Paris, publié le 25 septembre 2020 – Dans le cadre du prix de l’Agence française de développement (AFD) 2020, deux lycéennes Ariana et Clara, ont exploré des thèmes essentiels liés à la transformation sociale et aux objectifs de développement durable en s’inspirant des idéaux de la foi bahá’íe. Inspirées par la vision d’un monde meilleur auquel chacun peut contribuer, elles ont été récompensées par le premier prix lycéen.
Dans le cadre du concours « Réinventer le monde » initié par l’Agence française de développement (AFD), organisme français chargé de la mise en œuvre de l’Agenda 2030, deux jeunes lycéennes, Ariana Diarra et Clara Lointier, ont réalisé un podcast qui présente l’histoire d’un personnage historique extraordinaire et de son impact transformateur sur le monde et sa population.
La semaine du 21 au 25 septembre 2020 étant consacrée à la célébration du 5e anniversaire de la signature de l’Agenda 2030, c’est l’occasion de donner la parole à ces deux lauréates engagées dans des efforts individuels et collectifs afin de contribuer à l’établissement de la prospérité matérielle et spirituelle de l’humanité.
Pour écouter le podcast, veuillez cliquer sur le lien : https://www.reinventer-le-monde.fr/podcasts/vers-un-monde-meilleur-laureat-2020-categorie-lycee/
La rédaction de bahai.fr partage quelques extraits de l’interview d’Ariana et Clara qu’elle a réalisé tout dernièrement.
- Vous avez remporté au mois de juillet un concours organisé par l’Agence français de développement (AFD) portant sur les Objectifs de développement durable (ODD). Pouvez-vous nous dire quelques mots sur le concours et sur les raisons qui ont motivé votre envie de participer à ce projet ?
Clara : Ce projet n’est pas le fruit du hasard. Il nous a trouvées au détour d’un magazine et ça a été le coup de foudre car la thématique est centrée sur les jeunes et sur l’impact positif qu’ils peuvent avoir sur le monde ; il met en avant les talents de chacun à travers une volonté de transmettre un message fort par les arts […] Pour vous remettre dans le contexte, nous devions répondre à l’attente d’un ou de plusieurs objectifs du développement durable donnés pour 2030. Il y en a en tout 17 et nous en avons choisi 5 : L’accès à l’éducation de qualité, l’égalité entre les sexes, la réduction des inégalités de richesse, l’éradication de la pauvreté et Paix, justice et institutions efficaces. Ce choix a été réalisé après celui de notre fil conducteur qui est la narration de la vie de Bahá’u’lláh et de son héritage à travers ses enseignements.
Ariana : J’ai voulu participer à ce projet car c’est toujours génial de faire un projet avec sa meilleure amie et puis parce que je trouve le sujet vraiment fort. Je pense également, qu’en tant que jeunes, nous avons un rôle déterminant dans la construction du monde de demain et qu’explorer toutes les façons de le faire est vraiment enrichissant. Il y a tant à faire, tant d’opportunités, et chacun peut aider à son échelle, ramasser les déchets dans la rue a autant d’importance que de faire une action nationale contre le racisme par exemple. Chaque action compte, et il y en a vraiment pour le goût de tout le monde : l’éducation, l’écologie, le domaine social… chacun peut trouver sa place.
- Quelles ont été vos sources d’inspiration, où avez-vous puisé vos informations ?
Ariana : Nous l’avons réalisé tout d’abord en décidant des thèmes que nous souhaitions aborder. Parler de la foi bahá’íe a été une évidence car nous avons grandi entourée par ses principes. Le rôle de la jeunesse et l’amélioration du monde sont des thèmes qui sont au cœur de nos vies depuis toujours. Nous avons organisé nos idées, puis nous avons romancé le contenu pour que cela soit plus agréable à écouter, ce qui nous a pris plusieurs semaines.
Clara : Je pense que nous avons toutes les deux cette envie d’améliorer le monde dans lequel nous vivons et que l’opportunité de ce concours était une chance pour nous. Celle de nous exprimer et de partager nos rêves d’avenir avec d’autres qui rêvent aussi. Ce projet nous a permis de montrer une vision positive et une vision plausible de notre futur tel que nous le voyons et non tel qu’on peut parfois nous l’imposer…
- J’imagine que réaliser un tel projet comporte quelques défis, et que vous en avez donc également retiré de nombreux enseignements ?
Ariana : Le principal défi a été la distance et la disponibilité ; c’était assez difficile de trouver des moments pour s’appeler et synchroniser nos emplois du temps, mais je pense que ça nous a appris la rigueur et l’organisation.
Clara : Comme l’a dit Ariana, les disponibilités ont été un défi, mais il y en a également eu d’autres. Notamment la formulation de nos phrases, comment faire pour transmettre l’idée à laquelle nous sommes en train de penser et notre intention exacte ? Comment révéler nos pensées de la bonne manière ? Comment avoir des propos appropriés, ne pas trop déformer quoi que ce soit lorsqu’on l’adapte à notre texte ? Et d’autres questions auxquelles nous avons dû faire face lors de la rédaction dont comment répondre exactement à la problématique à laquelle nous étions confrontées, c’est-à-dire « Réinventer le monde »…
- Quelles sont les prochaines étapes de ce projet et son impact sur votre futur proche ?
Ariana et Clara : Grâce à la somme que nous avons gagnée, nous comptons monter un projet en rapport avec les enfants et l’éducation, mais on préfère garder la surprise ; alors on ne vous en dit pas plus pour l’instant…
- Merci Ariana et Clara, ce sera donc une joie de vous retrouver prochainement pour présenter votre projet en faveur de l’éducation des enfants.
Comme Ariana et Clara, voici en images quelques exemples concrets réalisés par des jeunes inspirés pas les idéaux bahá’ís durant l’été 2020 et qui sont en accord avec quelques-uns des objectifs du développement durable :