Des personnalités roumaines réclament le respect des droits de l’homme pour les bahá’ís d’Iran

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BUCAREST, Roumanie, publié le 29 janvier 2012 – Près de 70 Roumains de premier plan font appel au gouvernement iranien pour qu’il reconnaisse aux bahá’ís leurs droits de l’homme fondamentaux.

Soixante-huit personnalités célèbres du monde universitaire, des arts, de la banque, des affaires, des médias et de la médecine ont signé une pétition appelant les autorités iraniennes à cesser leur campagne systématique de persécution des bahá’ís. Ces derniers « ne demandent que le respect de leurs droits en vertu de la Déclaration universelle des droits de l’homme, comprenant le droit à la vie, le droit à la liberté et la sécurité des personnes, le droit à l’éducation et au travail et le droit de pratiquer leur religion… »

Radu Gabrea, un réalisateur de renom, et Istvan Haller, du Conseil national roumain de lutte contre la discrimination, sont les instigateurs de cette lettre.

Trois personnalités roumaines célèbres ajoutant leurs signatures à une pétition demandant au gouvernement iranien d’accorder aux bahá’ís leurs droits de l’homme fondamentaux. Ce sont, de gauche à droite, la présentatrice du journal télévisé Andreea Berecleanu, le musicien Ovidiu Lipan Tandarica et l’actrice Maia Morgenstern.
Trois personnalités roumaines célèbres ajoutant leurs signatures à une pétition demandant au gouvernement iranien d’accorder aux bahá’ís leurs droits de l’homme fondamentaux. Ce sont, de gauche à droite, la présentatrice du journal télévisé Andreea Berecleanu, le musicien Ovidiu Lipan Tandarica et l’actrice Maia Morgenstern.
L’actrice de renommée internationale Maia Morgenstern, mieux connue pour son rôle de Marie dans La Passion du Christ ; la présentatrice du journal télévisé Andreea Berecleanu ; le célèbre batteur Ovidiu Lipan Tandarica, ainsi qu’un ancien ministre du gouvernement, Ilie Serbănescu, figurent parmi les signataires.

La pétition souligne le cas des les sept responsables bahá’ís emprisonnés, ainsi que « les tentatives répétées» de l’Iran « pour entraver le progrès de la communauté bahá’íe dans ses efforts pour éduquer ses jeunes » et une « litanie d’autres mauvais traitements et de violations de leurs droits fondamentaux ».

La pétition déclare : « Nous ne comprenons pas […] pourquoi l’État iranien avalise l’incitation à la haine contre les bahá’ís en Iran, pourquoi il autorise la destruction de leurs commerces à l’aide de bombes incendiaires, et d’autres formes de terreur qui visent à les chasser de leurs villes et villages… »

« Nous ne comprenons pas pourquoi ils sont harcelés lorsqu’ils enterrent leurs morts, pourquoi les cimetières bahá’ís sont profanés, pourquoi on leur refuse les licences commerciales, pourquoi leurs entreprises et leurs propriétés sont confisquées, et pourquoi les bahá’ís sont privés de travail et de retraite. »

Della Marcus, de la communauté bahá’íe roumaine, a affirmé qu’il est sans précédent qu’un nombre aussi important de personnalités parlent en faveur de la cause des bahá’ís en Iran.

Mme Marcus a déclaré : « Nous prions pour que cette pétition contribue à signifier clairement au gouvernement iranien qu’il y a beaucoup de personnes à travers le monde qui n’acceptent pas la persécution des bahá’ís, cautionnée par l’Etat. »

Pour des informations plus détaillées sur les réactions de gouvernements, d’organisations non gouvernementales et de personnalités aux actions menées contre les bahá’ís d’Iran.
vous pouvez consulter sur ce site officiel des bahá’ís de France le dossier Iran.

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