Les réceptions du Naw-Rúz favorisent l’harmonie

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Des autorités locales, des dirigeants religieux des confessions chrétiennes, juives et musulmanes ainsi que des représentants de la société civile se sont réunis le 24 mars dans une ancienne résidence historique de ‘Abdu’l-Bahá, située dans le vieux Saint-Jean-d’Acre pour la réception de cette année.
Des autorités locales, des dirigeants religieux des confessions chrétiennes, juives et musulmanes ainsi que des représentants de la société civile se sont réunis le 24 mars dans une ancienne résidence historique de ‘Abdu’l-Bahá, située dans le vieux Saint-Jean-d’Acre pour la réception de cette année.

CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í, publié le 6 avril 2017 – En août 1868, Bahá’u’lláh et ses compagnons sont arrivés par mer à la cité-prison de Saint-Jean-d’Acre en application de l’édit ottoman de bannissement perpétuel. Son exil a permis à la Terre sainte de devenir le cœur spirituel et administratif du monde bahá’í. Ceux qui servent au Centre mondial bahá’í ont depuis le début essayé d’incarner, par leur vie et leur travail, une conscience de l’unité de l’humanité.

La célébration annuelle du Naw-Rúz, le nouvel an bahá’í, a été une occasion pour le Centre mondial bahá’í de réunir en toute amitié de nombreuses personnes provenant d’horizons divers. En plus d’une commémoration au Centre mondial lui-même, un ensemble de réceptions se sont déroulées, en même temps, à Saint-Jean-d’Acre et à Jérusalem.

Sarah Vader, secrétaire générale adjointe de la Communauté internationale bahá’íe, a ouvert la célébration avec des observations au sujet de la signification du Naw-Rúz pour les bahá’ís et sur l’importance de se réunir pour célébrer ce jour saint. « Naw-Rúz parle de renouveau et d’espoir », a déclaré Mme Vader.
Sarah Vader, secrétaire générale adjointe de la Communauté internationale bahá’íe, a ouvert la célébration avec des observations au sujet de la signification du Naw-Rúz pour les bahá’ís et sur l’importance de se réunir pour célébrer ce jour saint. « Naw-Rúz parle de renouveau et d’espoir », a déclaré Mme Vader.

Cette année, c’est dans une ancienne résidence historique de ‘Abdu’l-Bahá, située dans le vieux Saint-Jean-d’Acre, que des autorités locales, des chefs religieux des confessions chrétienne, juive et musulmane, ainsi que des représentants de la société civile, se sont réunis le 24 mars pour une fête du Naw-Rúz. Les 95 invités comprenaient le maire de Saint-Jean-d’Acre, Shimon Lankry, un membre de la Knesset, Zohrair Bahloul, le grand rabbin de la ville, un éminent cheikh musulman, l’archimandrite grec orthodoxe, un évêque catholique et d’autres dirigeants d’organisations religieuses et de la société civile de la ville.

La réception du Naw-Rúz à Jérusalem a rassemblé un éventail d’invités pour commémorer l’occasion festive de la nouvelle année.
La réception du Naw-Rúz à Jérusalem a rassemblé un éventail d’invités pour commémorer l’occasion festive de la nouvelle année.

Les participants à l’événement ont échangé de bons vœux à l’occasion du Naw-Rúz et ont eu l’occasion d’évoquer un passage bien connu de Bahá’u’lláh : « Cette étendue de terre n’est qu’une seule patrie et une seule demeure. Il vous appartient d’abandonner toute vaine gloire, source d’aliénation, et de tourner vos cœurs vers tout ce qui garantit l’harmonie. »

La réception à Jérusalem a rassemblé un grand nombre d’invités pour commémorer l’occasion festive de la nouvelle année. Sarah Vader, secrétaire générale adjointe de la Communauté internationale bahá’íe, a ouvert la célébration par des observations au sujet de la signification du Naw-Rúz pour les bahá’ís et de l’importance de se réunir pour célébrer ce jour saint.

L’honorable Salim Joubran, juge à la Cour suprême d’Israël, parlant à la réception. Le juge Joubran, qui prend sa retraite cette année, a été mis à l’honneur pour son service public et ses contributions à la coexistence.
L’honorable Salim Joubran, juge à la Cour suprême d’Israël, parlant à la réception. Le juge Joubran, qui prend sa retraite cette année, a été mis à l’honneur pour son service public et ses contributions à la coexistence.

« Pour les bahá’ís, Naw-Rúz n’est pas seulement un événement sur le calendrier. Il s’agit plutôt d’une occasion de revigorer les pouvoirs de l’esprit et de réexaminer les questions de cœur et de conscience. Cela commence par l’idée que le renouveau dans le monde de la nature est en fait un symbole du renouveau spirituel et une occasion pour l’individu d’explorer comment contribuer au bien-être matériel et spirituel d’autrui », a expliqué Mme Vader.

« Cet événement annuel est une occasion pour les bahá’ís de célébrer la nouvelle année avec les dirigeants gouvernementaux, sociétaux et religieux et d’ouvrir un espace pour permettre à des personnes de divers horizons de se rencontrer dans un esprit d’amitié et de célébrer notre patrimoine commun en tant que famille humaine », a-t-elle précisé.

Une prestation musicale à la réception du Naw-Rúz à Jérusalem.
Une prestation musicale à la réception du Naw-Rúz à Jérusalem.

Cette année, cette réception a également été l’occasion de reconnaître le service public et les contributions à la coexistence de l’honorable Salim Joubran, juge à la Cour suprême d’Israël, qui prend sa retraite cette année. Le juge Joubran, qui a grandi et vit à proximité des lieux saints bahá’ís à Saint-Jean-d’Acre et à Haïfa, a siégé à la Cour pendant quatorze ans et a défendu la coexistence et la justice tout au long de sa carrière.

L’honorable Salim Joubran, juge à la Cour suprême d’Israël, et Joshua Lincoln, secrétaire général de la Communauté internationale bahá’íe.
L’honorable Salim Joubran, juge à la Cour suprême d’Israël, et Joshua Lincoln, secrétaire général de la Communauté internationale bahá’íe.

En introduisant le juge Joubran lors de l’événement, Joshua Lincoln, secrétaire général de la Communauté internationale bahá’íe, a fait observer que « la notion de justice bahá’íe dans ses dimensions spirituelles, personnelles et sociales détient une station si élevée qu’elle est associée au nom et au titre de l’institution administrative suprême de la communauté bahá’íe, la Maison universelle de justice ».

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