La police de Nouvelle-Zélande soutient une initiative en faveur de l’unité raciale !

Partager cet article :

Auckland, Nouvelle-Zélande, publié le 17 septembre 2008 – La police de Nouvelle-Zélande a signé avec les bahá’ís un accord officiel de financement pour un concours d’éloquence sur le thème de l’unité raciale, qui est ouvert aux adolescents.

Le « Race Unity Speech Award » – prix d’éloquence pour l’unité raciale – a été créé par les bahá’ís et a déjà reçu le soutien de la Commission nationale des droits de l’Homme. Ce concours national, qui en est à sa huitième édition, est ouvert aux étudiants des trois dernières années de lycée.

La police de Nouvelle-Zélande a offert un montant de 50.000 NZ$ (39.500 US$) sur une période de cinq ans et soutient également son concours de plusieurs autres manières, tant au niveau régional que national.

« La police néo-zélandaise s’efforce de diminuer la criminalité et ses effets. Nous considérons cette initiative bahá’íe comme un outil intéressant pour diminuer les crimes en encourageant les jeunes à améliorer les relations raciales, explique le surintendant Pieri Munro, Commandant du district de police de Wellington.

“Finding Common Ground – He Rapunga Tahitanga ” – Trouver des points communs – était le thème du concours de cette édition 2008. Les présentations pouvaient se faire en anglais ou en maori. Les participants devaient commenter la citation suivante : « We belong to an organic unit (the world) and when one part of the organism suffers, all the rest of the body will feel its consequences” – « Nous appartenons à une unité organique (le monde) et lorsqu’une partie de l’organisme souffre, tout le reste du corps en ressent les effets ».

Des étudiants de toute la Nouvelle-Zélande ont participé à des éliminatoires régionales. Dix-sept participants ont accédé aux demi-finales nationales et six d’entre eux ont été sélectionnés pour la finale, qui s’est déroulée le 5 avril dernier lors d’une conférence nationale au Centre communautaire bahá’í d’Auckland City.

À Auckland, Nouvelle-Zélande, un représentant de la police néo-zélandaise offre le trophée du vainqueur du concours d'élocution sur l'unité raciale à Charon Maseka de Wellington. Ils sont entourés des autres finalistes du concours.
À Auckland, Nouvelle-Zélande, un représentant de la police néo-zélandaise offre le trophée du vainqueur du concours d’élocution sur l’unité raciale à Charon Maseka de Wellington. Ils sont entourés des autres finalistes du concours.
La lauréate 2008 s’appelle Charon Maseka, elle est étudiante au « Taita College » de Wellington. Elle partagera son prix doté de 1.500 NZ$ (1.185 US$) avec son école associée à la première place.

Le financement des sponsors a été utilisé pour la dotation des prix, les frais de déplacement des participants sélectionnés pour la finale, la location de la salle et les insignes de récompense offerts aux lauréats.

Plus de détails :

Monsieur Rajen Prasad, ancien Conciliateur en relations raciales et actuel Commissaire en chef à la famille pour le gouvernement, présidait cette année le jury composé de six personnes.

« J’ai été impliqué dans ce concours d’éloquence depuis sa création, explique Monsieur Prasad. Outre la qualité des textes et la confiance qui se dégage des jeunes participants, cette compétition permet une étude sérieuse des relations raciales par les jeunes. Souvent, ils amènent une analyse réfléchie et des idées intéressantes relatives à l’acceptation et l’éloge de la différence. Selon moi, ce concours devrait recevoir un soutien massif et chaque école devrait être encouragée à y participer ».

Voici le début du texte de huit minutes déclamé par la lauréate de cette année :

« Cher Harcèlement racial,

Je t’écris cette lettre pour t’informer que notre relation est officiellement terminée. Tu n’es plus un citoyen de mon cœur. Pendant trop longtemps, j’ai fait s’affronter dans mon esprit ta voix et l’humanité. Tu étais partout avec moi, à l’atelier, à l’école, à l’église, dans les hôtels et même dans les urnes.

Quelle déception ! Tu m’as fait haïr la couleur pour que je puisse répandre ta violence. Tu vivais au plus profond de moi pour que seule l’origine ethnique règne. Tu es encore si brûlant et si pesant que tout le monde veut faire un tour dans ta Chevrolet, entièrement équipée de haine, d’inégalités et de cruauté. Tu as apporté une avalanche de condamnations et une moquerie contre le combat.

« C’est pourquoi je te rends tous tes cadeaux et rejette tous tes mythes. Je t’avoue que je ne suis plus impressionnée. Boum Boum Boum ! Ce cœur bat au rythme de l’humanité. Donc, au cas où tu l’aurais oublié, notre relation est officiellement terminée ».

Outre Monsieur Prasad, le jury comprenait des représentants de la commission des droits de l’Homme, de l’Association pour la communication verbale et de la police de Nouvelle-Zélande.

Partager cet article :