Le temple est salué comme un « cadeau » remarquable pour le Chili et le continent

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SANTIAGO, Chili, publié le 13 octobre 2016 – Aux abords de Santiago, sur les contreforts des Andes, un événement extraordinaire a eu lieu le jeudi 13 octobre 2016, l’inauguration publique tant attendue de la maison d’adoration bahá’íe pour l’Amérique du Sud, le dernier des temples bahá’ís continentaux à être érigé.

Conduisant une délégation d'invités de marque de la maison d'adoration se trouvent de gauche à droite : le ministre-secrétaire général Nicolás Eyzaguirre, représentant la présidente du Chili ; la représentante de la Maison universelle de justice, Antonella Demonte ; Mme la maire de Peñalolén, Caroline Leitao ; et Felipe Duhart, le secrétaire de l'Assemblée spirituelle nationale des bahá'ís du Chili.
Conduisant une délégation d’invités de marque de la maison d’adoration se trouvent de gauche à droite : le ministre-secrétaire général Nicolás Eyzaguirre, représentant la présidente du Chili ; la représentante de la Maison universelle de justice, Antonella Demonte ; Mme la maire de Peñalolén, Caroline Leitao ; et Felipe Duhart, le secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Chili.

Quelque 500 invités en provenance du Chili, y compris de hauts responsables du gouvernement et de la société civile, ainsi que des représentants d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et d’Amérique du Nord et des Caraïbes, et d’autres régions plus éloignées, se sont réunis pour la première d’une série de cérémonies d’ouverture de cette fin de semaine qui amèneront plus de 5 000 bahá’ís, originaires de 110 pays, sous le dôme élancé de la maison d’adoration.

À l’ouverture de la cérémonie d’inauguration, Felipe Duhart, le secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Chili, a déclaré que le désir des bahá’ís est que « la maison d’adoration devienne le cœur et le centre névralgique de toute la société », et « un sanctuaire pour la prière ».

Ce rôle que possède la maison d’adoration d’« espace transcendant qui cherche le respect et l’unité de toutes les confessions religieuses » a été souligné par Nicolás Eyzaguirre, le ministre-secrétaire général, qui représentait la présidente du Chili.

« C’est un temple qui rend notre paysage encore plus beau », a-t-il ajouté. « Il va devenir une icône et il nous rappellera combien il est important de trouver l’unité entre la ville et la nature. »

Des visiteurs s’approchant de la maison d'adoration
Des visiteurs s’approchant de la maison d’adoration

Le temple est situé à Peñalolen, une commune dont le nom en langue locale signifie réunion des frères. Pour le site de la dernière maison d’adoration bahá’íe continentale, il ne pouvait y avoir de meilleur nom, ni de meilleur emplacement.

Le gouverneur de la région métropolitaine de Santiago, Claudio Orrego, s’est adressé à l’auditoire en termes émouvants. Faisant écho aux remarques du ministre, il a expliqué que le temple a été considéré comme un « immense cadeau » pour les citoyens du Chili et d’ailleurs.

« Aujourd’hui, nous voyons la beauté de sa création, ainsi que toutes les forces divines et humaines qui l’ont rendu possible », a encore déclaré M. Orrego.

Des fleurs dans les jardins de la maison d’adoration
Des fleurs dans les jardins de la maison d’adoration

« Santiago sera différent à partir de maintenant grâce à ce magnifique temple qui nous a été offert… Peu importe la religion à laquelle nous appartenons ou la foi que nous professons, nos villes sont assoiffées de quiétude et de transcendance. »

Les invités, dont beaucoup étaient vêtus de costumes traditionnels, ont monté les marches à flanc de montagne pour le premier programme de dévotion qui s’est tenu dans la maison d’adoration. Durant ce programme, une allocution de bienvenue a été prononcée par Mme Antonella Demonte, la représentante de la Maison universelle de justice, et des prières et des écrits saints ont été récités et chantés par une chorale composée de 60 chanteurs du Chili et des communautés bahá’íes du reste du monde.

Une prière pour l’unité a été chantée en mapuche, une langue aborigène du Chili, par Berta Blanco, qui était parmi les premières personnes de son peuple à se joindre à la communauté bahá’íe il y a plus de 40 ans.

« Je pense que le temple va apporter beaucoup de changements pour ma famille, pour ma communauté, pour mon peuple, pour la culture dont je suis originaire », a-t-elle déclaré.

Des représentants de diverses communautés religieuses du Chili ont également salué l’édification du temple dans leur ville.

Des visiteurs appartenant à plusieurs origines culturelles différentes étaient parmi les invités à la cérémonie d'ouverture de la maison d’adoration.
Des visiteurs appartenant à plusieurs origines culturelles différentes étaient parmi les invités à la cérémonie d’ouverture de la maison d’adoration.

Le père Georges Abed de l’église orthodoxe syrienne a vécu et travaillé à Santiago pendant environ 26 ans. Il a décrit la maison d’adoration comme « un grand cadeau pour la société ici, car elle aide à ouvrir l’esprit et à voir la fraternité des citoyens dans la ville ».

Le rabbin Daniel Zang, représentant la communauté juive, a déclaré : « Prier ensemble fait partie intégrante de notre culte, afin que toute l’humanité puisse se réunir et demander à Dieu la paix et la fraternité. »

Ce 13 octobre, le pouvoir du temple d’unir l’humanité dans  toutes ses diverses cultures et ses diverses couleurs – ainsi que sa position unique entre la ville et les montagnes – était devenu évident aux yeux de tous.

  • Conduisant une délégation d'invités de marque de la maison d'adoration se trouvent de gauche à droite : le ministre-secrétaire général Nicolás Eyzaguirre, représentant la présidente du Chili ; la représentante de la Maison universelle de justice, Antonella Demonte ; Mme la maire de Peñalolén, Caroline Leitao ; et Felipe Duhart, le secrétaire de l'Assemblée spirituelle nationale des bahá'ís du Chili.
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