La communauté bahá’íe participe au premier Sommet humanitaire mondial

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ISTAMBUL, publié le 26 mai 2016 – Avec une marée montante de catastrophes naturelles et de troubles civils généralisés, la communauté des nations se rend compte de la nécessité impérieuse de travailler plus étroitement pour assurer des réponses efficaces aux crises humanitaires.

Cette prise de conscience a conduit au tout premier Sommet humanitaire mondial, organisé par les Nations unies et qui s’est tenu à Istanbul, en Turquie, les 23 et 24 mai 2016. Le sommet a réuni des chefs de gouvernement, ainsi que des dirigeants d’entreprises, d’organismes d’aide, de la société civile et d’organisations religieuses.

Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, prononce le discours d’ouverture lors du Sommet humanitaire mondial, tenu à Istambul, en Turquie, les 23 et 24 mai. (Photo : Sommet humanitaire mondial, https://www.flickr.com/photos/worldhumanitariansummit/27095548062/in/album-72157668683012796/)
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, prononce le discours d’ouverture lors du Sommet humanitaire mondial, tenu à Istambul, en Turquie, les 23 et 24 mai.
(Photo : Sommet humanitaire mondial)

« Un nombre record de personnes, 130 millions au total, ont désormais besoin d’aide pour survivre », a déclaré Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, lors de son allocution d’ouverture du Sommet. « Plus de personnes ont été forcées de quitter leur domicile qu’à aucun autre moment depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. »

Un communiqué publié par la Baha’i International Community (BIC) (Communauté internationale bahá’íe) pour cette occasion, intitulé Rising Together: Building the Capacity to Recover from Within (Se lever ensemble : bâtir la capacité à se reconstruire de l’intérieur), se fonde sur l’expérience de la communauté bahá’íe au cours des dernières décennies, expérience acquise avec le développement communautaire et les réponses aux catastrophes naturelles. Le document met en lumière les efforts bahá’ís en cours sur le terrain, qui sont axés sur le développement des capacités des individus, des communautés et des institutions dans un processus de transformation sociale qui améliore considérablement la résilience d’une communauté.

Steve Karnick et Bani Dugal, les représentants de la Communauté internationale bahá’íe au Sommet humanitaire mondial à Istambul le 23 mai 2016.
Steve Karnick et Bani Dugal, les représentants de la Communauté internationale bahá’íe au Sommet humanitaire mondial à Istambul le 23 mai 2016.

Commentant le sommet, Bani Dugal, la représentante de la BIC auprès des Nations unies, a déclaré : « À ce stade, il semble essentiel pour les institutions et les organisations engagées dans l’aide aux sinistrés d’apprendre comment conduire efficacement les communautés qui sont directement touchées, à les consulter, à planifier avec elles, et à apprendre avec elles. »

« Veiller à ce que le développement se poursuive après que l’attention du monde se sera déplacée vers le défi suivant est essentiel à la prospérité à long terme des communautés touchées par une catastrophe et dépend de la participation des populations qui ont été touchées. »

« Nous découvrons que les opérations de secours d’urgence en cas de catastrophe peuvent être sources d’unité et peuvent faire ressortir la force d’une communauté, a expliqué lors de l’événement Steve Karnik, un autre représentant de la BIC. Plutôt que de considérer ce travail comme une simple réponse à une catastrophe naturelle, nous pouvons considérer ces moments, aussi tragiques qu’ils puissent être, comme l’occasion pour les communautés de rassembler leurs ressources matérielles et morales et de devenir plus fortes et plus résilientes pour l’avenir.

« S’approprier leur propre développement est devenu un élément fondamental de la réponse des communautés bahá’íes aux catastrophes et, d’une façon plus générale, dans le développement social et économique. Notre expérience provient des efforts des communautés bahá’íes à travers le monde qui ont subi des catastrophes naturelles. Et nous avons appris que plus le modèle de vie collective dans une communauté est fort, plus sa résilience est grande. »

Le discours d’ouverture de M. Ban a attiré l’attention sur l’importance de l’union des nations pour répondre de façon significative aux défis que la vague croissante de catastrophes dans le monde représente pour l’humanité.

« Une génération de jeunes pense que nous nous sommes égarés, a-t-il déclaré. Nous sommes ici pour façonner un avenir différent. Aujourd’hui, nous déclarons : nous sommes une seule humanité, avec des responsabilités partagées. Décidons, ici et maintenant, non seulement de garder les gens en vie, mais de leur donner une chance de vivre dans la dignité. »

Afin de développer un processus d’apprentissage sur ce sujet et sur la façon dont elle et les organisations qui partagent les mêmes convictions peuvent jouer leur rôle, la BIC réunira différents acteurs sociaux le mois prochain dans son bureau de New York dans le but de réfléchir aux résultats du sommet.

 

 

 

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