Les bahá’ís ont débuté dans la fête leur nouvelle année 167

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Paris, publié le 20 avril 2010 – Depuis 1844, le premier jour du printemps, est un jour de fête pour les croyants bahá’ís qui célèbrent à cette date leur nouvel an. En ce 21 mars 2010, ils sont entrés dans la 167ème année de leur calendrier.

La nouvelle année bahá’íe, appelée en langue persane « Naw- Ruz », ce qui signifie littéralement « nouveau jour », débute à la fin du jeûne bahá’í et coïncide avec l’équinoxe de printemps dans l’hémisphère nord.

Cette fête de Naw-Rúz est une très ancienne tradition et est célébrée depuis au moins trois mille ans. Elle peut prendre plusieurs dénominations selon les langues telles que Novruz, Nowrouz, Nooruz… « Le Novruz promeut des valeurs de paix, de solidarité entre les générations et au sein des familles, de réconciliation et de bon voisinage, contribuant à la diversité culturelle et à l’amitié entre les peuples et les différentes communautés », peut-on lire sur la page dédiée à cette fête sur le site de l’UNESCO et en ce printemps 2010 les Nations unies ont donc célébré officiellement pour la première fois la Journée internationale de Norouz.

Arbre en fleurs au printemps dans les jardins bahá’ís de Haïfa en Terre sainte.
Arbre en fleurs au printemps dans les jardins bahá’ís de Haïfa en Terre sainte.
Pour les bahá’ís, la fête de Naw-Rúz a un caractère spirituel très marqué. Elle commence dès le 20 mars après le coucher du soleil et se termine le 21 mars avant le coucher du soleil. Il n’y a pas de traditions, rites ou usages imposés en ce qui concerne son déroulement et les bahá’ís organisent des programmes qui diffèrent selon les localités et pays.

Néanmoins, tous comportent un temps de recueillement et de spiritualité avec des prières et lectures de textes extraits des Écrits bahá’ís et un temps plus conviviale et sociale où les arts et talents artistiques sont très souvent mis à l’honneur. Les bahá’ís désirent promouvoir avec cette célébration des idéaux de paix et d’unité dans la diversité.

En France, il est d’usage de se réunir soit chez une famille qui offre l’hospitalité, soit dans une salle louée pour l’occasion, soit encore dans un centre bahá’í comme à Paris par exemple au 45 rue Pergolèse dans le 16ème.

Cette année, les multiples célébrations qui se sont déroulées aux quatre coins du pays ont été marquées par la contribution de nombreuses personnes qui sont activement engagées dans les activités de proximité que proposent l’ensemble de la Communauté bahá’íe.
C’est ainsi que des enfants participants aux classes d’enfants, des jeunes adolescents membres des activités pour les jeunes de 12-14 ans ou encore des adultes participant aux réunions de prières ou engagés dans l’étude d’un livret ont participé conjointement avec les croyants bahá’ís à l’élaboration de programmes festifs dans un tourbillon de couleurs, de diversité culturelle et d’émotions riches de sens.

Reportage photo :

Un ensemble de photos accompagnant cet article vous permettra de découvrir quelques exemples de fêtes célébrées un peu partout en France.

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