Des dirigeants religieux contribuent à l’Agenda 2030 de l’ONU

Partager cet article :

BRISTOL, Royaume-Uni, publié le 16 septembre – La Communauté internationale bahá’íe et des représentants de 23 autres grandes traditions religieuses ont proposé à l’Organisation des Nations unies des idées et des plans d’action pour soutenir les Objectifs de développement durable, appelé Agenda 2030, le principal programme de développement de l’ONU pour les 15 prochaines années.

Des représentants de 24 groupes religieux qui ont participé à la conférence Faith in the Future (La Foi dans l’avenir), à Bristol, les 8 et 9 septembre.
Des représentants de 24 groupes religieux qui ont participé à la conférence Faith in the Future (La Foi dans l’avenir), à Bristol, les 8 et 9 septembre.

Appelées les Bristol Commitments (Engagements de Bristol), les contributions des différents groupes religieux ont été présentées et discutées lors d’une rencontre de deux jours, intitulée Faith in the Future (La Foi dans l’avenir), à Bristol au Royaume-Uni, les 8 et 9 septembre. L’événement a été co-organisé par le Programme des Nations unies pour le développement et l’Alliance des religions et de la conservation.

Daniel Perell, un représentant de la Communauté internationale bahá’íe auprès de l’ONU, s’adressant aux participants de la rencontre à Bristol, Faith in the future.
Daniel Perell, un représentant de la Communauté internationale bahá’íe auprès de l’ONU, s’adressant aux participants de la rencontre à Bristol, Faith in the future.

Dans sa contribution à la réunion, la Communauté internationale bahá’íe (CIB) a décrit en détail le rôle vital de la religion dans la réussite des Objectifs de développement durable.

« La religion a été une caractéristique de la civilisation humaine aussi loin que l’on peut se souvenir dans l’histoire et a incité d’innombrables multitudes à se lever et à se consacrer au bien-être des autres, a-t-elle expliqué dans une déclaration écrite. Quand elle est restée fidèle à l’esprit de ses fondateurs transcendants, la religion a été l’un des outils les plus puissants pour la création de modèles nouveaux et bénéfiques de vie individuelle et collective. »

Cependant, la CIB a également souligné que « le lien entre la conviction religieuse et le service pour le bien commun n’est pas du tout automatique ».

« De toute évidence, il y a beaucoup à apprendre sur la façon dont des idéaux nobles sont traduits dans une action dévouée et durable », a-t-elle en outre expliqué.

Des représentants religieux et des responsables de l’ONU se réunissent pour discuter des moyens de soutenir les objectifs de l’Organisation des Nations unies pour le développement durable.
Des représentants religieux et des responsables de l’ONU se réunissent pour discuter des moyens de soutenir les objectifs de l’Organisation des Nations unies pour le développement durable.

Faisant mention des efforts de la communauté baha’ie pour contribuer au développement, le document met en évidence un éventail d’activités, comprenant les processus éducatifs destinés à développer la capacité des individus et des groupes à prendre en charge leur propre développement moral, social et économique. Dans certains cas, ces efforts évoluent avec le temps et conduisent à l’émergence de « la capacité à s’engager dans des domaines relativement complexes d’activité et à établir des relations de travail avec les organismes gouvernementaux et la société civile ».

Martin Palmer, le secrétaire général de l’Alliance des religions et de la conservation, a souligné que l’engagement pris par les chefs religieux d’être une force de bien social dans le contexte des Objectifs de développpement durable repose sur une longue tradition qui remonte à des siècles.

Paul Ladd, le directeur de l’équipe du Programme des Nations unies pour le développement pour l’agenda de développement post-2015, a officiellement accepté, au nom de l’ONU, les Bristol Commitments des communautés religieuses.

Des représentants de différentes confessions religieuses ont participé à la conférence Faith in the future, à Bristol les 8 et 9 septembre.
Des représentants de différentes confessions religieuses ont participé à la conférence Faith in the future, à Bristol les 8 et 9 septembre.

Parlant du rôle clé que les leaders religieux devront jouer, M. Ladd a précisé : « Plus de 80 pour cent des habitants de la planète stipulent une appartenance à une religion. Sachant cela, il devient clair que l’ONU a besoin de travailler en étroite collaboration avec les communautés confessionelles au cours des prochaines 15 années si les nouveaux objectifs mondiaux pour le développement durable doivent être atteints. »

Daniel Perell, un représentant de la Communauté interationale bahá’íe auprès de l’ONU, a parlé du pouvoir transformateur de la religion qui peut puiser aux niveaux les plus profonds de la motivation humaine.

« Nous pouvons tous penser à des exemples où les figures centrales de nos religions ont changé des cœurs, des esprits et des vies – au cours de l’histoire – par le biais d’actions apparemment insignifiantes », a déclaré M. Perell, s’adressant aux participants de la rencontre.

Une chorale d’enfants chantant à la conférence Faith in the future , à Bristol.
Une chorale d’enfants chantant à la conférence Faith in the future , à Bristol.

« Ce sont ces petites actions, dotées de pureté d’intention qui, dans l’ensemble, vont changer le monde. Nous avons maintenant la possibilité de nous engager dans une entreprise globale, universelle, acceptée par les nations du monde. Nous pouvons prendre ce bon départ et le rendre porteur de transformations. »

Les Bristol Commitments seront présentés ce mois-ci à l’Assemblée générale de l’ONU, lorsque les Objectifs de développement durable seront formellement adoptés.

 

Partager cet article :