Fermeture forcée de boutiques en Iran à un niveau sans précédent

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Publié le 7 novembre 2016 – Plus d’une centaine de commerces appartenant à des bahá’ís dans différentes villes d’Iran, dont Sari, Ghaemshahr et Bandar Abbas, ont été mis sous scellés par les autorités iraniennes après leur fermeture temporaire, les 1er et 2 novembre, pour observer des jours saints bahá’ís.

Exemple de scellé utilisé par les autorités iraniennes pour empêcher les bahá’ís de rouvrir les boutiques après qu’elles aient été fermées pour observer un jour saint bahá’í.
Exemple de scellé utilisé par les autorités iraniennes pour empêcher les bahá’ís de rouvrir les boutiques après qu’elles aient été fermées pour observer un jour saint bahá’í.

Cette déplorable action a eu lieu malgré les récentes déclarations du rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion et de croyance, du rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran et d’éminents avocats iraniens (par exemple, M. Abdol-Karim Lahidji  et Shirin Ebadi et en dépit d’un appel de la Communauté internationale bahá’íe au président d’Iran demandant que cesse cette répression économique.

Une lettre récente de la Communauté internationale bahá’íe au président iranien explique comment la mise sous scellés des commerces bahá’ís est une des nombreuses tactiques employées par les autorités dans leur ségrégation économique visant les bahá’ís en Iran. D’autres moyens consistent à refuser catégoriquement à au moins trois générations de bahá’ís l’accès à des emplois gouvernementaux, à les exclure du travail dans des entreprises partiellement ou totalement sous la direction de l’État, à retarder ou à empêcher l’acquisition de licences d’emploi privé et à leur refuser l’accès à une formation universitaire formelle.

Exemple de scellé utilisé par les autorités iraniennes pour empêcher les bahá’ís de rouvrir les boutiques
Exemple de scellé utilisé par les autorités iraniennes pour empêcher les bahá’ís de rouvrir les boutiques

« La mise sous scellés de tellement d’entreprises démontre que le gouvernement iranien ne peut absolument pas garantir à la communauté bahá’íe qu’elle ne sera pas discriminée, a déclaré Bani Dugal, représentante principale de la Communauté internationale bahá’íe. Nous appelons la communauté internationale à dénoncer ces actions injustes et à exhorter le gouvernement iranien à prendre des mesures immédiates, visibles et concrètes pour inverser cette situation. »

 

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