Un groupe de travail examine le rôle des jeunes dans le changement social

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NEW YORK, publié le 12 mai 2012 – Préparer les jeunes du monde pour l’avenir requerra de nouvelles orientations en matière d’éducation. Celles-ci devront mettre l’accent sur leur rôle en tant que citoyens du monde.

Ce concept était une des idées présentées lors d’un débat, parrainé par la Communauté internationale bahá’íe, en marge de la Commission des Nations unies sur la population et le développement. Celle-ci s’est déroulée du 23 au 27 avril.

Sous le titre « Youth and Adolescents: Educating the Protagonists of Social Change » (Jeunes et adolescents : éduquer les protagonistes du changement social), le groupe de travail a cherché à répondre au thème principal de la Commission de cette année.

Les jeunes devraient apprendre « le concept des droits de l’homme fondamentaux, et les concepts de tolérance, de paix et de diversité », a déclaré l’ambassadeur William A. Awinador-Kanyirige, le représentant adjoint permanent de la Mission permanente du Ghana auprès de l’ONU.

Les membres du groupe ont débattu sur « Youth and Adolescents: Educating the Protagonists of Social Change » (Jeunes et adolescents : éduquer les protagonistes du changement social), lors d’une manifestation tenue pendant la Commission des Nations unies sur la population et le développement, le 25 avril 2012. Sur la photo, de gauche à droite : Bani Dugal, principale représentante de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations unies ; Alicia Cundall, une étudiante à l’université de Toronto, et l’ambassadeur William A. Awinador-Kanyirige, le représentant adjoint permanent de la Mission permanente du Ghana auprès de l’ONU.
Les membres du groupe ont débattu sur « Youth and Adolescents: Educating the Protagonists of Social Change » (Jeunes et adolescents : éduquer les protagonistes du changement social), lors d’une manifestation tenue pendant la Commission des Nations unies sur la population et le développement, le 25 avril 2012. Sur la photo, de gauche à droite : Bani Dugal, principale représentante de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations unies ; Alicia Cundall, une étudiante à l’université de Toronto, et l’ambassadeur William A. Awinador-Kanyirige, le représentant adjoint permanent de la Mission permanente du Ghana auprès de l’ONU.
« Si nous ne leur enseignons pas ça, en plus des sciences fondamentales et des techniques de communication, alors nous n’aidons pas les jeunes à se réaliser pleinement », a-t-il précisé.

Ouvrant le débat, Bani Dugal, la principale représentante de la Communauté internationale bahá’íe auprès des Nations unies, a déclaré : « Nous voulons explorer les processus éducatifs qui aident les jeunes à reconnaître et à développer leurs potentiels […] et à se voir eux-mêmes comme des protagonistes du changement dans leurs propres vies, dans la vie de leurs communautés et dans le monde. »

« Aujourd’hui, bon nombre des approches de l’enseignement traitent les étudiants d’une manière très passive, comme des réceptacles de l’information plutôt que comme des membres actifs de leur communauté », a ajouté Mme Dugal.

Selon Alicia Cundall, une étudiante à l’université de Toronto qui participait au débat, les jeunes sont impatients de devenir des partenaires stratégiques pour aider à planifier le monde dont ils hériteront.

Une vue de la Commission des Nations unies sur la population et le développement, réunie pour sa 45ème session sur le thème « Les adolescents et les jeunes », du 23 au 27 avril 2012. Photo ONU/Paulo Filgueiras
Une vue de la Commission des Nations unies sur la population et le développement, réunie pour sa 45ème session sur le thème « Les adolescents et les jeunes », du 23 au 27 avril 2012. Photo ONU/Paulo Filgueiras
« J’ai appris que les adolescents et les jeunes sont idéalistes dans le meilleur sens du terme, a déclaré Mlle Cundall. Nous ne restons jamais sur un refus, nous nous levons pour ce que nous croyons, nous défions le statu quo, nos mentalités et nos attitudes sont souples et plus malléables, et nous sommes en mesure de changer nos façons de faire de nous adapter à l’évolution plus facilement que les adultes. Nous avons beaucoup d’énergie et d’enthousiasme. »

« Les programmes pour les jeunes devraient insister sur l’importance du service à la communauté et sur l’apprentissage par l’expérience. »

Cette année, dans le cadre de sa contribution à la Commission, la Communauté internationale bahá’íe
a publié une déclaration relative à ce thème. Dans ce document, il est noté qu’il n’y a pas moins d’un milliard de personnes à travers le monde âgées de 10 à 19 ans ; et pourtant, la moitié vit dans la pauvreté et quelque 25 pour cent survivent avec moins d’un dollar par jour.

« L’avenir de la société actuelle dépendra dans une large mesure de la manière dont les programmes et les méthodes pédagogiques seront conçus pour libérer le potentiel latent de la jeunesse et pour les préparer pour le monde dont ils hériteront », a indiqué le communiqué.

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