Les différents visages du monde bahá’í!

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Keyhan Ighanian et Thor Henning Lerstad, étaient deux délégués de  la Norvège. Ils faisaient partie du millier de participants originaires de 150 pays, présents à la 10ème Convention internationale bahá’íe.
Keyhan Ighanian et Thor Henning Lerstad, étaient deux délégués de la Norvège. Ils faisaient partie du millier de participants originaires de 150 pays, présents à la 10ème Convention internationale bahá’íe.
Haïfa, Israël, publié le 18 août 2008 – Vivre la diversité de la famille humaine peut être une leçon d’humilité, comme l’ont appris les délégués bahá’ís qui ont participé récemment à la 10ème Convention internationale. Celle-ci s’est déroulée du 29 avril au 2 mai dernier à Haïfa, en Israël et a réuni plus d’un millier de délégués, originaires de quelques 150 pays et territoires différents.

Durant ces quelques jours, il était en effet tout autant possible de rencontrer un industriel italien, un ingénieur civil de la Barbade ou encore un Conseiller présidentiel d’Afrique du Sud, que de réaliser également qu’une étudiante d’Amérique du Sud, âgée de 25 ans, impressionne les participants avec sa connaissance au sujet de l’organisation des classes d’enfants et des activités pour les jeunes, ou bien de découvrir encore que le diplômé avec doctorat qui travaille avec une agence internationale de recherche parle deux langues, alors que cette femme qui possède une petite entreprise au Cameroun en parle couramment cinq !

Le Dr. Ibrahim Amoussa  était un délégué du Gabon. Chaque pays était représenté par neuf délégués, qui n’étaient autre que les neuf membres élus en 2007 de l’Assemblée spirituelle nationale des baha’is de leur pays.
Le Dr. Ibrahim Amoussa était un délégué du Gabon. Chaque pays était représenté par neuf délégués, qui n’étaient autre que les neuf membres élus en 2007 de l’Assemblée spirituelle nationale des baha’is de leur pays.
De très nombreux participants ont attesté que la diversité présente lors de cette Convention y était sans précédant.

C’est en substance le témoignage de Gregory C. Dahl, (il a travaillé durant un temps au Fond monétaire international, ayant eu ainsi l’occasion de participer à de multiples réunions en rapport avec les Nations unies), lorsqu’il affirme qu’il n’avait jamais rien vu de semblable : « C’est sans aucun doute le rassemblement le plus diversifié de personnes de la planète », a-t-il déclaré au sujet de la Convention, en la comparant aux réunions des Nations unies tout en explicitant que la diversité de ce rassemblement bahá’í ne provient pas seulement des différentes nationalités représentées mais aussi de l’origine sociale des participants.

Santos Vargas, un délégué de  Bolivie.
Santos Vargas, un délégué de Bolivie.
« Aux Nations unies, il y a des représentants de nombreux pays, mais pas issus de différentes classes sociales, économiques et professionnelles », a encore notifié Monsieur Dahl. Lui même était présent à ce rassemblement en tant que délégué de la Bulgarie, mais fait-il remarquer, parmi les autres délégués de mon pays, figuraient un employé travaillant dans l’extraction du charbon, un autre pour une compagnie d’assurance, un musicien et un secrétaire.

Sincere Razavi, une déléguée de  Namibie.
Sincere Razavi, une déléguée de Namibie.
Le but de la Convention bahá’íe qui a lieu tous les cinq ans est d’élire la Maison universelle de justice, l’Institution suprême administrative de la foi bahá’íe. Les délégués ont aussi consulté au sujet de leurs expériences et préoccupations. Les neuf délégués de chaque pays sont eux-mêmes les membres des Assemblées spirituelles nationales du monde entier, élues l’année précédente dans leurs pays respectifs.

Alan Smith, des Iles Vierges participait à sa sixième Convention internationale bahá’íe. Il a toutefois remarqué une différence cette année. « Ça paraît beaucoup plus international », dit-il, n’attribuant pas le changement aux nouveaux pays représentés mais plutôt à la diversité des groupes de délégués au sein de chaque pays.

