SANTIAGO, publié le 30 avril 2015 – Au point du jour, juste avant l’aube du 29 avril, 65 représentants de différentes institutions et agences de la communauté bahá’íe étaient réunis à l’intérieur de la superstructure de la maison d’adoration bahá’íe pour l’Amérique du Sud. Ce rassemblement avait pour but de commémorer une étape importante et significative dans la construction de ce temple, à savoir le placement d’un symbole bahá’í à son pinacle.
En ce jour spécial, le neuvième jour du Riḍván, une représentation calligraphique de l’invocation Ô Gloire du Tout-Glorieux, appelée le Plus-Grand-Nom, a été hissée à quelque vingt-neuf mètres au-dessus du sol, au point le plus haut de la coupole du temple. Alors qu’elle était hissée vers sa destination, on entendait les voix du chœur chantant des versets sacrés dans une atmosphère d’allégresse et de recueillement.
Il y a des décennies, la défunte Amatu’l-Bahá Rúhíyyih Khánum – épouse du Gardien de la foi bahá’íe et Main de la Cause de Dieu – avait préparé un petit coffret d’argent ornemental contenant de la poussière collectée à l’intérieur du tombeau du Báb sur le mont Carmel, en Terre sainte. Ce coffret d’argent a été placé au cœur de la sculpture sur bois du Plus-Grand-Nom, avant qu’il soit porté à sa place permanente au pinacle de la maison d’adoration, reliant ainsi symboliquement la maison d’adoration avec la Terre sainte et le centre spirituel de la foi bahá’íe.
La gravure du symbole du Plus-Grand-Nom était en elle même un processus important, a expliqué M. Samadi, le chef de projet de la maison d’adoration. Sculpté dans le bois d’un arbre originaire du Chili, le roble pellin, le Plus-Grand-Nom a été « réalisé avec les mains et l’amour des artisans chiliens », a-t-il déclaré.
Commentant l’événement, M. Rodriguez, membre de l’Assemblée nationale des bahá’ís du Chili, a indiqué : « Ce fut une journée incroyable, marquant un processus profondément spirituel qui nous relie avec le centre et l’essence même de notre foi. »