NEW YORK, publié le 18 mars 2012 – Écouter et soutenir les femmes rurales est fondamental pour éliminer la pauvreté et la faim ainsi que pour parvenir à la paix et à un développement qui soit durable.
C’était le message de Michelle Bachelet, directrice exécutive d’ONU Femmes, dans son discours d’ouverture de la session annuelle de la Commission de la condition de la femme des Nations unies, à New-York, le 27 février.
Le thème principal de la Commission, qui s’est réunie du 27 février au 9 mars, était « l’autonomisation des femmes rurales et leur rôle sur le plan de l’élimination de la pauvreté et de la faim, du développement durable et des défis actuels ».
L’histoire de l’une d’entre elles, Cesarie Kantarama du Rwanda, était typique des défis auxquels font face nombre de ces femmes. Lorsqu’elle a débuté, elle possédait un petit terrain, mais aucun capital ou appui. « Mais lorsque j’ai rejoint l’association des agricultrices, j’ai reçu une formation et des connaissances qui ont renforcé ma confiance, a expliqué Mme Kantarama à l’assemblée. Cela se produit réellement lorsque vous êtes membre d’une organisation qui vous donne de l’assurance pour rechercher d’autres opportunités et se sentir utile. »
L’importance de la formation a été soulignée par Alice Kachere, membre de l’Association nationale des petits agriculteurs du Malawi. « Vous pouvez offrir aux femmes les meilleures semences, mais si elles ne savent pas comment les utiliser, cela n’a aucune utilité », a-t-elle expliqué.
Robert Carlson, président de l’OMA, a insisté sur le point soulevé par Michelle Bachelet au sujet de l’importance d’une écoute attentive.
Dans sa déclaration à la Commission, la Communauté internationale bahá’íe a étudié le lien existant entre l’autonomisation des femmes et la construction d’une ordre social nouveau et plus juste.
« Nous avons souhaité partager l’idée que l’autonomisation des femmes en marche vers l’épanouissement exige une transformation des cœurs et des esprits des gens, ainsi que des structures sociales », a déclaré May Akale, qui dirigeait la délégation de la CIB.
« Plus précisément, il faut que soit reconnu, à un niveau fondamental, que les femmes et hommes sont égaux et que, pour que le progrès social puisse se réaliser, ils doivent travailler main dans la main. »
Au cours de la session de la Commission pour cette année, d’autres activités étaient organisées par la CIB, dont un débat sur Rural Women and Stakeholders: Framing Joint Actions (Les femmes rurales et leurs partenaires : Encadrement des activités communes), une rencontre qui a étudié le stéréotype des femmes croyantes ainsi qu’un débat intitulé «Femmes âgées : droits, participation, action».
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