Une résolution des Nations Unies appelle l’Iran, pays en crise, à respecter les droits de l’homme pour tous.

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NEW YORK, 16 novembre 2022 – Une résolution demandant au gouvernement iranien de mettre fin à la discrimination des minorités en Iran, y compris de la communauté bahá’íe, la plus grande minorité religieuse non musulmane d’Iran, a été approuvée par la Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles de l’Assemblée générale des Nations Unies, également connue sous le nom de troisième Commission. La résolution sera envoyée à l’Assemblée générale plénière le mois prochain pour une adoption finale.

La résolution, présentée par le Canada et 50 co-sponsors de toutes les régions, a été adoptée par 79 voix pour, 28 contre et 68 abstentions.

La résolution, présentée par le Canada et 50 co-sponsors de toutes les régions, a été adoptée par 79 voix pour, 28 contre et 68 abstentions. Après la clôture du vote, le Panama a enregistré une 80e voix favorable.

Après la clôture du vote, le Panama a enregistré une 80e voix favorable.

Après la clôture du vote, le Panama a enregistré une 80e voix favorable.

Le Canada, qui a présenté la résolution, a déclaré dans ses remarques avant le vote qu'il était préoccupé par « les violations persistantes, en particulier la persécution systématique des minorités ethniques et religieuses, y compris la communauté bahá’íe ».

Le Canada, qui a présenté la résolution, a déclaré dans ses remarques avant le vote qu’il était préoccupé par « les violations persistantes, en particulier la persécution systématique des minorités ethniques et religieuses, y compris la communauté bahá’íe ».

La Nouvelle-Zélande a également souligné la persécution de la communauté bahá’íe nommément dans ses remarques.

La Nouvelle-Zélande, quant à elle, a déclaré dans ses remarques « qu’il faut que les responsabilités pour la répression systémique en cours […] des communautés ethniques et religieuses minoritaires, y compris la communauté bahá’íe, soient établies. »

Le Royaume-Uni a cité la « répression systématique des groupes minoritaires » et l’Australie a critiqué le gouvernement iranien pour sa « discrimination injustifiable à l’encontre des minorités ethniques et religieuses. »

Ce vote intervient alors que la répression contre la communauté bahá’íe s’est intensifiée en Iran. Depuis la fin juillet, la Communauté internationale bahá’íe (CIB) a enregistré près de 300 cas de détention et d’arrestation arbitraires, de peines de prison, de perquisitions et de confiscations de biens, de privation de moyens de subsistance et d’éducation, ainsi que d’autres cas de persécution au cours de l’année écoulée.

Une manœuvre de propagande choquante et scandaleuse visant à incriminer les bahá’ís d’Iran, par le biais d’une mise en scène vidéo filmée dans un jardin d’enfants, a également été révélée au cours de l’année, ainsi que le projet des dirigeants iraniens de s’enrichir en confisquant les propriétés appartenant aux bahá’ís, alors que des dizaines d’autres bahá’ís avaient également été arrêtés plus tôt dans l’année.

Depuis qu’une crise nationale a éclaté dans le pays à la mi-septembre, le gouvernement iranien fait l’objet d’un examen sans précédent de son bilan en matière de droits de l’homme.

« La communauté internationale a une fois de plus appelé la République islamique à respecter ses engagements en matière de droits de l’homme, à respecter les droits des bahá’ís et, bien sûr, à respecter les droits de tous les citoyens iraniens » a déclaré Bani Dugal, la représentante principale de la BIC auprès des Nations unies. « Les bahá’ís d’Iran savent ce que l’on ressent lorsque l’on est détenu sur la base de fausses accusations, que l’on n’a pas droit à une procédure régulière, que l’on est maltraité pendant les interrogatoires, que les familles craignent pour leurs proches et que l’on est calomnié en chaire ou dans les médias pour avoir défendu ses convictions. Personne en Iran ne devrait avoir à subir de telles épreuves et de telles injustices. »

Des résolutions sur la situation des droits de l’homme en Iran ont été déposées et approuvées tous les ans depuis le début des années 1980, ce qui en fait l’une des préoccupations les plus constantes de l’ONU en matière de droits de l’homme, et l’un des 14 mandats actuels spécifiques à un pays.

La répression estivale contre les bahá’ís a incité des responsables gouvernementaux du monde entier, des médias internationaux et nationaux, des dizaines d’acteurs de la société civile et d’individus célèbres à se porter à la défense de la communauté bahá’íe, avec un flot de déclarations, de reportages et de messages sur les médias sociaux. La répression avait commencé par une vague d’arrestations le 31 juillet et la destruction violente de maisons dans le village de Roshankouh, dans le nord de l’Iran.

Des centaines de millions de gens ont été informés par la couverture des médias, traditionnels et en ligne, de ces événements et par les déclarations de soutien concernant ces actes de persécution contre les bahá’ís en Iran.

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