Dans l’arrière-pays du Queensland, “Le jour de Fari” est synonyme de produit frais !

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Deux fois par mois, Fariborz Rameshfar fait un grand circuit dans le Queensland, au nord de l’Australie, pour livrer des produits frais dans l’arrière-pays. Le voyage dure cinq jours
Deux fois par mois, Fariborz Rameshfar fait un grand circuit dans le Queensland, au nord de l’Australie, pour livrer des produits frais dans l’arrière-pays. Le voyage dure cinq jours
Atherton, Queensland, Australie, publié le 24 avril 2008 – Fariborz Rameshfar effectue ce qui doit être l’un des plus grands circuits de distribution de fruits et légumes du monde, soit un périple de 2000 kilomètres à travers l’arrière-pays du Queensland en Australie. Il livre toutes les deux semaines sa récolte à des gens qui ont un accès limité à ce type de produits frais et ce depuis 18 années déjà !

Ses clients qui élèvent du bétail dans des localités isolées, ont pris l’habitude de nommer le jour de livraison comme étant “le jour de Fari”.

Son camion réfrigéré de 13 tonnes peut transporter jusqu’à 8 tonnes de chargement, qui comprend des laitues fraîches, des pommes de terre, des bananes, des tomates, des oignons et des pommes, ainsi que du lait, du fromage, du pain, de la viande conditionnée et des journaux. Il transporte aussi des livraisons spéciales pour les gens qui le demandent.

Monsieur Rameshfar, âgé de 57 ans, s’est assuré un revenu décent avec ce commerce, mais il témoigne qu’il gagnerait sûrement tout autant s’il restait travailler chez lui à Atherton. Ce qui le motive, c’est le fait qu’il aime procurer un service tout à fait unique !

Le circuit général de distribution des fruits et légumes de Fariborz Rameshfar est indiqué en rouge sur la carte
Le circuit général de distribution des fruits et légumes de Fariborz Rameshfar est indiqué en rouge sur la carte
«Ce qui me donne envie de continuer ce travail, c’est ma foi en tant que bahá’í, dit-il. Je désire être utile et, de cette façon, je peux servir en apportant des fruits et légumes là où des personnes en ont désespérément besoin

Il y a une quarantaine d’année, une motivation similaire l’avait poussé à quitter l’Iran, son pays natal, pour se rendre en Afrique afin de s’impliquer dans des projets bahá’ís. Lorsqu’il s’est avéré impossible pour lui de s’inscrire à l’université, il est alors venu s’installer à Melbourne, sur la côte sud de l’Australie. C’était en 1973.

C’est toujours à Melbourne en 1983, qu’il a rencontré Ivy, celle qui allait devenir son épouse. Peu de temps après leur mariage, ils ont décidé de déménager au Nord du Queensland, abandonnant un mode de vie confortable, auprès de sa famille et de ses amis, afin d’aider au développement de la communauté bahá’íe de Atherton Tablelands. C’est à cet endroit qu’ils ont élevé leurs deux filles, Saphira et Nikka.

Atherton est une région tropicale de l’Australie, située dans une plaine montagneuse. Elle offre des terres fertiles pour le fermage, d’où l’idée de Monsieur Rameshfar de créer une entreprise spécialisé dans les produits frais.

Fariborz Rameshfar aime la mixité sociale qu’il rencontre lorsqu’il se déplace avec son camion de livraison, afin de vendre des fruits et des légumes dans de petites exploitations et  villes, ainsi que dans de grands ranchs au cœur de l'Australie
Fariborz Rameshfar aime la mixité sociale qu’il rencontre lorsqu’il se déplace avec son camion de livraison, afin de vendre des fruits et des légumes dans de petites exploitations et villes, ainsi que dans de grands ranchs au cœur de l’Australie
Son circuit de distribution l’emmène au sud et à l’ouest du Tablelands jusqu’à l’arrière-pays normalement sec. Récemment de fortes pluies ont mis fin à dix ans de sécheresse et les ruisseaux qui débordent l’ont contraint à des retards inhabituels.

Il explique que voyager lui apporte beaucoup de satisfactions, y compris d’admirer la nature sous son plus bel aspect.

« Il y a des kangourous et des autruches, des oiseaux saisonniers, particulièrement des milliers de perruches qui se perchent sur les lignes à haute tension les rendant ainsi toutes vertes, raconte-t-il. Les fleurs sauvages sont magnifiques aussi. Mais ce qui est le plus formidable, ce sont les amis. Je connais tout le monde et tout le monde me connaît.

(Article et photos fournis par le service des Nouvelles bahá’íes australien)

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