Les 15 pays et territoires représentés étaient l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la France, la Hongrie, le Kosovo, le Liechtenstein, le Luxembourg, la Macédoine, les Pays-Bas, la Pologne, la République Tchèque, la Serbie, la Slovaquie et la Suisse.
Les débats lors de cette conférence étaient centrés sur les activités que les bahá’ís proposent à travers le monde entier à toute personne intéressée dans le cadre d’un effort global de spiritualisation de l’humanité.
En effet, pour les bahá’ís les difficultés actuelles du monde ne peuvent trouver de solutions durables que dans une prise de conscience collective de la nature spirituelle de chaque individu.
Il a donc été question de cercles d’études, de réunions de prières, de classes d’enfants, d’activités pour les jeunes de 12 à 14 ans, mais également de la manière de coordonner ces activités pour permettre de prendre en charge un nombre toujours croissant de participants.
Le programme alternait conférences plénières et ateliers au cours desquels chaque participant était invité à réfléchir, collectivement, à son rôle dans cet effort collectif.
Anne-Marie E., retraitée, de Toulouse ajoute : « Ce qui m’a frappé en premier lieu c’est le nombre de bahá’ís, 4600, de tant de pays différents qui ont répondu à l’appel de la Maison universelle de justice, et plus particulièrement le nombre de jeunes et leur dynamisme. La très bonne organisation nous a permis de profiter au mieux de cet événement. Cette conférence ce sont aussi beaucoup d’anecdotes que nous ramenons avec nous, de nombreuses rencontres, des discussions sur le sens de notre action collective en tant que communauté, tant de choses qui nous permettent de rentrer chez nous motivés à continuer à travailler à l’amélioration du monde ».
Pour Bruno B., entrepreneur dans l’audiovisuel, et Mickaël B., comptable de Saint-Maurice : « Ce qui est particulièrement marquant c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’une conférence dans laquelle nous avons parlé de grands principes, mais nous avons été concrets et repartons chez nous avec des idées et des actions à mener pour atteindre notre objectif ».
« J’ai été particulièrement inspirée par cette conférence très bien organisée et contente de rencontrer tant d’anciens et de nouveaux amis de toute la France et d’autres pays et de nous voir tous réunis autour d’un même projet » raconte Sonia B., dentiste à Nantes juste après avoir retrouvé un ami de seize ans dans le train du retour.
Cet ami de seize ans, Wargha T., chef de projet informatique, de Paris, précise : « Cette conférence a réellement permis de prendre conscience de l’importance pour les bahá’ís d’ouvrir leurs activités à toute personne intéressée à participer à ce programme transformateur, ce qui est pour nous un changement de culture ».
Si l’ensemble du programme laissait une part importante aux arts, diverses prestations artistiques ayant démarré la plupart des sessions plénières, la soirée du samedi a été l’occasion d’un grand spectacle au cours duquel les nombreux talents représentant la diversité des pays participants à la conférence ont pu s’exprimer.
Les spectateurs, très actifs et enthousiastes tout au long de la soirée, ont ensuite apprécié notamment un groupe de jeunes de diverses nationalités de l’école internationale de Townsend qui a présenté une danse traditionnelle tchèque, un « big band » de jeunes allemands qui ont joué deux morceaux de musique contemporaine, ou encore un trio suisse qui a invité tout le public à se joindre à deux chansons dont l’une composée spécialement pour la soirée.
Outre ce programme amateur de très grande qualité, le spectacle comportait également des prestations particulièrement notables, de professionnels dont celle de Peter Held (compositeur et pianiste), Angelica Goers (chant) et Thomas Gebhard (saxophone et flute traversière) qui ont interprété une chanson franco-germano-anglaise basée sur les écrits bahá’ís et composée spécialement pour l’occasion.
Les deux contributions classiques, une pièce de Brahms et un morceau intitulé Persian Raphsody, de Vahid Khadem-Missagh (violon) accompagné au piano, ont beaucoup touché le public.
De manière totalement improvisée, Atef a enfin invité l’ensemble des musiciens et chanteurs passés avant lui sur la scène à le rejoindre pour une dernière chanson pour laquelle il a également mis à contribution le public de plus de 2000 personnes qui s’est prêté au jeu avec un enthousiasme débordant.
Côté logistique, cette conférence aura été un pari réussi pour les organisateurs qui s’attendaient à l’origine à 2000 participants et se sont adaptés au vu des inscriptions pour gérer avec une fluidité parfaite les plus de 4600 personnes présentes.
De très nombreux volontaires ont permis d’encadrer les congressistes qui étaient répartis dans plusieurs salles, une salle principale contenant 2000 personnes et des salles annexes dans lesquelles les débats étaient retransmis par écrans géants. Chaque participant a eu l’occasion d’assister aux débats soit le samedi, soit le dimanche dans la salle principale. L’ensemble des débats en anglais était traduit simultanément en allemand, français, néerlandais, polonais, slovaque et tchèque.
Pour plus d’informations sur les activités proposées par la communauté bahá’íe : http://www.institut-bahai.fr