Déclarations d’étudiants de l’IBES

Partager cet article :

Déclarations faites par des diplômés de l’Institut bahá’í d’enseignement supérieur sur l’utilité du service dont ils ont bénéficié alors qu’on leur interdisait l’accès aux universités en Iran.

HS : Je me suis inscrit à l’IBES pour étudier le génie civil en 1992, après que l’on m’a refusé l’entrée aux universités à cause de mes croyances religieuses. Bien que nous n’allions pas recevoir un diplôme à la fin et que nous n’aurions aucune chance d’être embauchés par des organisations gouvernementales, j’ai néanmoins souhaité améliorer le niveau de mes études, car chaque individu a le désir d’apprendre et le besoin de s’éduquer. Le manque de moyens éducatifs, tels que des cours magistraux, un accès régulier aux professeurs, une bibliothèque et bien d’autres choses ont rendu les études difficiles. Cependant l’amour, le sacrifice et le dévouement de notre équipe d’enseignants, qui ont travaillé durement, sans aucune récompense ni salaire, pour élever le niveau d’étude scientifique de notre jeunesse, a créé en moi une motivation pour concurrencer ceux qui ont eu des conditions d’études universitaires idéales.

FN : Quand je me suis inscrite au programme de génie civil de l’IBES en 1992…, l’IBES était juste un mouvement composé d’une petite centaine d’étudiants et d’une petite dizaine de personnes dévouées, qui se sont mobilisés pour utiliser leurs connaissances pour les enseigner à d’autres.

J’ai été membre de l’équipe iranienne pour le concours international de mathématiques et je pouvais entrer dans n’importe quel programme de l’université sans passer d’examen ; cependant, on m’a refusé l’accès à l’enseignement supérieur, et pour moi, l’IBES était un challenge. Un challenge pour prouver aux politiciens qu’il est impossible d’empêcher une communauté vivante de s’agrandir, car bien qu’ils puissent fermer une porte, Dieu en ouvrira d’autres. Cela fut démontré quand je fus admis au programme de master de l’université d’Ottawa au Canada en 2000.

SM: La solide expérience que j’ai acquise à l’IBES m’a énormément aidé durant mes études supérieures et mes recherches. L’engagement continu et l’esprit élevé des professeurs, de l’équipe administrative et des étudiants de l’IBES ont été et seront toujours pour moi une force motrice pour s’efforcer d’atteindre l’excellence dans tous les aspects de ma vie personnelle et professionnelle.

RR : Les gens demandent : As-tu obtenu ton diplôme d’une université clandestine ? . C’est la question fréquente que l’on me pose souvent. Etudier à l’IBES face à un État qui interdit l’éducation aux bahà’is en Iran a été une expérience stimulante pour moi, c’est le moins qu’on puisse dire.

Mais ma détermination pour poursuivre mes études supérieures a été inspirée par les efforts dévoués et inlassables des universitaires bahá’ís et par le sacrifice qu’ils ont fait pour maintenir le programme.

Malgré les impairs, ils ont offert leur savoir et compétences sans attendre de rémunération en retour. Il n’y avait quasiment pas de frais d’inscription, excepté pour les frais de port et les photocopies. Pendant que j’étais en train d’étudier, j’utilisais les mêmes manuels qu’un étudiant officiel des universités publiques, utilisés à l’époque en Iran.

NH : La méthode d’apprentissage, qui était principalement basée sur l’autoformation dans les premières années, m’a permis d’améliorer ma capacité à chercher la réponse aux problèmes scientifiques dans différentes sources. Dans les deux dernières années de mes études, j’ai acquis des expériences précieuses de la part des mes chers professeurs dans les cours hebdomadaires. Etant vraiment enthousiasmant, ils furent des exemples de dévouement à la science et de sacrifice personnel dans leur service à l’IBES.

Bien que l’IBES n’ai pas un lieu spécifique comme un bâtiment officiel, et que la plupart des cours sont fait chez les gens ou dans des locations, l’esprit d’amour et de coopération entre les professeurs, les étudiants et l’équipe administrative a permis qu’il soit possible pour les étudiants de surmonter les épreuves et de finir leurs études.

Partager cet article :