Les députés australiens appelle l’Iran à protéger les droits de l’homme

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La motion – débattue par la Chambre des représentants d’Australie le 13 février 2012 – a expressément demandé une enquête sur le refus d’accès à l’enseignement supérieur aux bahá’ís et à d’autres citoyens en Iran et un réexamen judiciaire des procès des sept responsables bahá’ís, ainsi que des défenseurs et des avocats des droits de l’homme.
La motion – débattue par la Chambre des représentants d’Australie le 13 février 2012 – a expressément demandé une enquête sur le refus d’accès à l’enseignement supérieur aux bahá’ís et à d’autres citoyens en Iran et un réexamen judiciaire des procès des sept responsables bahá’ís, ainsi que des défenseurs et des avocats des droits de l’homme.
CANBERRA, Australie, publié le 2 mars 2012 – Dans une motion, soutenue à la fois par le gouvernement et par les députés de l’opposition à la Chambre des représentants australienne, les parlementaires ont exhorté leurs homologues en Iran à promouvoir et à protéger les droits de l’homme fondamentaux des citoyens iraniens.

Les députés iraniens sont aussi expressément appelés à enquêter sur le refus d’accès à l’enseignement supérieur des étudiants militants, bahá’ís ou autres, et à obtenir un réexamen judiciaire des procès des sept anciens responsables bahá’ís, ainsi que des défenseurs et des avocats des droits de l’homme.

Lire ici la motion et la transcription du débat (en anglais)

Ouvrant le débat, le 13 février, Melissa Parke – la députée de Fremantle – a fait mention d’un accroissement des violations graves des droits de l’homme en Iran depuis que le sujet a été débattu pour la dernière fois au Parlement fédéral australien, le 15 novembre 2010.

« En 2011, l’Iran a été cité à plusieurs reprises, y compris par le secrétaire général des Nations unies, par le haut commissaire pour les droits de l’homme aux Nations unies et par les principales organisations non gouvernementales des droits de l’homme au niveau international, pour sa violation de la loi internationale concernant les droits de l’homme », a-t-elle déclaré.

Melissa Parke – députée de Fremantle – qui a proposé, le 13 février 2012, la motion débattue par la Chambre des représentants australienne. Mme Parke a affirmé qu’il est « difficile de comprendre le niveau d’hostilité manifesté par les autorités en Iran » envers les bahá’ís.
Melissa Parke – députée de Fremantle – qui a proposé, le 13 février 2012, la motion débattue par la Chambre des représentants australienne. Mme Parke a affirmé qu’il est « difficile de comprendre le niveau d’hostilité manifesté par les autorités en Iran » envers les bahá’ís.
Mme Parke a recensé huit domaines – décrits en septembre dernier par Ban Ki-moon – dans lesquels le gouvernement iranien commet des violations graves et systématiques des droits de l’homme envers sa propre population, y compris son échec pour protéger la liberté religieuse.

« Mais l’État iranien s’est peut-être montré le plus brutal dans son oppression envers les bahá’ís… D’après mon expérience, ce sont des personnes douces et paisibles ; il est donc difficile de comprendre le niveau d’hostilité que leur manifestent les autorités iraniennes », a précisé Mme Parke.

« Plusieurs des prisonniers bahá’ís ont des membres de leur famille qui sont citoyens australiens, – frères, sœurs, tantes, neveux et nièces – qui se demandent s’ils reverront un jour leurs êtres chers », a-t-elle ajouté.

Accueillant avec satisfaction la motion et le débat, la porte-parole de la Communauté bahá’íe australienne, Natalie Mobini, a assuré : « Notre communauté comprend des parents proches de ceux qui sont injustement emprisonnés et ils seront réconfortés par cette motion sans ambigüité de nos députés nationaux. »

Au cours du débat, le député de Wills, Kelvin Thomson, a mentionné une assertion du représentant iranien aux Nations unies affirmant que, en Iran, l’organisation bahá’íe était politique plutôt que religieuse, qu’elle était illégale et que cette organisation avait été « liquidée ».

« Cette réponse tout à fait terrifiante manifeste clairement le mépris pour les concepts fondamentaux de la liberté de parole et d’expression, y compris de la liberté d’expression religieuse », a déclaré M. Thomson.

Kelly O’Dwyer, députée de Higgins, a affirmé qu’elle s’associait avec quelqu’un de l’opposition pour condamner les violations des droits de l’homme par l’Iran.

« Il ne peut y avoir d’acte plus grave et plus haineux, en ce monde, que celui d’un gouvernement se retournant contre son peuple et commettant des atrocités violentes sur ses propres citoyens », a précisé Mme O’Dwyer.

Couverture du Baha’i World News Service de la persécution des bahá’ís en Iran

•Le Baha’i World News Service a publié un dossier spécial qui comprend des articles supplémentaires et des informations sur la campagne de l’Iran visant à refuser l’éducation supérieure aux bahá’ís. Il comporte des nouvelles des derniers développements, un résumé de la situation, le profil des enseignants bahá’ís emprisonnés, des articles spécifiques, des études de cas, des témoignages d’étudiants, des références et des liens. Ce dossier spécial peut être consulté surhttp://news.bahai.org/human-rights/iran/yaran-special-report/ et en français sur ce site officiel des bahá’ís de France à la page Campagne du gouvernement iranien d’exclusion des étudiants bahá’ís de l’enseignement supérieur
•Pour des informations en français, vous pouvez consulter sur ce site officiel des bahá’ís de France le dossier Iran.
•Une autre page Special Report comprend des articles et des informations générales concernant les sept responsables bahá’ís iraniens – leur vie, leur emprisonnement, leur procès et leur condamnation, ainsi que les allégations portées à leur encontre. Il présente également d’autres sources d’informations au sujet de la persécution de la communauté bahá’íe d’Iran.

•La page International Reaction de Bahá’í World News Service est régulièrement mise à jour avec les réactions de gouvernements, d’organisations non-gouvernementales et de personnalités éminentes aux mesures prises contre les bahá’ís d’Iran.

•La page Media Reports présente un résumé de la couverture médiatique mondiale.

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