Une conférence sur la paix attire des centaines de personnes à l’université

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College Park, MARYLAND, États-Unis, publié le 14 octobre 2015

D’éminents experts internationaux se sont réunis aux États-Unis lors d’une conférence pour aborder les questions relatives à la paix mondiale.

Quelque 300 personnes ont assisté à la conférence Global Transformations: Context and Analytics for a Durable Peace (Transformations globales : contexte et analytiques pour une paix durable) à l’université du Maryland du 7 au 9 octobre ; cette conférence était organisée par la Chaire bahá’íe pour la paix mondiale et par la Communauté internationale bahá’íe.

Mme Hoda Mahmoudi (à gauche), titulaire de la Chaire bahá’íe pour la paix mondiale, s’adressant à l’auditoire de la conférence Global Transformations à l’université du Maryland. Mme Prudence Carter, sociologue à l’université de Stanford, est à droite.
Mme Hoda Mahmoudi (à gauche), titulaire de la Chaire bahá’íe pour la paix mondiale, s’adressant à l’auditoire de la conférence Global Transformations à l’université du Maryland. Mme Prudence Carter, sociologue à l’université de Stanford, est à droite.

« Nous voulions vraiment en apprendre davantage sur les obstacles qui empêchent la paix de devenir une réalité dans notre monde d’aujourd’hui », a déclaré Mme Hoda Mahmoudi, titulaire de la chaire bahá’íe, qui faisait partie des conférenciers.

Lors de cette conférence, des universitaires et des praticiens de haut niveau ont partagé des recherches et des idées sur des thèmes en rapport avec la paix.

Dans sa présentation, Mme Prudence Carter, sociologue à l’université de Stanford, a examiné le lien qui existe entre la race, l’éducation et l’inégalité, et a parlé de la nécessité d’un mouvement pour développer l’empathie et la compréhension dans le cadre des efforts visant à lutter contre l’inégalité dans la société.

L’éducation est l’une des principales voies pour réduire les effets du sexisme, du racisme et de l’inégalité de classe, a-t-elle expliqué.

Dans une autre session consacrée aux efforts des femmes pour consolider la paix, Mme Anne-Marie Goetz, professeur à l’université de New York, a précisé que les discours sur la paix ont eu plus de succès dans les pays où les femmes prennent part au processus en tant qu’acteurs majeurs. Elle a souligné la nécessité cruciale d’inclure les femmes dans les efforts pour consolider la paix.

« Les pourparlers sur la paix restent obstinément dominés par les hommes », a déclaré Mme Goetz.

Les présentations ont également abordé une série d’autres thèmes, y compris les droits de l’homme et la gouvernance mondiale, la conception de l’intégration sociale et les conflits pour les ressources.

En 1985, Mme Ruhiyyih Rabbani, la veuve de Shoghi Effendi et Main de la Cause de Dieu, présentant La Promesse de la paix mondiale à Javier Perez de Cuellar, secrétaire général des Nations unies.
En 1985, Mme Ruhiyyih Rabbani, la veuve de Shoghi Effendi et Main de la Cause de Dieu, présentant La Promesse de la paix mondiale à Javier Perez de Cuellar, secrétaire général des Nations unies.

La conférence a marqué le 30e anniversaire de la publication par la Maison universelle de justice d’un document intitulé La Promesse de la paix mondiale. C’est ce même document révolutionnaire – décrivant les conditions préalables et les défis pour la paix – qui est à l’origine de la création de la Chaire bahá’íe pour la paix mondiale, en 1993.

Dans ses commentaires quant à l’opportunité de l’événement,  Mme Mahmoudi a expliqué qu’« il y a un besoin urgent d’explorer les moyens alternatifs pour traiter les menaces actuelles qui sont responsables de la déstabilisation de l’ordre mondial, et de la violence et des maux infligés à des millions de personnes à travers le monde ».

La Chaire bahá’íe pour la paix mondiale est un forum pour la recherche et le débat sur la paix mondiale, s’inspirant des « concepts de la religion », tout en visant « à développer une base scientifique solide pour la connaissance et les stratégies qui conduisent à la création d’un monde meilleur ».

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