions des autorités houthistes. Le mois dernier, plusieurs experts des droits de l’homme de l’ONU ont lancé un appel aux autorités houthistes pour annuler la condamnation de M. Haydara. La sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen a également abordé cette question lors de sa session de janvier 2018.

Actuellement, sept bahá’ís sont emprisonnés à Sanaa et se sont vu refuser les droits humains fondamentaux. Parmi eux, Hamed bin Haydara a été détenu le plus longtemps. M. Haydara a été condamné à mort par le tribunal pénal spécialisé de Sanaa, au Yémen, le 2 janvier 2018. Il est en prison depuis décembre 2013, date à laquelle il a été arbitrairement arrêté sur son lieu de travail. Le cas de M. Haydara est marquant pour son manque total de procédure régulière. Lors de la récente audience de M. Haydara, le juge local a également appelé à la dissolution de toutes les institutions bahá’íes élues, mettant en danger toute la communauté bahá’íe.

Pour lire la déclaration, cliquez ici (pdf).

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