L’égalité des sexes peut améliorer la compétitivité économique

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Deux représentants de la Communauté internationale bahá’íe ont pris la parole lors d’une table ronde de haut niveau sur le sujet “Financement pour l’égalité des sexes et la responsabilisation des femmes” lors de la Commission des Nations-Unies sur le statut des femmes le 25 février 2008
Deux représentants de la Communauté internationale bahá’íe ont pris la parole lors d’une table ronde de haut niveau sur le sujet “Financement pour l’égalité des sexes et la responsabilisation des femmes” lors de la Commission des Nations-Unies sur le statut des femmes le 25 février 2008
Nations Unies, publié le 30 mars 2008 – Selon Augusto Lopez-Claros, l’égalité entre les sexes peut avoir un impact réel sur l’économie mondiale et potentiellement améliorer les performances économiques des nations et des sociétés.

Monsieur Lopez-Claros, économiste renommé, a développé cette idée au nom de la Communauté bahá’íe internationale, s’adressant à la Commission des Nations Unies sur le Statut de la femme lors d’une table ronde de haut niveau sur le thème du financement pour l’égalité des sexes et la responsabilisation des femmes (“Financing for gender equality and the empowerment of women”).

Monsieur Lopez-Claros a noté qu’un certain nombre d’études ont démontré un lien étroit entre les résultats économiques d’un pays et le niveau auquel les femmes sont intégrées dans l’économie nationale.

« Lorsqu’à cause de la tradition, d’une méprise sur la finalité de la religion, de tabous sociaux ou de préjudices évidents, la moitié de la population est empêchée de contribuer à la vie de la nation, l’économie en souffre. »

Monsieur Lopez-Claros était l’un des 40 délégués bahá’ís présents à la réunion de cette Commission, qui a lieu du 25 février au 7 mars 2008.

Au centre gauche : Augusto Lopez-Claros et à sa gauche, Fuliya Vekiloglu, lors d’une conférence le 25 février 2008 à la Commission des Nations-Unies sur le statut des femmes. Tous les deux ont souligné l’ensemble des bénéfices pour la société lorsque les femmes et les filles accèdent à leur place légitime à égalité avec les hommes et les garçons
Au centre gauche : Augusto Lopez-Claros et à sa gauche, Fuliya Vekiloglu, lors d’une conférence le 25 février 2008 à la Commission des Nations-Unies sur le statut des femmes. Tous les deux ont souligné l’ensemble des bénéfices pour la société lorsque les femmes et les filles accèdent à leur place légitime à égalité avec les hommes et les garçons
Lors de cette table ronde de haut niveau, Madame Fulya Vekiloglu, vice-présidente du Groupe de Travail sur les droits des filles du Comité des Organisations Non Gouvernementales auprès de l’UNICEF (“Working Group on Girls of the NGO Committee of UNICEF”) et représentante de la Communauté internationale bahá’íe aux Nations Unies, a également pris la parole.

Elle a incité la Commission à faire un plus grand effort pour promouvoir des politiques sociales qui protègent, responsabilisent et investissent dans les filles aux niveaux national et local.

« Investir dans les jeunes filles apportent des effets impressionnants en cascade, explique Madame Vekiloglu. Lorsque les filles sont en bonne santé, bien éduquées et responsabilisées, elles ont alors la capacité de soutenir leur famille et leur société et tout le monde peut alors en bénéficier. »

Elle a également exhorté la Commission à promouvoir des politiques qui aideront à fournir des données de meilleure qualité sur les femmes et les filles.

« Dans de trop nombreux endroits et trop fréquemment, les filles continuent d’être invisibles, regroupées avec les femmes par les uns et avec les enfants par les autres, a relaté Madame Vekiloglu. Si nous ne pouvons assurer la visibilité des filles, nous ne pourrons jamais garantir les Droits des femmes. »

D’autres membres de la délégation bahá’íe à la Commission sur le statut des femmes incluaient Zarin Hainsworth, Présidente du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM – United Nations Development Fund for Women) dans son pays natal la Grande-Bretagne, Mehr Afhasi, qui travaille avec l’UNIFEM en Suède, Shama Pande du Népal, qui travaille avec USAID – United States Agency for International Development (Agence des États Unis pour le Développement International) dans le domaine du financement des ONGs, Forough Olinga d’Ouganda et Nalina Jiwnani d’Inde, qui représentaient les bureaux bahá’ís pour la promotion du statut de la femme dans leurs pays, ainsi que Sovaida Ma’ani Ewing, une avocate ayant travaillé comme conseiller juridique du Département d’Etat des Etats-Unis et auteur de « Collective Security Within Reach » (La sécurité collective à portée de main) publié le mois dernier.

La délégation bahá’íe, originaire de 15 pays, à la Commission des Nations-Unies sur le statut des femmes
La délégation bahá’íe, originaire de 15 pays, à la Commission des Nations-Unies sur le statut des femmes
D’autres délégués bahá’ís étaient venus d’Australie, du Brésil, du Canada, du Salvador, d’Allemagne, d’Hawaii, du Japon, du Malawi, de Porto Rico et de Suisse.

Une déclaration de la Communauté internationale bahá’íe – adressée à la présente session de la Commission sur le statut de la femme – est intitulée « Mobilizing Institutional, Legal and Cultural Resources to Achieve Gender Equality » (Mobiliser les ressources institutionnelles, légales et culturelles pour réaliser l’égalité des sexes), est disponible en ligne

Pour voir d’autres photos et éléments d’information, vous pouvez vous connecter sur le site Internet de la Communauté internationale bahá’íe : http://www.bic.org/ ou directement sur la page consacrée à la 52ème session de la Commission des Nations-Unies sur le statut des femmes.

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