Brisbane, Australie le 22 juillet 2011– Avec la disparition de M. Peter J. Khan, la communauté bahá’íe mondiale a perdu un « serviteur distingué ».
« Sa vie fut remarquable à tous les égards, une vie de sérieux travail, de détermination inébranlable, de dévouement sans faille aux principes et de constance dans l’effort », a écrit la Maison universelle de justice, en apprenant la disparition soudaine de M. Khan, le 15 juillet.
M. Khan – qui avait 74 ans au moment de son décès – a été un membre de la Maison universelle de justice durant 23 ans jusqu’à ce qu’il retourne en Australie, au mois de mai de l’année dernière.
Peter Jamel Khan est né à New South Wales le 12 novembre 1936, de Fazal et Hukoomat Khan de Khassi Kalan, dans la région de Punjab en Inde. Quatre ans avant la naissance de leur fils, ses parents étaient parmi les premiers immigrants indiens à s’installer sur la côte est de l’Australie
Quand il était âgé de 12 ans, M. Khan, ses parents et sa sœur ont été les premiers musulmans en Australie à devenir membres de la foi bahá’íe. À dater de ce moment, il a dédié sa vie à la promotion des enseignements bahá’ís, débutant sa vie de service comme jeune membre actif de la communauté bahá’íe de Yerrinbool.
À l’âge de 21 ans, il a été élu membre de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís d’Australie, au sein de laquelle il a servi jusqu’en 1963.
M. Khan est devenu ingénieur en électricité, obtenant sa licence en 1956, sa maîtrise en 1959, et son doctorat en 1963 – le tout à l’université de Sydney. De 1963 à 1967, il a vécu aux Etats-Unis, en tant que titulaire d’une bourse de post-doctorat Fullbright à l’université de Michigan, et il y est resté en tant que professeur de construction électrique jusqu’à son retour en Australie, en 1975. Il est devenu professeur associé à l’université de New South Wales et maître de conférences à l’université de Queensland, de 1976 à 1983. Il a aussi été membre de l’Association des ingénieurs d’Australie, membre de l’Association des ingénieurs en électronique et en électricité, et membre du comité éditorial du journal IEEE Transactions on Microwave Theory.
Au cours de son séjour aux États-Unis, M. Khan a servi comme membre auxiliaire pour la propagation de la foi bahá’íe. Par la suite, à son retour en Australie, il a servi comme conseiller continental pour l’Australie jusqu’à sa nomination, en 1983, au Centre international d’enseignement, date à laquelle lui et sa femme Janet ont transféré leur domicile au Centre mondial bahá’í à Haïfa, en Israël.
M. Khan a été élu pour la première fois à la Maison universelle de justice en 1987, y servant jusqu’en avril 2010 lorsqu’il a quitté son poste en raison de son âge avancé et de la lourde charge de travail qu’impliquait son statut de membre.
« Ses nombreux dons intellectuels se sont manifestés dans chaque aspect de son service », a fait remarquer la Maison universelle de justice, rappelant en particulier son engagement pour l’éducation des jeunes bahá’ís, « la manière exemplaire dont il a rempli ses multiples devoirs administratifs » et sa défense du principe bahá’í de l’égalité de l’homme et de la femme.
À ce sujet, il a coécrit, en 1998, Advancement of Women – A Baha’i Perspective (L’avancement de la femme – Une perspective bahá’íe) avec sa femme Janet qui a été qualifiée par la Maison universelle de justice de « collaboratrice et compagne dévouée » de M. Khan.
Orateur chaleureux, « l’éloquence peu commune et l’humour attachant » de M. Khan ont inspiré des auditoires à travers le monde entier, « exaltant les cœurs, stimulant les intelligences, galvanisant les esprits », a écrit la Maison universelle de justice.