Les bahá’ís et des groupes de défense des droits de l’homme déclarent que le président iranien doit traiter les discriminations dans son pays

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Genève, publié le 21 avril 2009 – Le 19 avril dernier, la Communauté internationale bahá’íe s’est jointe à deux organisations de défense des droits de l’homme dans un appel au président iranien Mahmoud Ahmadinejad pour qu’il traite de la discrimination dans son propre pays lorsqu’il s’exprimera à la conférence connue sous le nom de Durban II.

La déclaration a été publiée sous la forme d’un communiqué de presse conjoint de la Communauté internationale bahá’íe, de la Ligue iranienne pour la défense des droits de l’homme (LDDHI) et de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).

En plus de l’appel au président iranien à traiter de la discrimination envers les minorités ethniques, les femmes et les minorités religieuses, les trois organisations lui ont aussi demandé de régler le problème de l’incitation à la haine.

« La manière par laquelle les médias d’information, contrôlés par le gouvernement, ont diffamé les adhérents de la foi bahá’íe est particulièrement inquiétante », indique la déclaration, en citant les centaines d’articles, de programmes radio et télévisuels, les diffusions sur internet et les tracts contenant un discours de haine qui ont été diffusés partout en Iran ces dernières années.

La conférence de révision de Durban se tiendra sous les auspices des Nations unies. Son objectif est d’évaluer les progrès envers les buts fixés par la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et les autres formes d’intolérance qui s’est déroulée à Durban, en Afrique du Sud, en 2001.

Pour lire le communiqué de presse émis par les trois organisations (en anglais) : http://news.bahai.org/sites/news.bahai.org/files/documentlibrary/708_PressReleaseBIC-LDDHI-FIDH.pdf

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