Le Doyen de l’abbaye de Westminster souligne le besoin d’unité

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Un membre de la communauté bahá’íe du Royaume-Uni lit un extrait des écrits de Shoghi Effendi lors la commémoration 2008 du Jour du Commonwealth à l’Abbaye de Westminster à Londres. La reine Elisabeth II se trouvait parmi l’audience. (Photo de Picture Partnership)
Un membre de la communauté bahá’íe du Royaume-Uni lit un extrait des écrits de Shoghi Effendi lors la commémoration 2008 du Jour du Commonwealth à l’Abbaye de Westminster à Londres. La reine Elisabeth II se trouvait parmi l’audience. (Photo de Picture Partnership)
Londres, publié le 10 mai 2008 – Un extrait des écrits bahá’ís sur la relation existant entre les êtres humains et l’environnement a été lu en au cours de la cérémonie 2008 de commémoration du Jour du Commonwealth à l’Abbaye de Westminster.

En effet, le thème de la célébration de cette année, qui s’est tenu le 10 mars dernier en présence de la Reine Elisabeth II, chef du Commonwealth, du Prince Philip, ainsi que de représentants des 53 nations et des principales religions du Commonwealth, était “L’environnement – Notre futur”.

Dans son allocution d’ouverture, le Révérend Dr. John Hall, Doyen de Westminster, a évoqué le besoin d’unité parmi les peuples :

« En tant qu’êtres humains nous tendons trop facilement à penser à ce qui nous divise plutôt qu’à ce qui nous unit. Le Jour du Commonwealth est une opportunité de se concentrer sur la manière dont nous sommes unis : en tant qu’êtres humains ; en tant que citoyens du Commonwealth ; en tant qu’habitants d’une seule terre et enfants d’un même Père céleste, étant chacun créé, aimé par Dieu et précieux à ses yeux.

Durant son message du Jour du Commonwealth, la Reine Elisabeth a souligné que toutes les actions qui aident à protéger l’environnement peuvent : « avoir un effet réel et positif sur la vie des autres ».

« Il est important de se souvenir que les choix relatifs à l’environnement, dans certains pays, peuvent ne pas être une solution pour d’autres, a-t-elle fait remarquer. Dans certaines parties du monde, par exemple, les carburants fossiles peuvent être utilisés plus modérément et les bâtiments peuvent être composés de matériaux plus efficaces et plus durables ; mais il est beaucoup plus difficile de s’attendre à cela de la part de quelqu’un qui dépend des arbres de la forêt en tant que carburant, abri et moyen de subsistance. Si nous reconnaissons les intérêts et besoins des personnes qui sont les plus affectées, nous pouvons alors travailler avec eux afin d’obtenir des changements durables. »

Des représentants des neuf principales religions du Royaume-Uni ont ensuite lu des extraits des traditions de leur religion sur le thème de l’environnement.

Le secrétaire aux affaires extérieures de la communauté bahá’íe du Royaume-Uni, Robert Weinberg, a lu une combinaison de deux extraits de lettres écrites par Shoghi Effendi, le Gardien de la foi bahá’íe, en tant que contribution bahá’íe au programme :

« Nous ne pouvons pas dissocier le cœur humain de l’environnement qui nous entoure et dire qu’une fois que l’un d’eux sera réformé tout ira mieux. L’homme est en harmonie organique avec le monde. Sa vie intérieure modèle l’environnement et en est elle-même profondément affectée.

Nous avons besoin de changer nos cœurs, de reconsidérer toutes nos conceptions et de réorienter nos activités. La vie intérieure de l’homme ainsi que son environnement extérieur doivent être remodelés si nous voulons assurer le salut de l’humanité. »

Le programme riche et varié de cette commémoration, présentait de la musique et des danses de différents pays du Commonwealth, y compris une chorale d’enfants africains, un extrait de l’oratorio de Joseph Haydn, “La création”, chanté par la soprano Madeleine Pierard, originaire de Nouvelle-Zélande et une représentation communicative par le groupe culturel Maori de Londres, Ngati Ranana.

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