
DOHA, Qatar, le 19 novembre 2025 – À l’heure où toutes les sociétés cherchent des moyens de répondre aux inégalités croissantes et aux changements mondiaux rapides, le deuxième Sommet mondial pour le développement social, qui s’est tenu à Doha, au Qatar, a offert à des milliers d’acteurs sociaux une occasion rare de réfléchir ensemble aux conditions qui déterminent le bien-être humain.
Cecilia Schirmeister, membre de la délégation de la Communauté internationale bahá’íe, a animé la table ronde d’ouverture du Forum de la société civile (lien vers l’enregistrement en anglais) de haut niveau. Le Forum s’est déroulé durant deux jours pendant le Sommet, réunissant des hauts fonctionnaires du gouvernement, des États membres et des agences des Nations unies, ainsi que des représentants de diverses organisations de la société civile afin de contribuer aux discussions du Sommet sur des questions sociales urgentes.


« De même que le corps humain ne peut être considéré comme sain si l’un de ses organes est malade, la famille humaine ne peut atteindre une véritable prospérité pour tous si une partie de la population souffre », a-t-elle déclaré dans son discours d’ouverture.
Mme Schirmeister a invité les participants à réfléchir à la reconnaissance croissante de l’interdépendance de l’humanité, déclarant : « Le bien-être de l’ensemble dépend du bien-être de toutes ses parties et, en fait, l’exige. »
« Nous devons comprendre et traiter les causes profondes des inégalités », a-t-elle poursuivi, soulignant que les systèmes de développement doivent être repensés afin de donner la priorité à la prospérité de tous plutôt qu’à l’avancement de certains au détriment d’autres.

Le Sommet a attiré quelque 14 000 participants venus du monde entier, dont 40 chefs d’État et de gouvernement et plus de 230 ministres et hauts fonctionnaires. Cette réunion marquait le 30e anniversaire du premier Sommet mondial pour le développement social, qui s’était tenu à Copenhague en 1995.
La délégation de la BIC au Sommet comprenait huit représentants d’Égypte, d’Inde, de Jordanie, de Suisse, des Émirats arabes unis et des États-Unis.

« Que ce sommet se tienne ici, au sein du monde arabe, est très significatif, a déclaré Hatem El-Hady, représentant du bureau de la BIC au Caire. Cela reflète les nombreux acteurs et sociétés arabes qui s’efforcent de faire progresser l’égalité des sexes, l’inclusion et la cohésion sociales, l’éradication de la pauvreté, l’emploi décent et les nombreux autres nobles objectifs du développement social. »

Dans ses remarques formulées lors du Sommet, Saba Haddad, représentante du bureau de Genève de la BIC, est revenue sur ce que le Sommet a révélé sur la voie à suivre : « Nous avons observé un désir sincère d’action collective pour trouver des solutions efficaces, axées sur la dignité humaine, le renforcement des capacités et l’orientation des énergies potentielles de l’humanité vers la prospérité de toute l’humanité. »
Mme Haddad a ajouté : « Nous quittons ce sommet mondial avec l’espoir et la détermination de travailler ensemble dans un esprit d’unité pour la prospérité matérielle et spirituelle de toute l’humanité. »
