Deux présidents d’université canadiens se prononcent en faveur des enseignants bahá’ís

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TORONTO, publié le 12 janvier 2012 – Deux prééminents présidents d’université exhortent tous leurs collègues canadiens à se joindre à eux dans leur appel pour mettre fin à la persécution des enseignants et des étudiants bahá’ís par l’Iran.

Les deux présidents canadiens d’université qui lancent un appel pour l’arrêt de la persécution des enseignants et des étudiants bahá’ís par l’Iran. Allan Rock, à gauche, est président de l’université d’Ottawa ; Lloyd Axworthy, à droite, est président de l’université de Winnipeg. Photo ONU par Mark Garten et Evan Schneider.
Les deux présidents canadiens d’université qui lancent un appel pour l’arrêt de la persécution des enseignants et des étudiants bahá’ís par l’Iran. Allan Rock, à gauche, est président de l’université d’Ottawa ; Lloyd Axworthy, à droite, est président de l’université de Winnipeg. Photo ONU par Mark Garten et Evan Schneider.
L’appel émane de Lloyd Axworthy, ancien ministre des Affaires étrangères du Canada et président de l’université de Winnipeg, et d’Allan Rock, président de l’université d’Ottawa et ancien ambassadeur canadien aux Nations unies.

Dans un article de l’édition canadienne de The Huffington Post, ils expliquent combien ils sont « profondément troublés » par le fait que l’accès à l’éducation supérieure soit refusé aux bahá’ís en Iran, et ils expriment leur inquiétude concernant le fait que « le régime brutal de Téhéran fasse la sourde oreille » aux appels demandant la fin de la persécution systématique.

« En tant que présidents d’universités canadiennes, écrivent-ils, nous attachons une immense valeur à l’accès des jeunes à la connaissance et aux compétences dont ils ont besoin pour réussir dans le monde de demain. Nous voyons l’éducation comme la clé pour un meilleur avenir pour tous les peuples, et nous croyons ardemment que chaque individu a droit à l’éducation. »

Leur article attire tout particulièrement l’attention sur l’attaque lancée par les autorités iraniennes contre une initiative communautaire non officielle – connue sous le nom d’Institut bahá’í d’enseignement supérieur (IBES) – qui a été créée pour fournir une éducation aux jeunes bahá’ís exclus de l’université.

Les sept enseignants bahá’ís condamnés à des peines de quatre et cinq ans de prison sont : (rang du haut, de gauche à droite) Mahmoud Badavam, Ramin Zibaie, Riaz Sobhani, Farhad Sedghi ; (rang du bas, de gauche à droite) Noushin Khadem, Kamran Mortezaie, et Vahid Mahmoudi. Mme Khadem est diplômée MBA de l’université Carleton, à Ottawa
Les sept enseignants bahá’ís condamnés à des peines de quatre et cinq ans de prison sont : (rang du haut, de gauche à droite) Mahmoud Badavam, Ramin Zibaie, Riaz Sobhani, Farhad Sedghi ; (rang du bas, de gauche à droite) Noushin Khadem, Kamran Mortezaie, et Vahid Mahmoudi. Mme Khadem est diplômée MBA de l’université Carleton, à Ottawa
Parmi ceux qui ont été arrêtés au mois de mai de l’année dernière pour leur association avec l’IBES, il y avait Nooshin Khadem, une diplômée MBA (maîtrise en administration des affaires) de l’université de Carleton à Ottawa. Elle purge maintenant une peine de quatre ans de prison. Kamran Rahimian et Faran Hessami, un couple marié actuellement en attente de son procès, avaient pour leur part terminé leurs études universitaires en accompagnement psychosocial à la faculté d’Éducation de l’université d’Ottawa.

« Ils sont accusés d’enseigner sans accréditation valable, déclare l’article. Les autorités iraniennes ont confisqué leurs diplômes de l’université d’Ottawa et ont ensuite allégué qu’ils ne les avaient jamais obtenus. »

Messieurs Axworthy et Rock encouragent « tous les Canadiens à joindre leurs voix à l’appel au gouvernement iranien pour qu’il abandonne inconditionnellement toutes les accusations contre les enseignants, qu’il arrête toute nouvelle agression envers l’Institut bahá’í d’enseignement supérieur et permette aux bahá’ís d’accéder à l’éducation. Les bahá’ís d’Iran doivent savoir que dans leur résistance à l’oppression cruelle de ceux qui les persécutent, ils ne sont pas seuls ».

L’article conclut avec une déclaration des deux présidents disant qu’ils sont « fiers de se joindre » à un « groupe croissant d’universitaires, de directeurs d’universités et de partisans éminents pour la paix y compris Desmond Tutu, Romeo Dallaire et Jose Ramos-Horta » qui « condamnent le refus du régime iranien au droit à l’éducation ».

Couverture du Baha’i World News Service de la persécution des bahá’ís en Iran

Le Baha’i World News Service a publié un dossier spécial qui comprend des articles supplémentaires et des informations sur la campagne de l’Iran visant à refuser l’éducation supérieure aux bahá’ís. Il comporte des nouvelles des derniers développements, un résumé de la situation, le profil des enseignants bahá’ís emprisonnés, des articles spécifiques, des études de cas, des témoignages d’étudiants, des références et des liens.

•Ce dossier spécial peut être consulté surhttp://news.bahai.org/human-rights/iran/yaran-special-report/

•Pour des informations en français, vous pouvez consulter sur ce site officiel des bahá’ís de France le dossier Iran.

•Une autre rubrique Special Reportcomprend des articles et des informations générales concernant les sept responsables bahá’ís iraniens – leur vie, leur emprisonnement, leur procès et leur condamnation, ainsi que les allégations portées à leur encontre. Il présente également d’autres sources d’informations au sujet de la persécution de la communauté bahá’íe d’Iran.

•La section International Reaction de Bahá’í World News Service est régulièrement mise à jour avec les réactions de gouvernements, d’organisations non-gouvernementales et de personnalités éminentes aux mesures prises contre les bahá’ís d’Iran.

•La section Media Reports présente un résumé de la couverture médiatique mondiale.

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