La coopération est primordiale pour lutter contre l’intolérance

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Bruxelles, publié le 22 juin 2016 – Le besoin urgent de lutter contre la discrimination et les crimes de haine en Europe et dans le monde entier demande des niveaux plus élevés de coopération entre les organisations de la société civile, a déclaré le bureau de Bruxelles de la Communauté internationale bahá’íe (CIB) lors d’un récent séminaire, intitulé Changer les mots en actions pour contrer l’antisémitisme, l’intolérance et la discrimination.

Le séminaire était organisé par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et l’intergroupe « Antiracisme et diversité » du Parlement européen du 16 au 17 juin 2016 à Bruxelles, en réponse à « un besoin urgent d’aider à soutenir et à renforcer le bon travail déjà existant entrepris par des coalitions de la société civile et à encourager la création de réseaux solides supplémentaires de la société civile intercommunautaire et interreligieuse pour prévenir et mettre fin à toutes les formes de crime de haine et de discrimination ». Plus de soixante participants ont assisté à cet évènement, y compris des membres du Parlement européen et des représentants de diverses organisations de la société civile.

Rachel Bayani (deuxième en partant de la droite), représentante de la CIB à Bruxelles, prenant la parole au récent séminaire intitulé Changer les mots en actions pour contrer l’antisémitisme, l’intolérance et la discrimination et organisé par l’intergroupe « Antiracisme et diversité » et l’OSCE du Parlement européen.
Rachel Bayani (deuxième en partant de la droite), représentante de la CIB à Bruxelles, prenant la parole au récent séminaire intitulé Changer les mots en actions pour contrer l’antisémitisme, l’intolérance et la discrimination et organisé par l’intergroupe « Antiracisme et diversité » et l’OSCE du Parlement européen.

Dans son discours lors du séminaire, Rachel Bayani, représentante de la CIB, a parlé de la nécessité de coalitions pour construire des ponts plus solides de compréhension grâce à une coopération étroite dans les efforts de collaboration pour travailler pour l’harmonie sociale. « Les coalitions devraient être encouragées à atteindre des niveaux d’unité de pensée de plus en plus élevés et à développer une vision commune pour le monde vers lequel nous essayons de progresser, a-t-elle déclaré. Nous, les membres de la société civile, quels que soient les groupes que nous représentons, ne devrions pas regarder simplement nos propres intérêts, mais nous devrions chercher à promouvoir les intérêts de tous les membres de la société. »

Mme Bayani a expliqué qu’un tel changement nécessite un travail difficile avant de promouvoir une plus grande unité. « Sans une vision commune, des vues fragmentées du monde continueront d’exister. »

Des plans sont en cours pour une série d’évènements organisés par l’OSCE dans le but de renforcer les efforts de collaboration entre les organisations de la société civile pour faire face à l’intolérance et à la discrimination.

 

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