Un « changement générationnel » face au changement climatique ! Les bahá’ís se joignent au plan mondial initié par l’ARC et le PNUD

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New-York, publié le 3 novembre 2009 – Le 27 octobre 2009, la Communauté internationale bahá’íe a annoncé qu’elle s’associait à un programme parrainé par les Nations unies pour la promotion d’un « changement générationnel » concernant les questions climatiques et la durabilité environnementale.

main.jpg Le programme, parrainé par l’Alliance of Religions and Conservation ou ARC (Alliance des religions et de la conservation) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cherche à promouvoir des transformations des modes de vie qui permettront de freiner le réchauffement planétaire et de gérer d’autres problèmes environnementaux pendant une période de sept ans (2010 à 2017).

« Nous sommes très heureux de cette association avec d’autres religions mondiales et avec les Nations unies dans cette initiative stimulante qui a pour objectif la promotion de modifications durables dans la façon de gérer l’environnement », a déclaré Tahirih Naylor, représentant la Communauté Internationale bahá’íe aux Nations unies.

« L’originalité de ce projet réside dans la manière dont il s’appuie sur les atouts des communautés de foi – leurs réseaux solides et bien enracinés et la force transformatrice des croyances religieuses – pour aborder, dès leur apparition, les problèmes environnementaux qui résultent des comportements humains.

« Un des objectifs à long terme poursuivi par la foi bahá’íe est la promotion de changements positifs chez l’individu et dans les communautés. C’est la raison pour laquelle nous soutenons déjà, dans plus de 180 pays, des milliers de cercles d’études, de classes d’enfants, de réunions dévotionnelles et de groupes de jeunes.

« Nous sommes impatients d’en savoir plus sur les efforts entrepris par les autres communautés religieuses et nous avons confiance dans notre capacité à contribuer utilement à cet intéressant programme. »

En ce début de mois de novembre, Mlle Naylor se joindra aux représentants des autres religions mondiales au château de Windsor pour le lancement officiel des programmes de l’ARC et du PNUD. Accueilli par Son Excellence le prince Philip, le secrétaire général des N.U Ban Ki-Moon sera le principal intervenant de cet événement qui se déroule du 2 au 4 novembre.

Plus de 200 dirigeants religieux et laïques sont attendus et de nombreux groupes religieux annonceront leur engagement dans des initiatives concrètes, comme le plan bahá’í, visant à faire face aux défis environnementaux mondiaux. Lors de cet événement, M. Arthur Lyon Dahl, ancien sous-directeur exécutif adjoint du Programme des Nations unies pour l’environnement, écrivain et spécialiste reconnu des récifs coralliens et de la biodiversité, sera présent aux côtés de Mlle Naylor.

Cette dernière a souligné le fait que la Communauté internationale bahá’íe est membre de l’ARC depuis sa création et a toujours soutenu ses projets interreligieux dédié à la conservation.

Elle a précisé : « Depuis longtemps, la Communauté mondiale bahá’íe est impliquée dans la promotion du développement durable et la création de projets à petite échelle de conservation environnementale. Cette initiative est particulièrement intéressante par la manière dont elle aborde concrètement les positions et les valeurs à la base de nombreux problèmes environnementaux. En particulier, les bahá’ís, partout dans le monde, sont encouragés à étudier la relation existant entre les êtres humains et l’environnement développée dans les Écrits sacrés bahá’ís, et d’agir aussi bien au niveau individuel que communautaire.

« Selon notre expérience, relier les cœurs aux Écrits sacrés, est la meilleure façon de les motiver à entreprendre des actions visant à une transformation sociale. De plus, les bahá’ís seront encouragés à s’engager dans des projets de service en rapport avec le développement environnemental durable. Aujourd’hui, plusieurs milliers de bahá’ís, pratiquement dans chaque pays, sont engagés dans un ensemble cohérent d’actions de promotion du développement spirituel et d’orientation des énergies collectives vers le service à l’humanité.

« Ces activités comprennent l’étude systématique, en groupes restreints, des Écrits saints bahá’ís en vue de développer les capacités de service ; des réunions de prières qui visent à relier les cœurs au Créateur ; des classes d’enfants qui ont pour objectif la mise en place des fondements d’un caractère noble et honnête ; et des groupes qui s’efforcent d’aider les jeunes adolescents à traverser un moment important de leur vie et à acquérir le pouvoir d’impliquer leur énergie dans la promotion de la civilisation. »

La Communauté internationale bahá’íe est une organisation internationale non-gouvernementale qui représente la communauté bahá’íe mondiale forte de quelque 5 millions de membres dispersés dans 100 000 localités et implantés dans pratiquement tous les pays. Presque tous les groupes ethniques, cultures, professions et milieux sociaux ou économiques sont représentés parmi ses membres.

L’ARC est une institution laïque qui aide les principales religions à développer leurs propres projets environnementaux basés sur leurs enseignements, croyances et pratiques particulières. Elle a été établie en 1995 par le prince Philip. Ses membres appartiennent à 11 religions différentes.

Voir à ce sujet, la dépêche AFP publiée par la Libre Belgique.

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