Un rapporteur spécial de l’ONU fait l’éloge d’un documentaire sur le refus d’accès à l’éducation aux bahá’ís en Iran

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GENÈVE, publié le 22 mars 2015 – Un haut fonctionnaire de l’ONU a fait l’éloge du film To Light a Candle (Allumer une bougie), un film documentaire sur la persécution des bahá’ís en Iran, en tant qu’un effort important pour mieux faire connaître la situation désespérée à laquelle font face les jeunes bahá’ís qui sont privés de l’accès à l’enseignement supérieur en Iran.

Une table ronde après la projection de To Light a Candle (Allumer une Bougie) lors de la 28e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. De droite à gauche : Ahmed Shaheed, le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran ; Maziar Bahari, journaliste irano-canadien et cinéaste, le réalisateur de To Light a Candle ; Diane Ala’i, la représentante de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations unies à Genève.
Une table ronde après la projection de To Light a Candle (Allumer une Bougie) lors de la 28e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. De droite à gauche : Ahmed Shaheed, le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran ; Maziar Bahari, journaliste irano-canadien et cinéaste, le réalisateur de To Light a Candle ; Diane Ala’i, la représentante de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations unies à Genève.

Le mercredi 18 mars, Ahmed Shaheed, le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, s’est exprimé lors d’un événement parallèle à la 28e session du Conseil des Nations unies pour les droits de l’homme. Il a salué ce film, déclarant « qu’il est important d’utiliser un moyen aussi accessible qu’un documentaire pour transmettre le message sur les droits de l’homme ».

S’adressant à l’auditoire après la projection du film, à laquelle assistait son réalisateur Maziar Bahari, journaliste et cinéaste irano-canadien, qui a été emprisonné en Iran en 2009, M. Shaheed a expliqué : « Je considère que les bahá’ís sont la minorité la plus persécutée en Iran. »

« Je suis vraiment bouleversé par ce qui semble être une politique systématique de discrimination contre les bahá’ís, y compris dans le secteur de l’éducation », a-t-il en outre déclaré, ajoutant que la politique est tout à fait explicite, à tel point que les bahá’ís sont expulsés de l’université si leurs croyances religieuses sont connues.

« Je ne suis pas un bahá’í, mais je me soucie profondément de la situation des bahá’ís en Iran et des droits de l’homme en général en Iran », a déclaré M. Bahari.

« Au cours des 35 dernières années, chaque fois que nous avons vu la situation en Iran devenir plus répressive, nous avons vu que les premières victimes de cette répression sont les bahá’ís. » Comme M. Shaheed le dit à juste titre, les bahá’ís sont la minorité la plus persécutée en Iran et, en tant que tels, ils sont un baromètre de ce qui se passe dans ce pays.

La projection du film était parrainée par la Communauté internationale bahá’íe et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).

Des représentants de pays, des ONG, des militants des droits de l’homme et d’autres groupes participant aux sessions du Conseil des droits de l’homme ont assisté à cet évènement.

To Light a Candle souligne la réponse pacifique et constructive des bahá’ís face à une interdiction de longue date pour leurs jeunes d’accéder à des études universitaires. Ce qui n’est qu’un des aspects d’une vaste campagne, parrainée par le gouvernement, de persécution de la communauté bahá’íe dans ce pays.

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