Rachele Gulisano, une déléguée de  Sicile.
Rachele Gulisano, une déléguée de Sicile.
Daniel Woodard, un étudiant en ingénierie de Caracas, a expliqué qu’il avait réalisé lors de la Convention que non seulement la communauté bahá’íe est diversifiée mais en plus qu’elle englobe réellement le monde entier. Il était encore davantage ému par l’esprit d’unité.

Nuriyeh McLaren et Daniel Woodard, des délégués du Venezuela.
Nuriyeh McLaren et Daniel Woodard, des délégués du Venezuela.
Par exemple, parmi les délégués de Russie, il y avait deux Russes de souche, un Russe avec une ascendance estonienne, deux individus Buryat, une ethnie mongole de la Sibérie orientale, un Tatar dont la famille est d’origine musulmane, une femme Ossète du Caucase et un homme américain de descendance russe juive qui est marié à une femme russe et qui vit en Sibérie.

Diversité des profils économiques, ethniques et sociaux

Pat Murphy, un délégué d’Irlande.
Pat Murphy, un délégué d’Irlande.
Le groupe des délégués des Etats-Unis comprenait un juge fédéral, un psychologue, un médecin, un dirigeant d’une entreprise gestionnaire de régimes de retraite et un secrétaire qui travaille aux problèmes de santé des natifs américains. Certains sont blancs, certains sont noirs et un délégué est un indien de la tribu des sioux de Rosebud dans le Sicangu Lakota.

Représentant l’Albanie, il y avait un officier de police, un avocat, un enseignant, une secrétaire, en provenance autant du nord du pays que du sud.

Diversité des générations représentées

A gauche Betty Gileo et  à droite Stephanie Bloodworth, des délégués de Sainte-Lucie.
A gauche Betty Gileo et à droite Stephanie Bloodworth, des délégués de Sainte-Lucie.
Du Venezuela, avaient fait le voyage des “jeunes” et des “anciens ” ! Trois des délégués n’étaient âgés que de 25 ans et deux autres avaient soixante ans ou plus.

Le plus âgé des délégués avait 82 ans et provenait du Niger. La plus jeune était une femme de Biélorussie qui avait fêté ses 21 ans en août dernier. Elle fut élue à son Assemblée nationale par un vote au mois de novembre 2007. Il est à noter que l’âge minimum requis pour les élections bahá’íes est de 21 ans !

Douze délégués étaient âgés de 25 ans ou moins.

Diversité des pays et territoires de la Terre

Nora Vivie Nedden et  William Nedden, délégués des Iles sous le vent.
Nora Vivie Nedden et William Nedden, délégués des Iles sous le vent.
Les délégués sont quasiment venus des quatre coins du globe, du Greenland au nord du Chili, de l’Argentine et de la Nouvelle-Zélande au sud ; de Kiribati juste à l’ouest de la Ligne internationale de changement de date jusqu’aux Samoa, situées à l’autre bout de la planète à l’est de cette même ligne.

La représentation de ces îles lointaines était pondérée par des délégués originaires des plus grandes villes du monde : Londres, Los Angeles, Tokyo ou encore Buenos Aires.

Diversité des langues parlées

Tebutii Hicking, un délégué de Kiribati.
Tebutii Hicking, un délégué de Kiribati.
L’anglais était la langue principale de cette 10ème Convention internationale et la plupart des participants le parlaient, parce que seulement 320 d’entre eux ont eu besoin d’écouteurs pour entendre la traduction dans une des trois autres langues officielles de ce rassemblement, soit l’espagnol, le français ou encore le russe.

Tendayi Chingeye, une déléguée du Zimbabwe.
Tendayi Chingeye, une déléguée du Zimbabwe.
Les organisateurs de la Convention ont aussi remarqué qu’une poignée de personnes n’ont pas pu se débrouiller avec l’une des quatre langues officielles et qu’elles ont eu recours alors à une traduction directe, effectuée par un tiers.

Diversité des sexes

Sandra de Werner, une déléguée du Honduras.
Sandra de Werner, une déléguée du Honduras.
Plus de 40 pour cent des délégués à la Convention étaient des femmes.

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