La reine inaugure l’année de son jubilé de diamant par une réception multi-religieuse

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Sa Majesté la reine Elisabeth II est reçue par une délégation de bahá’ís anglais au cours d’un rassemblement multi-religieux pour célébrer son jubilé de diamant. Invitée à présenter un objet de valeur de sa religion, la communauté bahá’íe a exposé un manteau de Abdu’l-Bahá et une calligraphie encadrée des paroles de son premier discours en public, prononcé à Londres en 1911.
Sa Majesté la reine Elisabeth II est reçue par une délégation de bahá’ís anglais au cours d’un rassemblement multi-religieux pour célébrer son jubilé de diamant. Invitée à présenter un objet de valeur de sa religion, la communauté bahá’íe a exposé un manteau de Abdu’l-Bahá et une calligraphie encadrée des paroles de son premier discours en public, prononcé à Londres en 1911.
LONDRES, publié le 2 mars 2012 – Des représentants de la communauté bahá’íe du Royaume-Uni se sont joints aux membres de huit autres religions au cours d’un rassemblement spécial pour célébrer le jubilé de diamant de Sa Majesté la reine Elisabeth II.

Au cours d’une réception qui a eu lieu au Lambeth Palace – la résidence officielle de l’archevêque de Canterbury – des bahá’ís, des bouddhistes, des chrétiens, des hindous, des jaïns, des juifs, des musulmans, des sikhs et des zoroastriens se sont entretenus de leurs croyances avec la reine et Son Altesse royale, le duc d’Édimbourg, et leur ont présenté des objets de valeur provenant de leurs religions respectives.

Mettant l’accent sur les commémorations en cours du centenaire des voyages de ʻAbdu’l-Bahá en Égypte et dans les pays d’Occident, la communauté bahá’íe a présenté un manteau qu’il avait porté. La représentante bahá’íe, Shirin Fozdar-Foroudi, a décrit ce simple manteau comme un souvenir de l’esprit de Abdu’l-Bahá dont la vie de service était un exemple pour tous.

L’exposition comprenait aussi une calligraphie encadrée reproduisant des paroles du tout premier discours public de Abdu’l-Bahá, donné le 10 septembre 1911 au City Temple de Londres : « Le don de Dieu à cet âge illuminé est la connaissance de l’unité du genre humain et de l’unité fondamentale des religions. »

Un manteau porté par ‘Abdu’l-Bahá et une calligraphie encadrée de paroles de son premier discours public, prononcé le 10 septembre 1911 au City Temple de Londres : « Le don de Dieu à cet âge illuminé est la connaissance de l’unité du genre humain et de l’unité des religions. » Ces objets historiques étaient exposés au cours de la réception qui a eu lieu à Lambeth Palace pour célébrer le jubilé de diamant de Sa Majesté la reine Elisabeth II.
Un manteau porté par ‘Abdu’l-Bahá et une calligraphie encadrée de paroles de son premier discours public, prononcé le 10 septembre 1911 au City Temple de Londres : « Le don de Dieu à cet âge illuminé est la connaissance de l’unité du genre humain et de l’unité des religions. » Ces objets historiques étaient exposés au cours de la réception qui a eu lieu à Lambeth Palace pour célébrer le jubilé de diamant de Sa Majesté la reine Elisabeth II.
La reine a écouté et a suivi attentivement le texte lu par Mme Fozdar-Foroudi.

La délégation bahá’íe comprenait aussi Patrick O’Mara, secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Royaume-Uni, Nasrin O’Kane, de l’Irlande du Nord et Liam Stevens de l’île de Skye.

« La reine nous a dit combien la communauté bahá’íe semblait avoir pris de l’ampleur », a rapporté Mme Fozdar-Foroudi.

« Nous avons aussi saisi l’occasion pour la remercier ainsi que le duc d’Édimbourg pour les services qu’ils ont rendus au cours des 60 dernières années en promouvant les principes d’unité, d’égalité et de justice parmi les diverses populations du Commonwealth », a-t-elle précisé.

La réception qui a eu lieu le 15 février était l’une des premières apparitions en public de la reine pour célébrer l’année de son jubilé de diamant.

S’adressant à l’assemblée, la reine a déclaré : « La religion joue un rôle primordial dans l’identité de millions de personnes, offrant non seulement un système de croyances, mais également un sens d’appartenance.

« Nos religions donnent des directives essentielles sur la manière dont nous menons nos vies et sur la manière dont nous nous comportons les uns avec les autres.

« Elles peuvent agir comme un stimulant pour une action sociale. En effet, les groupes religieux ont fait remarquablement leurs preuves concernant l’aide à ceux qui sont dans le besoin. »

La reine a conclu en présentant ses meilleurs vœux à chacun des groupes religieux représentés par les invités, « dans l’espoir que – avec l’assurance de la protection de notre Église anglicane – vous continuerez à vous épanouir et à faire preuve de force et de vision dans vos relations les uns avec les autres et avec le reste de la société ».

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