Un rapport révèle le « sombre tableau » des droits de l’homme en Iran

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WASHINGTON, DC, États-Unis, publié le 5 juin 2012 – Selon un porte-parole du gouvernement des États-Unis, le rapport sur les droits de l’homme en Iran a continué d’afficher « de nombreuses tendances négatives » l’année passée.

Michael H. Posner - le secrétaire d’État adjoint pour la Démocratie, les droits de l’homme et le travail des États-Unis - prenant la parole à la conférence de presse sur le Rapport sur les pratiques des pays en matière de droits de l’homme en 2011, le jeudi 24 mai 2012. M. Posner a noté en particulier les peines d’emprisonnement de 20 ans infligées à chacun des sept anciens responsables bahá’ís d’Iran.
Michael H. Posner – le secrétaire d’État adjoint pour la Démocratie, les droits de l’homme et le travail des États-Unis – prenant la parole à la conférence de presse sur le Rapport sur les pratiques des pays en matière de droits de l’homme en 2011, le jeudi 24 mai 2012. M. Posner a noté en particulier les peines d’emprisonnement de 20 ans infligées à chacun des sept anciens responsables bahá’ís d’Iran.
Le secrétaire d’État adjoint pour la Démocratie, les droits de l’homme et le travail, Michael H. Posner, a décrit la situation actuelle comme « un tableau très sombre ».

S’exprimant lors de la conférence de presse relative au Rapport sur les pratiques des pays en matière de droits de l’homme en 2011, M. Posner a souligné – parmi d’autres abus en Iran, l’intolérance vis-à-vis de la dissidence, les restrictions sur la liberté de parole, les procès inéquitables et l’utilisation largement répandue de la peine de mort.

Il a également spécialement insisté sur les peines de prison de 20 ans infligées à chacun des sept responsables bahá’ís d’Iran. « Il s’agit d’une situation des droits de l’homme qui est très inquiétante et nous allons continuer à la dénoncer », a-t-il précisé.

•Le rapport annuel de 2011, publié le jeudi 24 mai, a consacré quelque 77 pages à la situation en Iran, détaillant la poursuite de la « répression des militants des droits des femmes, des militants des droits des minorités ethniques, des militants étudiants, des minorités religieuses, et des militants écologistes », y compris les membres de la foi bahá’íe.

Consulter le rapport complet

Une section décrit, par exemple, comment la constitution en Iran permet au gouvernement de saisir les biens acquis « d’une manière non conforme à la loi islamique » et comment cette loi a été utilisée pour harceler les minorités religieuses et en particulier les bahá’ís.

Les rapports annuels sur les droits de l’homme évaluent la situation de chaque pays par rapport aux normes universelles des droits de l’homme. Leurs conclusions informent les responsables politiques des États-Unis et servent de référence pour d’autres gouvernements, des institutions internationales, des organisations non gouvernementales et d’autres personnes intéressées.

Introduisant le rapport, la secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton a déclaré : « Ces rapports, que le gouvernement des États-Unis publie depuis près de quatre décennies, font clairement savoir aux gouvernements du monde entier : nous montons la garde et nous vous tenons pour responsables. Et ils font comprendre aux citoyens et aux militants partout dans le monde : vous n’êtes pas seuls. Nous sommes à vos côtés. »

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