Le Livre le Plus Saint de la foi bahá’íe publié en norvégien

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Britt Strandli-Thoresen, Kjell Austvoll et Kitt Sanvik lisent des extraits du Kitáb-i-Aqdas au cours de la cérémonie de présentation de l’édition norvégienne à Beitostolen.
Britt Strandli-Thoresen, Kjell Austvoll et Kitt Sanvik lisent des extraits du Kitáb-i-Aqdas au cours de la cérémonie de présentation de l’édition norvégienne à Beitostolen.
Beitostolen, Norvège, publié le 25 janvier 2009 – Durant l’année 2008, le livre bahá’í connu sous le nom de « Kitáb-i-Aqdas », le « Livre le Plus Saint », a été publié en norvégien pour la première fois, portant à 30 le nombre de langues d’édition de cet ouvrage.

Le livre, originalement écrit en arabe, fut présenté officiellement en juillet 2008 à Beitostolen au cours d’une cérémonie à laquelle plus de 300 bahá’ís et leurs invités étaient présents.

Dehlia Eide de Stavanger, âgée de 19 ans, qui participait à cette cérémonie a raconté : « J’ai vraiment hâte de lire le livre en norvégien. C’est un livre exceptionnellement important ».

Ce volume est l’œuvre la plus importante de Bahá’u’lláh, le fondateur de la foi bahá‘íe. Il contient des enseignements et des lois pour le développement de la société humaine, a expliqué Douglas Moore, porte-parole de la Communauté internationale bahá’íe.

Les bahá’ís croient que Bahá’u’lláh est le plus récent messager de Dieu, d’une lignée qui comprend, entre autres, Moïse, Jésus, Muhammad, Bouddha. Ils croient également que l’enseignement principal de Dieu pour cet âge est l’unité de la race humaine. Les écrits bahá’ís font référence au Kitáb-i-Aqdas comme étant « la charte de la future civilisation mondiale ».

Dans ce livre, Bahá’u’lláh révèle des lois, des ordonnances et des exhortations sur un grand nombre de thèmes, parmi lesquels la prière, le mariage, le divorce, les funérailles, le calendrier bahá’í, l’âge de la maturité, la nature du travail, l’obéissance au gouvernement et l’éducation.

Un élément clé du Kitáb-i-Aqdas est sa référence à l’administration et aux institutions bahá’íes qui gouvernent aujourd’hui cette religion, a déclaré M. Moore.

Certains des écrits bahá’ís – les textes écrits par Bahá’u’lláh lui même représentent plus de 100 volumes – ont été traduits dans plus de 800 langues, mais la traduction du Kitáb-i-Aqdas est plus exigeante à cause du style éloquent de l’arabe et de la manière dont la révélation des enseignements spirituels est entremêlée avec l’énoncé des lois, a-t-il encore expliqué.

De plus, certains documents supplémentaires ainsi que d’autres écrits bahá’ís doivent être examinés de concert avec le Kitáb-i-Aqdas afin d’avoir une compréhension appropriée de l’objectif poursuivi par les lois, a encore indiqué Monsieur Moore ; celles-ci sont prévues pour être introduites progressivement tandis que la civilisation mondiale se développera.

Bahá’u’lláh a écrit le livre en 1873 alors qu’il était prisonnier de l’Empire ottoman à Acre, actuellement en Israël. Il fut traduit pour la première fois en anglais en 1992 par le Centre mondial bahá’í.

En plus du norvégien, de l’original en arabe et de l’anglais, le Kitáb-i-Aqdas est disponible en albanais, en bengali, en bulgare, en chinois, en danois, en hollandais, en finlandais, en français, en allemand, en hébreu, en hindi, en hongrois, en indonésien, en italien, en oriya, en portugais, en russe, en slovaque, en espagnol, en tagalog, en tamil, en telugu, en thaïlandais, en turque, en urdu et en vietnamien.

L’édition norvégienne a été présentée le 9 juillet au cours de l’école d’été annuelle organisée par les bahá’ís de Norvège.

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