Ses clients qui élèvent du bétail dans des localités isolées, ont pris l’habitude de nommer le jour de livraison comme étant “le jour de Fari”.
Son camion réfrigéré de 13 tonnes peut transporter jusqu’à 8 tonnes de chargement, qui comprend des laitues fraîches, des pommes de terre, des bananes, des tomates, des oignons et des pommes, ainsi que du lait, du fromage, du pain, de la viande conditionnée et des journaux. Il transporte aussi des livraisons spéciales pour les gens qui le demandent.
Monsieur Rameshfar, âgé de 57 ans, s’est assuré un revenu décent avec ce commerce, mais il témoigne qu’il gagnerait sûrement tout autant s’il restait travailler chez lui à Atherton. Ce qui le motive, c’est le fait qu’il aime procurer un service tout à fait unique !
Il y a une quarantaine d’année, une motivation similaire l’avait poussé à quitter l’Iran, son pays natal, pour se rendre en Afrique afin de s’impliquer dans des projets bahá’ís. Lorsqu’il s’est avéré impossible pour lui de s’inscrire à l’université, il est alors venu s’installer à Melbourne, sur la côte sud de l’Australie. C’était en 1973.
C’est toujours à Melbourne en 1983, qu’il a rencontré Ivy, celle qui allait devenir son épouse. Peu de temps après leur mariage, ils ont décidé de déménager au Nord du Queensland, abandonnant un mode de vie confortable, auprès de sa famille et de ses amis, afin d’aider au développement de la communauté bahá’íe de Atherton Tablelands. C’est à cet endroit qu’ils ont élevé leurs deux filles, Saphira et Nikka.
Atherton est une région tropicale de l’Australie, située dans une plaine montagneuse. Elle offre des terres fertiles pour le fermage, d’où l’idée de Monsieur Rameshfar de créer une entreprise spécialisé dans les produits frais.
Il explique que voyager lui apporte beaucoup de satisfactions, y compris d’admirer la nature sous son plus bel aspect.
« Il y a des kangourous et des autruches, des oiseaux saisonniers, particulièrement des milliers de perruches qui se perchent sur les lignes à haute tension les rendant ainsi toutes vertes, raconte-t-il. Les fleurs sauvages sont magnifiques aussi. Mais ce qui est le plus formidable, ce sont les amis. Je connais tout le monde et tout le monde me connaît.
(Article et photos fournis par le service des Nouvelles bahá’íes australien)