CENTRE MONDIAL BAHÁ’Í, le 30 mai 2025 – Dans le jardin d’un bâtiment historique de Haparsim Street à Haïfa, 140 personnes issues de différentes communautés religieuses et de différentes populations de la ville, se sont récemment réunies pour célébrer le centenaire du bâtiment. Une célébration qui a incarné l’esprit d’unité qui caractérise depuis longtemps la ville. Voisins, artistes, représentants de la société civile, responsables religieux et représentants du gouvernement se sont réunis dans une atmosphère d’amitié qui a transcendé les clivages parfois tracés entre les différents segments de la société.


Dans son discours d’ouverture, Ariane Sabet, secrétaire générale adjointe de la Communauté internationale bahá’íe, a souligné que le rassemblement n’était pas conçu comme une simple commémoration, mais comme une expression vivante des principes qui guident les efforts de la communauté bahá’íe en faveur du bien commun.
David Rutstein, secrétaire général de la Communauté internationale bahá’íe, a expliqué comment ces rassemblements constituent une invitation à apporter « joie et bonheur à tous », en faisant référence à cette citation de Bahá’u’lláh : « Que votre cœur brûle d’amour pour tous ceux que vous croisez sur votre route. »


Dans son allocution aux participants, Shervin Setareh, un autre secrétaire général adjoint de la Communauté internationale bahá’íe, a déclaré : « Si vous vous teniez là où je suis, vous verriez un microcosme de Haïfa. […] C’est chacun d’entre vous qui rend Haïfa si spéciale. »
Le maire Yona Yahav a exprimé son appréciation de la façon dont l’engagement de la communauté bahá’íe en faveur de l’unité a enrichi le caractère de la ville, contribuant à son bien-être. « Elle s’inscrit parfaitement dans le caractère de la ville, dans le paysage, et apporte une valeur ajoutée considérable », a-t-il déclaré.

Lors d’entretiens avec le News Service, des participants ont fait part de leurs réflexions sur la rencontre, notant que l’atmosphère était enrichie par la participation de bénévoles travaillant au Centre mondial bahá’í et venant de différentes parties du monde.
L’archevêque Yousef Matta, de l’Église catholique grecque melkite, a décrit la vision de « cette belle mosaïque de personnes venues du monde entier » comme un témoignage que « chacun porte un message : le message de la vie, de la dignité humaine et de la paix véritable pour chaque personne sur cette terre ».

Letticia De Torre, du mouvement des Focolari, a souligné l’importance de créer des espaces sociaux où chacun peut faire l’expérience de la paix et de l’amour. « En regardant tous ceux qui sont venus aujourd’hui, j’ai vu un bonheur authentique, a-t-elle déclaré. Les gens ont eu la chance d’expérimenter, même brièvement, ce que le monde pourrait être si nous vivions véritablement en paix. »

La professeure Aliza Shenhar, présidente de l’Association d’histoire de Haïfa, qui a grandi près des jardins bahá’ís du mont Carmel, a commenté l’esprit de la célébration. « C’est un vrai plaisir de voir des personnes différentes, aux origines et aux points de vue différents, réunies dans la paix, a-t-elle déclaré. C’est l’endroit le plus paisible de Haïfa, ici et dans les lieux saints bahá’ís. »

Cet événement était le premier de ce qui sera des rassemblements annuels à Haïfa, qui s’ajouteront à d’autres rassemblements bahá’ís qui ont accueilli des personnes de tous horizons à Jérusalem et à Acre dans un esprit commun de gentillesse et d’amitié.

