Rio+20 : « Espoir et optimisme » pour une action unifiée

Partager cet article :

RIO DE JANEIRO, Brésil, publié le 30 juin 2012 – Les dirigeants mondiaux qui cherchent à promouvoir le développement durable devraient souscrire au principe « que chacun de nous, en entrant dans ce monde, est sous la responsabilité de l’ensemble des hommes et qu’en retour il porte une part de responsabilité dans le bien-être de tous ».

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, ouvrant officiellement la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20, le 20 juin 2012, à Rio de Janeiro, au Brésil. Photo ONU/ Mark Garten
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, ouvrant officiellement la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20, le 20 juin 2012, à Rio de Janeiro, au Brésil. Photo ONU/ Mark Garten
Ce concept est parmi ceux qui sont explorés par la Communauté internationale bahá’íe (CIB) dans sa participation à « Rio+20 », la conférence des Nations unies sur le développement durable, qui s’est achevée à Rio, le 22 juin.

Dans sa déclaration à la Conférence, la CIB explique que l’idée d’une « responsabilité réciproque à l’échelle mondiale » remet en cause la « base éthique des loyautés qui ne dépassent pas les limites de l’état-nation ».

Vous pouvez lire la déclaration complète à l’adresse suivante (en anglais) : http://www.bic.org/statements/sustaining-societies-towards-new-we

La déclaration en français est jointe à cet article en format Pdf.

« Aussi longtemps qu’un groupe de nations considèrera que ses intérêts sont opposés à ceux d’un autre groupe, les progrès seront limités et peu durables », est-il précisé dans la déclaration.

Une table ronde organisée par la Communauté internationale bahá’íe sur l’« Élimination des extrêmes de richesse et de pauvreté dans le contexte d’une économie verte » s’est tenue à Rio+20, le 13 juin 2012. Sur la photo, de gauche à droite, se trouvent Michael Dorsey, professeur assistant en études environnementales au Dartmouth College, Daniella Hiche, membre de la Communauté internationale bahá’íe, et Farooq Ullah, responsable de la politique et de la sensibilisation au sein du Forum des parties prenantes.
Une table ronde organisée par la Communauté internationale bahá’íe sur l’« Élimination des extrêmes de richesse et de pauvreté dans le contexte d’une économie verte » s’est tenue à Rio+20, le 13 juin 2012. Sur la photo, de gauche à droite, se trouvent Michael Dorsey, professeur assistant en études environnementales au Dartmouth College, Daniella Hiche, membre de la Communauté internationale bahá’íe, et Farooq Ullah, responsable de la politique et de la sensibilisation au sein du Forum des parties prenantes.
Parmi les autres domaines mis en lumière par la CIB se trouvent le besoin d’une approche basée sur le principe de la prise de décision collective et l’importance de traiter les deux extrêmes du spectre de la pauvreté et de la richesse.

Quelque 130 chefs d’État et de gouvernement, ainsi que plus de 50 000 représentants d’agences internationales, de la société civile et d’autres groupes, ont participé à la conférence, qui avait pour ambition d’analyser le progrès fait dans le développement durable depuis le Sommet de la Terre à Rio en 1992.

Deux thèmes majeurs – construire une économie verte et créer un meilleur cadre institutionnel – ont été discutés dans de nombreux forums à Rio ces dernières semaines et ont été abordés dans la déclaration de la CIB.

Treize délégués de la CIB ont participé à Rio+20, représentant des origines nationales variées. « Le dénominateur commun de nos contributions a été le progrès de l’humanité, a expliqué Daniel Perell, un délégué de la CIB. Nous avons cherché à partager des idées sur des thèmes tels que la responsabilité réciproque et l’unité de l’humanité – le tout dans le but global d’aider à créer une civilisation mondiale juste et qui soit viable à long terme. »

Un « Monument pour la Paix » en forme de sablier à Rio portant les mots de Bahá’u’lláh : « The earth is but one country and mankind its citizen » (La terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens) a été à nouveau inauguré le 17 juin 2012. Le monument était une initiative de la Communauté internationale bahá’íe et de la communauté bahá’íe du Brésil pour le Sommet de la Terre en 1992. Plus de 100 personnes ont assisté à la cérémonie, notamment le secrétaire général des Nations unies pour Rio+20, Sha Zukang, le concepteur du monument Siron Franco et Eduardo Paes, le maire de Rio.
Un « Monument pour la Paix » en forme de sablier à Rio portant les mots de Bahá’u’lláh : « The earth is but one country and mankind its citizen » (La terre n’est qu’un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens) a été à nouveau inauguré le 17 juin 2012. Le monument était une initiative de la Communauté internationale bahá’íe et de la communauté bahá’íe du Brésil pour le Sommet de la Terre en 1992. Plus de 100 personnes ont assisté à la cérémonie, notamment le secrétaire général des Nations unies pour Rio+20, Sha Zukang, le concepteur du monument Siron Franco et Eduardo Paes, le maire de Rio.
En plus de participer à la conférence principale, les bahá’ís ont aussi organisé, co-parrainé ou participé à un grand éventail d’événements associés et de conférences parallèles. Il s’agit notamment de :

• Une table ronde sur l’« Élimination des extrêmes de richesse et de pauvreté dans un contexte d’économie verte » qui explorait les dimensions sociales, économiques et morales des inégalités grandissantes des revenus.

• La participation à « Youth Blast » (Explosion de la jeunesse), une conférence parallèle des Nations unies pour les jeunes, qui s’est tenue du 7 au 12 juin. La CIB a soutenu un atelier interactif sur « une solidarité réciproque dans le contexte du développement durable ».

• La ré-inauguration d’un monument pour la paix, construit en 1992 par la CIB et la communauté bahá’íe du Brésil comme contribution au Sommet de la Terre. La sculpture en forme de sablier contient de la terre venant de presque 150 pays. Sha Zukang, secrétaire général des Nations unies pour Rio+20 et Eduardo Paes, maire de Rio, ont assisté à cette nouvelle inauguration.

• Le soutien à la conférence parallèle de la société civile, Sommet des peuples Rio+20. Des bahá’ís brésiliens se sont impliqués dans l’organisation d’ateliers sur « les principes spirituels du développement » et « le rôle social des religions ».

« Nous sommes mis au défi, ici à Rio+20, de regarder au-delà des intérêts et des loyautés nationales et de nous occuper du bien-être de tous », a déclaré Daniella Hiche, la représentante de la communauté bahá’íe brésilienne pour les droits de l’homme, lors d’une conférence de presse, tenue au bureau principal de Rio+20.

May Akale, la déléguée de la CIB, résumant tout l’événement, a remarqué : « Les défis sont complexes, les attentes de l’humanité sont élevées, et les déceptions face au rythme du progrès peuvent être profondes. »

« Mais ce qui est le plus évident, c’est que nous sommes en train de mettre en place une action unifiée. Il reste encore beaucoup à faire, mais les possibilités pour que des relations se développent et accélèrent la mise en œuvre de ce qui a été décidé à Rio sont infinies. Et ceci est la source de beaucoup d’espoir et d’optimisme. »


Documents joints

Présentation de la déclaration officielle de la Communauté internationale bahá’íe à la conférence Rio+20 » des Nations unies sur le développement durable.

Partager cet article :