En Inde et au Brésil, des événements promeuvent la liberté de croyance

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Paris, publié le 9 avril 2014 – La liberté de croyance doit être un élément fondamental des sociétés qui sont durables et équitables.

Tel était le message mis en avant à un séminaire qui s’est tenu récemment à New Delhi, ainsi que lors d’événements dans des grandes villes du Brésil.

Le professeur Shiv Visvanathan de l’O.P. Jindal Global University parlant de la liberté de religion et de conviction lors d’une conférence à New Delhi, le 5 mars.
Le professeur Shiv Visvanathan de l’O.P. Jindal Global University parlant de la liberté de religion et de conviction lors d’une conférence à New Delhi, le 5 mars.
Lors de la conférence qui s’est tenue au Centre national bahá’í d’Inde, le professeur Shiv Visvanathan de l’O.P. Jindal Global University a appelé les personnes présentes à reconceptualiser les hypothèses fondamentales à l’origine du discours sur la liberté et la croyance.

« La diversité est ancrée dans les droits de l’homme », a déclaré le professeur Visvanathan, invitant les participants à penser au-delà des mécanismes juridiques et à adopter un cadre éthique différent pour faciliter la coexistence pacifique des divers points de vue.

Le séminaire, qui a eu lieu le 5 mars, a été organisé conjointement par la Global Foundation for Civilizational Harmony et la communauté bahá’íe d’Inde.

Des experts au cours d’un séminaire tenu au Centre national bahá’í à New Delhi, le 5 mars.
Des experts au cours d’un séminaire tenu au Centre national bahá’í à New Delhi, le 5 mars.
Onze experts ˗ dont Akhtarul Wasey, professeur principal d’études islamiques à l’Université nationale islamique de l’Inde et le rabbin Ezekiel Malekar, chef de la communauté juive à New Delhi ˗ ont participé aux discussions qui ont demandé au discours sur la diversité d’aller plus loin que la tolérance vers un véritable respect, la reconnaissance de l’interdépendance humaine et la promotion de la liberté d’expression.

Célébration de la diversité au Brésil

Au Brésil, la Journée nationale contre l’intolérance religieuse ˗ une initiative du gouvernement brésilien ˗ a rassemblé des gens de confessions différentes dans divers événements pour promouvoir un plus grand respect ainsi que la compréhension.
À Brasilia, un événement interreligieux a eu lieu au Temple of Good Will de la ville le 21 janvier.

« Ce fut un moment serein au cours duquel les dirigeants et les représentants des différentes confessions religieuses ont fait offrande de prières, de chants ou de messages », a déclaré Luiz Mourao, un représentant de la communauté bahá’íe de la ville.

Deux bahá’íes se produisant lors d’un événement initié par la Commission on Combating Religious Intolerance (Commission sur la lutte contre l’intolérance religieuse) au Brésil. Le rassemblement du 21 janvier a été l’occasion pour les représentants de chaque religion de la commission de partager une allocution de bienvenue et une représentation musicale.
Deux bahá’íes se produisant lors d’un événement initié par la Commission on Combating Religious Intolerance (Commission sur la lutte contre l’intolérance religieuse) au Brésil. Le rassemblement du 21 janvier a été l’occasion pour les représentants de chaque religion de la commission de partager une allocution de bienvenue et une représentation musicale.
Une cérémonie a également eu lieu à l’hôtel de ville à Campinas, État de São Paulo, qui a réuni quelque 200 représentants des confessions religieuses, ainsi que des artistes et des politiciens. L’objectif était de promouvoir une culture de paix, de justice et de respect des différentes croyances religieuses et philosophiques.

« Cet événement a été d’une grande importance pour propager le message de la nécessité de la compréhension entre les religions et d’établir des relations avec les représentants d’organisations religieuses et gouvernementales », a précisé Alexandre Beust, un représentant de la communauté bahá’íe locale.

À Rio de Janeiro, la Commission on Combating Religious Intolerance (Commission pour la lutte contre l’intolérance religieuse) a également accueilli un événement où les représentants des religions participantes ont eu l’occasion de se rencontrer et de proposer des spectacles. La communauté bahá’íe a été représentée par le duo musical Marta et Bia, qui s’était déjà produit au cours de la Rio’s Walk in Defense of Religious Liberty (la Marche de Rio pour la défense de la liberté religieuse), qui se tient traditionnellement en septembre sur la plage de Copacabana.

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