Les bahá’ís du Pays Basque réunis en Congrès

Saint-Jean-de-Luz, Pays Basque, publié le 21 août 2007 – Le 7 juillet 2007 plus d’une centaine de bahá’ís en provenance aussi bien d’Iparalde (Pays Basque Nord) que d’Hegoalde (Pays Basque Sud) se sont réunis à l’espace Olano pour le troisième Congrès bahá’í du Pays Basque.

Ce congrès a été organisé à l’occasion du cinquantième anniversaire du décès de Shoghi Effendi, Gardien de la foi bahá’íe, ainsi que du 10ème anniversaire de la visite de son épouse, la Main de la Cause. Mary Maxwell Rabbani (aussi appelée Ruhiyyih Khanum), lors du Congrès bahá’í du Pays Basque de 1997.

Monsieur et Madame Nakhjavani étaient les invités d’honneur de ce Congrès.

Madame Nakhjavani a été la fidèle amie de Ruhiyyih Khanum, l’accompagnant pendant ses nombreux voyages tout autour du monde, dont celui au Pays Basque en 1997.

Monsieur Nakjavani a été élu en 1963 membre de la première Maison universelle de justice et est resté membre de l’institution suprême de l’ordre administratif bahá’í pendant quarante années, soit pendant 8 mandats.

Monsieur et Madame Nakhjavani se sont vus remettre un Makila. La remise du Makila est une longue tradition basque. Il s’agit d’un bâton de berger au pommeau d’argent qui historiquement servait aussi d’arme de défense. Il symbolise ainsi le sens de l’honneur, de la fidélité et du courage. Ce bâton porte une inscription signifiant en substance : « Fais ce que tu dis » injonction en totale adéquation avec le principe bahá’í selon lequel les actes doivent primer sur les paroles.

« O frères, que les actes soient votre parure et non les mots. » (Bahá’u’lláh)

Des intermèdes artistiques et spirituels ponctuaient le programme comportant des conférences et inauguré par la lecture de messages émanant des Assemblées spirituelles nationales d’Espagne et de France, conjointement responsables, administrativement parlant, de la communauté bahá’íe du Pays Basque.

L’un des organisateurs de ce congrès, conclut :

« Cet événement a permis de constater l’existence d’une véritable identité basque au sein de la communauté bahá’íe de part et d’autre de la Bidassoa (ndlr : frontière entre le Pays- Basque espagnol et français). Par ailleurs, la participation à ce Congrès de bahá’ís issus d’autres origines ethniques et géographiques et la présence de nos invités d’honneur iraniens ont fait de cette rencontre une formidable illustration du principe bahá’í de l’unité dans la diversité. Loin d’être un principe synonyme d’uniformité, il s’agit réellement d’un ode à l’expression des particularités régionales dans l’unité nécessaire au progrès de l’humanité. »