SAN MARINO, le 14 novembre 2004 – De hauts fonctionnaires du gouvernement ont rendu hommage à la communauté bahá’íe, lors d’un dîner de gala célébrant le 50ème anniversaire de l’introduction de la foi bahá’íe dans ce pays.
Porte-parole des salutations du gouvernement, le Dr. Felici a parlé de l’attitude bahá’íe envers la paix, disant que celle attitude dépassait la simple
rhétorique et les bonnes intentions pour atteindre le dialogue, la coopération et les relations humaines.
Les activités de la Foi dans les domaines de la recherche de la paix et de l’unité religieuse sont bien connues à San Marino, pays enclavé dans l’Italie, membre des Nations unies depuis 1992 et qui revendique l’appellation de ‘plus vieille République du monde.’
L’an dernier, les capitaines-régents, deux dirigeants qui tiennent lieu de chef d’Etat et de gouvernement, avaient accepté que leur soit remis un message de la Maison Universelle de Justice réclamant une action résolue
pour extirper du monde intolérance religieuse et fanatisme.
Le gouvernement de San Marino est aussi intervenu sur le plan international, pour la défense de la communauté bahá’íe d’Iran, persécutée par les autorités de ce pays.
« La présence de la communauté bahá’íe à San Marino revêt par conséquent une grande signification et aidera à l’avènement d’un avenir de certitude et de paix », disaient-ils dans leur message.
Julio Savi, membre éminent de la communauté bahá’íe italienne, a esquissé pour l’assemblée, l’histoire de la foi bahá’íe dans le pays.
Le Dr. Savi a décrit comment, en 1953, Tabandeh (Toby) Payman d’Iran, alors qu’elle assistait à une conférence bahá’íe à Stockholm, avait décidé d’introduire la Foi à San Marino dans le cadre du Plan de dix années pour diffuser les enseignements baha’is autour du monde.
Sans rentrer chez elle à Téhéran, elle se rendit directement à San Marino où son mari, Sohrab, et leur fille Ghitty, la rejoignirent quelques mois plus tard.
Le Dr. Savi a raconté qu’après leur arrivée à San Marino, ils avaient créé des liens d’amitié et que bientôt, les idées et principes bahá’ís avaient été mieux connus dans le pays.
« San Marino est un endroit particulier, la république a été fondée, il y a longtemps, par un saint, quelqu’un qui avait aussi une motivation spirituelle » a rappelé le Dr. Savi.
« Dans ce pays, Toby a apporté sa contribution, une contribution d’idées qui, je crois, coïncident avec celles des gens de San Marino, défenseurs de liberté ».
Shoghi Effendi, dirigeant de la Foi, a donné à M. et Mme Payman le titre de chevalier de Bahá’u’lláh pour avoir introduit la foi bahá’íe à San Marino. Le couple réside toujours là et faisait partie des participants d’honneur aux festivités du jubilé.

À la célébration du 26 septembre 2004, à laquelle assistaient des bahá’ís de San Marino, d’Italie, de Monaco et des USA, a été lu un message de la Maison Universelle de Justice aux bahá’ís de San Marino.
Des félicitations sont aussi venues des Assemblées spirituelles nationales des bahá’ís de France, d’Italie, des USA et de beaucoup d’autres communautés bahá’íes de par le monde.
Plus tard ce même jour, Ghitty Payman, secrétaire de l’Assemblée spirituelle des bahá’ís de San Marino, a convié tout les participants au théâtre Titano pour un concert avec Ranzie Mensah, chanteuse ghanéenne bien connue.
Mme Mensah qui s’est produite avec Miriam Makeba ainsi qu’au cours de nombreuses émissions télévisées et manifestations internationales, était accompagnée par Alfred Matera au piano et par les chanteurs Stefy
Piovesan, Aurelio Pitio et Lidia Genta Rigamonto.
Le public a ovationné debout ses chansons, dont les textes incluaient des paroles de Bahá’u’lláh.